La Digital Workplace serait l’héritière de l’Intranet. Elle s’adapte à l’évolution des usages en entreprise devenus de plus en plus connectés, conversationnels, et sociaux : e-mail, messagerie instantanée, réseaux sociaux, applications RH collaboratives, outils de réunions virtuelles, chats, gestion de projets. La Digital Workplace amène l’organisation de travail des entreprises vers plus d’intelligence collective.
L’association ENE (Espace Numérique Entreprises) de Lyon aide les TPE et PME à utiliser le numérique pour se développer.
« Nos clients viennent toujours à nous avec un problème à régler : ils ont du personnel en mobilité comme des commerciaux ou des agents de maintenance ; leur entreprise se développe et est étalée sur plusieurs sites ; ou encore ce sont des entreprises dites ouvertes avec beaucoup de partenaires, fournisseurs et prestataires. Dans tous les cas, ils cherchent un produit qui leur permettra de garder le contact où qu’ils soient pour des projets avec des collègues ou partenaires tout en ayant accès à du contenu utile pour leur travail quotidien » explique Jocelyn Bouilhol, chef de projet à l’ENE.
Alain Garnier, CEO et fondateur de Jamespot, parle de la Digital Workplace comme d’une nouvelle attitude vis à vis de l’information. « Cela permet d’ouvrir des ponts entre les silos. Les interactions et l’action sociale que permet la Digital Workplace pousse à plus de transparence et d’efficacité collective » précise t-il.
Vincent Bouthors, l’un des deux associés de Jalios, voit 4 dimensions à cet espace de travail digital :
- la dimension sociale via l’identification des personnes avec leur profil,
- la dimension collaborative via l’aspect communauté, les ressources externes, la gestion de projet…,
- la dimension applicative où l’on agrège des applications extérieures utiles au travail,
- et la dimension informative avec laquelle on a accès à des actualités éphémères ou à longue durée de vie.
Le rôle des managers évolue avec la Digital Workplace
Le manager qui autrefois était le seul à avoir une vision globale d’un projet et de ses avancées devient aujourd’hui plutôt un chef d’orchestre ou un facilitateur.
« En effet, grâce aux workflows, aux partages de documents, aux interactions, chaque acteur du projet est susceptible de gagner en autonomie » indique Vincent Bouthors.
Des propos partagés par Alain Garnier de Jamespot : « même si le manager est toujours celui qui au final prend les décisions, la Digital Workplace laisse beaucoup plus de place à l’intelligence collective ». Mais certaines entreprises françaises ne semblent pas encore prêtes à cette transparence. « Il y a encore des sociétés très hiérarchisées qui freinent lorsqu’on leur présente notre logiciel car ils veulent continuer à tout contrôler, modérer et ne pas autoriser leurs salariés à commenter et interagir » prévient t-il.
La Digital Workplace accompagne la transformation digitale des entreprises. En rendant cohérent l’ensemble des moyens de communication, elle transforme l’expérience collaborateur et favorise ainsi efficacité et innovation collaborative.