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Sage lance un appel à définir les principes éthiques qui doivent guider le développement de l’intelligence artificielle en entreprise

En publiant un livre blanc sur les principes à suivre pour mettre en pratique l’Intelligence Artificielle (IA), l’éditeur entend fédérer l’industrie, le gouvernement mais aussi la société civile autour de la construction d’une économie intelligente et vertueuse, au service de l’humain.

 Sage, leader du marché des solutions cloud de gestion pour les entreprises, présente « Building a Competitive, Ethical AI Economy« , un livre blanc qui met en lumière plusieurs questions centrales sur l’intelligence artificielle et restées jusqu’ici sans réponse. Il rassemble des propositions concrètes afin de permettre aux entreprises et à la société de tirer parti des technologies basées sur l’IA de façon éthique, fiable et durable.

Le livre blanc « Building a Competitive, Ethical AI Economy » reprend les notions clés extraites d’une récente discussion lors d’une table ronde organisée par Sage, entre le gouvernement britannique, des dirigeants d’entreprises d’envergure internationales et des organismes à but non-lucratifs. Le résultat de cet échange souligne combien le rôle de l’industrie est essentiel pour faire la lumière sur le développement de l’IA pour les utilisateurs, obtenir un soutien de la part des entreprises, à leur échelle, pour une pratique éthique de l’IA.

« Le danger avec l’hyper médiatisation de l’IA et les représentations abstraites voire erronées qui en découlent, c’est que nous ne réalisons plus l’opportunité qu’elle représente pour notre civilisation. En tant que membre d’une entreprise comptant parmi les plus grandes et qui recours déjà à cette technologie, il est de notre responsabilité de se rassembler avec nos pairs et de s’attaquer aux problèmes éthiques que pose l’intégration de l’IA, pour nos clients bien sûr, mais aussi pour la société dans son ensemble », explique Kriti Sharma, VP Intelligence Artificielle.

« Nous savons que nos clients, de la start-up à la grande entreprise, pourraient réaliser d’énormes gains de productivité en adoptant l’IA. L’automatisation de tâches simples et répétitives permet aux collaborateurs de consacrer plus de temps à des tâches créatrices de valeur et à la relation clients. Mais nous avons besoin de l’industrie et des gouvernements pour nous aider à résoudre les enjeux éthiques et à engager les discussions à l’échelle mondiale. Ce livre blanc constitue une proposition concrète », déclare Laurent Dechaux, Directeur Général de Sage Europe du Sud.

L’urgence de l’implémentation d’une IA éthique augmente à mesure que croissent les préoccupations des consommateurs du monde entier. La transparence sur la collecte des données et sur l’utilisation qui en découle est devenue un sujet brûlant. « Building a Competitive, Ethical AI Economy » s’appuie sur les principes fondamentaux de Sage pour le développement de l’IA éthique, repertoriés dans « L’éthique du code », publié en septembre 2017, et qui a constitué pour l’éditeur le coup d’envoi du sujet autour de l’avenir de l’IA.

Le défi du secteur est d’encourager les organisations à aborder l’IA comme un complément à l’ingéniosité humaine et surtout en écartant les raisonnements décrivant l’IA comme une menace ou comme une technologie capable de remplacer les humains. Les principes éthiques que nous avons identifiés s’articulent autour de 4 piliers clés :

1.         Introduire la gouvernance d’entreprise et les cadres éthiques d’IA

  • Pour les entreprises : élaborer ou réviser les cadres de gouvernance d’entreprise.
  • Pour le gouvernement : examiner le rôle des organismes de réglementation, comme le Financial Reporting Council (FRC) au Royaume-Uni, ou la CNIL et l’ACPR pour guider dans la mise en œuvre de pratiques exemplaires en matière d’éthique.

2.         Démystifier l’IA et partager les responsabilités

  • Pour les entreprises : engager des experts externes en éthique pour comprendre à quel point la responsabilité ou la pertinence de l’intelligence artificielle s’applique à des ambitions d’entreprises spécifiques.
  • Pour le gouvernement : reconnaître la nécessité d’un équilibre entre l’innovation des entreprises en matière d’IA et une responsabilisation sociétale.

3.         Favoriser la confiance de l’Homme dans l’IA d’entreprise

  • Pour les entreprises : rendre aussi transparentes que possible les approches des entreprises pour informer les parties prenantes au sujet de l’IA et de son but.
  • Pour le gouvernement : mener des campagnes de sensibilisation portées par le gouvernement afin de réduire les inhibitions du public concernant l’IA au travail et dans le quotidien.

4.         Accueillir l’IA sur le marché du travail

  • Pour les entreprises : renforcer les fonctions RH avec des données pour cartographier la demande de compétences futures.
  • Pour le gouvernement : construire les cursus de formations qui permettront à nos jeunes de comprendre et d’utiliser l’IA à bon escient ; intégrer les nouveaux usages de l’IA dans les parcours de formation adressés aux personnes en reconversion professionnelle.
Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.