Elvire Del Fondo, fondatrice du cabinet Audigny Consulting, va pouvoir afficher sur le mur de ses bureaux son certificat récompensant les meilleurs cabinets de recrutement 2018. Le journal Les Echos et Statista ont proposé aux cabinets de recrutement volontaires de participer à une enquête. Le classement a été dévoilé le 13 novembre dans « Les Echos Business », ainsi que sur le portail de Statista.
Comment avez-vous eu l’idée de vous inscrire à cette enquête ?
L’une de mes collaboratrices, consultante en recrutement, en a entendu parler via son époux qui travaille au New York Times. Il a eu connaissance de ce concours en lisant Les Echos. Pour la petite histoire, je ne souhaitais pas du tout postuler au départ, je pensais que notre cabinet était trop petit et que l’on n’avait aucune chance. Mais ma collaboratrice est persévérante et m’a convaincue. Avant l’été, nous avons donc envoyé un lien à une cinquantaine de nos clients et nos candidats pour qu’ils commentent notre travail. Les lauréats sont les cabinets qui ont reçu le plus grand nombre de recommandations et d’avis positifs de la part de candidats, de spécialistes des ressources humaines et de consultants. Nous sommes très fiers d’avoir reçu cette distinction et de figurer à côté de gros cabinets tels que Michael Page.
Vous avez donc reçu de nombreux commentaires positifs de vos clients et candidats. Comment l’expliquez vous ?
Nous sommes un petit cabinet (6 collaborateurs), ce qui nous permet d’avoir des relations personnelles et privilégiées avec les candidats et les dirigeants d’entreprises que nous suivons parfois depuis 20 ans. Nous sommes également le seul cabinet à être spécialisé dans les métiers du document dont la GED et l’éditique. Les entreprises sont rassurées quand elles constatent que nous parlons le même langage technique et que nous connaissons les spécificités de leur marché et de leurs besoins. Nos critères de recrutement font aussi la différence. Les gros cabinets ne prennent pas forcément de risques et embauchent uniquement sur des compétences. Chez nous, c’est le savoir être qui prime et la compatibilité du candidat à la culture d’entreprise du moment. Résultat, sur 50 recrutements par an, seuls 3 n’étaient pas satisfaisants.
Avez-vous des nouveaux projets ?
Le volet formation de notre cabinet s’élargit. Nous avons l’habitude d’accompagner le personnel cadre des entreprises, manager et commerciaux principalement. Aujourd’hui, nous souhaitons également accompagner des profils non cadres. En partenariat avec Pôle emploi, nous avons mis en place une formation « d’opérateur mise sous plis, éditique et routage » qui débutera en janvier. Les demandeurs d’emploi pourront devenir les futurs collaborateurs de nos clients et remplacer ainsi les nombreux départs à la retraite dans cette profession. En parallèle, nous accompagnons les entreprises des métiers du document dans les nouveaux paradigmes qu’implique leur transition numérique. « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! »