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5 questions sur la cybersécurité posées à Raphaël Bousquet, Palo Alto Networks France par Valentine Levacque pour DOcaufutur

Monsieur Bousquet, merci d’échanger avec nous sur le sujet de la cybersécurité. Organisé pour la seconde fois à Paris, quel est l’objectif du Cloud Security Summit dont vous êtes acteur / organisateur ?

Aujourd’hui, Palo Alto Networks est une société d’origine américaine qui a un peu plus de dix ans. Assez jeune et forte de ses 6000 employés dans le monde, nous sommes exclusivement dans la cybersécurité. Pour la seconde fois en France, nous avons voulu inviter nos partenaires et les grands acteurs de l’intégration de l’évolution numérique du marché. Après Tel Aviv et Moscou, l’évènement de Paris réunit 600 personnes. Aujourd’hui le sujet de la cybercriminalité est de plus en plus d’actualité, par ses innovations et son appétence pour la R&D, Palo Alto Networks permet d’élargir les sujets technologiques.

L’actualité de Palo Alto est riche. Quelles sont les dernières innovations sur le marché ?

Nos équipes R&D plongent dans le sujet de la cyber sécurité pour identifier très en amont les possibles attaques et pour développer de nouveaux produits : il s’agit d’une course à la rapidité pour contrer les acteurs malveillants. Notre dernière acquisition, Demisto, a pour idée de consolider une approche plateforme. Le but est d’orchestrer le soc. En fait nous avons fait le constat que les entreprises avaient de plus en plus de solutions pour se protéger, mais que de fait un nouveau problème se poser : avec autant de couches et de milliers d’alertes, quand intervenir ?

L’idée de Demisto est d’automatiser, grâce à de l’Intelligence Artificielle (IA) la gestion des alertes. Ainsi, 95% des alertes de sécurité sont automatisés, ce qui permet de remonter qualitativement les 5% qui méritent d’être gérés. L’objectif est de libérer la bande passante des équipes pour qu’elles puissent consacrer plus de temps à leurs activités stratégiques.

En fait, l’IA et le machine learning permettent de détecter automatiquement les menaces pour agir plus rapidement. Mais qu’en est-il de la sécurité à l’ère du cloud ?

Ce que nous proposons chez Palo Alto c’est une solution agnostique méta cloud. Quel que soit le cloud provider utilisé, l’approche reste unique. Nous nous assurons que nos clients sécurisent leurs données, en ayant les bons access control. Notre solution, Redlock, est donc en saas et multi cloud (sur tous les déploiements publics cloud) afin de valider tous les niveaux de sécurité et de compliance. Son but est de protéger nos vies professionnelles et personnelles.

Comment devient-on un acteur important de la cybersécurité informatique ? 

Palo Alto est fier de son approche : nous essayons de travailler sur plusieurs angles tel que la formation des jeunes diplômés. La pénurie des profils cyber est de notoriété publique. Chez Palo Alto nous avons lancé des partenariats, avec l’EPITA, l’Université de Toulouse, l’EPITECH… En plus de leur fournir nos technologies, soit nous les aidons à monter des cursus formateurs et diplômants, soit nous délivrons nous-mêmes ces formations. En fait, l’idée est d’intervenir très tôt pour encourager les jeunes à aller vers des sujets de cyber sécurité.

D’ailleurs, cet été, nous lançons un cursus où dans tous les pays européens. Nous allons embaucher des jeunes diplômés ingénieurs et commerciaux pour les former en 18 mois au siège de Palo Alto à Amsterdam. Nous avons appelé cette initiative la Palo Alto Academy.

Enfin, Palo Alto a annoncé, nous l’avons vu, l’acquisition d’un certain nombre de startups. Comment réagissez-vous suite aux révélations de l’étude MMC Ventures, en partenariat avec Barclays, qui indique que seulement 60% des startups dans le domaine de l’IA exploitent vraiment de l’IA ?

Raphaël Bousquet, VP Europe du Sud en charge de Palo Alto Networks France

Je peux vous assurer que l’IA est une réalité chez Palo Alto. Demisto est la preuve que l’automatisation est la clef du succès pour rester secure. Aujourd’hui, les risques de cyber malveillance ne permettent plus de faire uniquement confiance à un agent derrière son ordinateur pour assurer la sécurité. L’automatisation est véritablement un sujet primordial. Nos solutions apprennent grâce au réseau, en machine learning, les situations dites normales et celles dites anormales sur lesquelles il va falloir intervenir. C’est par exemple notre solution Cortex qui analyse et écoute le réseau pour remonter les alertes dites « intelligentes ».

Pour nous, l’IA et le machine learning permettent de libérer massivement des ressources humaines. Le but de nos solutions est de libérer le plus de temps humain possible pour pouvoir se focaliser sur autre chose. Par exemple, au lieu de brasser un océan de données, nos clients peuvent désormais faire l’analyse de leurs données, une activité à bien plus de valeur ajoutée.

Valentine
Valentine

Arrivée sur terre il y a quelques lustres, Valentine entre aujourd’hui dans le métier de la communication. C’est non sans intrépidité qu’elle a intégré la Sorbonne en philosophie après une classe préparatoire littéraire (A/L). Après un mémoire sur la place de l’éthique dans la société actuelle à partir d’Aristote, Valentine poursuit son cursus en éthique appliquée. Autrement dit elle s’intéresse aux actions des entreprises et des institutions publiques, proposant alors des solutions de conseil afin d’accompagner leurs prises de décision. Au coeur de l’économie numérique, les rouages de la communication autour de l’innovation la passionnent. C’est pour cela que Valentine a rejoint l’équipe de Tikibuzz, une agence de communication et de marketing, en 2018. Aujourd’hui, elle a le plaisir de s’aventurer sur le terrain de l’éditique et de la gestion de la communication client, afin de vous proposer chers lecteurs, des reportages et des témoignages pour votre média DOCaufutur.

Written by Valentine

Arrivée sur terre il y a quelques lustres, Valentine entre aujourd’hui dans le métier de la communication.
C’est non sans intrépidité qu’elle a intégré la Sorbonne en philosophie après une classe préparatoire littéraire (A/L). Après un mémoire sur la place de l’éthique dans la société actuelle à partir d’Aristote, Valentine poursuit son cursus en éthique appliquée.
Autrement dit elle s’intéresse aux actions des entreprises et des institutions publiques, proposant alors des solutions de conseil afin d’accompagner leurs prises de décision. Au coeur de l’économie numérique, les rouages de la communication autour de l’innovation la passionnent.
C’est pour cela que Valentine a rejoint l’équipe de Tikibuzz, une agence de communication et de marketing, en 2018.
Aujourd’hui, elle a le plaisir de s’aventurer sur le terrain de l’éditique et de la gestion de la communication client, afin de vous proposer chers lecteurs, des reportages et des témoignages pour votre média DOCaufutur.