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Le CMIT et Faber Content lèvent le voile dans un livre blanc et une infographie Curation : le grand malentendu

Le CMIT et Faber Content nous livrent dans ce nouveau livre blanc une réflexion autour de la curation. Qu’est-ce que la curation de contenu et pourquoi ce procédé est-il pertinent ?

« Selon notre sondage, un grand nombre d’utilisateurs développe une veille personnelle pour la partager sur les réseaux sociaux afin de gagner en visibilité. Ici la nécessité professionnelle de la curation rejoint l’utilité de l’indispensable rayonnement social, autre définition de l’influence, mais aussi du social selling, fondée sur des bases du partage et mise en commun. C’est cette mise en commun qui amène l’autre effet de la curation bien menée : la synchronisation d’une communauté autour d’une thématique. Effet final recherché et obtenu par la tenue rigoureuse d’une ligne éditoriale par tout curateur qui se respecte ». Fabrice Frossard, Fondateur Faber Content @FabriceFrossard

« La curation est ainsi un moyen utile et économique d’alimenter ses médias avec du contenu. Il n’exonère cependant pas des préalables de sélection, hiérarchisation et contextualisation. Toutefois la curation ne peut pas être votre seule source de contenus. Si elle permet de densifier votre prise de parole, elle doit compléter vos propres contenus, marqueurs d’authenticité. Ces derniers restent l’expression de votre voix et/ ou celle de l’entreprise ». Jean-Denis Garo, Directeur marketing Europe du sud Mitel et Président du CMIT @JeanDenisG

Les sujets clés de cette étude en 5 points :

1 – Identifier le signal dans le bruit

53,1% des marketeurs pensent que c’est un bon moyen de trier : sélectionner et hiérarchiser l’information.  Un résultat qui démontre une bonne compréhension des objectifs de la curation comme tamis d’informations et in fine comme raccourci pour identifier la bonne information.

2 – Partager sur les réseaux sociaux avant tout

75,5% des répondants utilisent la curation à des fins de partage sur les réseaux sociaux. « Les marketeurs ne s’y trompent pas, l’intérêt pour la marque de s’appuyer sur la pratique de la curation pour aider à faire entendre sa voix dans le brouhaha du Web n’est plus à prouver. Il est évident que le soin apporté à l’analyse et la restitution de la précieuse information est essentiel ». Laurence Neid, Responsable Marketing-Commercial Direction des Ports, CCI du Var, @laurenceneid

3 – Veille et partage : les deux mamelles de la curation

Pour 61,5% des marketeurs c’est un bon moyen de faire de la veille. Chaque professionnel est amené à réaliser une veille sur son secteur et environnement, autant capitaliser en la partageant utilement.

4 – La curation, un travail manuel

Les 5 ou 10 sources fiables qui réalisent ce travail ou qui suffisent à faire une veille optimale semble l’option choisie par la plupart des répondants. L’industrialisation n’est pas à l’ordre du jour pour 76,1%.

« Il faut éduquer pour limiter l’automatisation, engager à personnaliser, adapter le format au media, ajouter une valeur au contenu que l’on reprend, sensibiliser à la vérification et à l’éthique. Personnellement je ne suis pas dans une approche de volume et me limite à 2 contenus par jour via curation ».  Michel Mariet, EMEA Director Partner Marketing & Digital Transformation – Oracle et Vice-président du CMIT

5 – Être présent pour être vu

Pour 50,5% des répondants la curation est surtout vue comme une technique pour gagner en visibilité, un résultat logique au regard des résultats précédents. Chacun est conscient que la visibilité est un levier d’acquisition important et que la surface d’exposition d’une personne morale ou physique favorise la genlead.

Quelques extraits et conseils d’experts influents

RP : indispensables veille et curation !

« Pour ma part, veille et curation répondent à des objectifs encore plus larges. J’assure les relations presse, média et d’influence pour mes clients. Or les clients n’ont pas toujours une actualité « chaude » à communiquer… La veille me permet de repérer les sujets tendances et de réfléchir à la façon dont je peux positionner mes clients sur ces derniers ». Catherine Cervoni, Relation presse, médias et d’influence @Cathcervoni

Curation ? Vous avez dit curation ?

« Un conseil pour finir ? Au lieu d’encombrer les tuyaux du Web avec du snack content sitôt périmé à peine diffusé, pensez donc à la curation et aux inestimables services qu’elle rend autant à un éditeur de contenus qu’à un consommateur. C’est tout le paradoxe de notre époque surabondante ! Le meilleur du contenu ne se trouve pas systématiquement dans les 10 premiers résultats de Google ou dans les notifications à répétition mais dans une curation agile et patiemment entretenue ». Olivier Cimelière Communicant 2.0, Auteur Le blog du communicant @olivcim

Sortir de sa bulle de filtre

« Je privilégie l’utilisation des flux RSS tels que Netvibes ou Feedly en classifiant par thèmes et par types de médias pour trouver de nouveaux articles. Néanmoins, les flux RSS ont le défaut de fonctionner en vase-clos. » Jonathan Chan Chef de Projet Digital d’@iProspectFR et de @dentsuaegisfr

La Curation de contenu, pourquoi, comment

« Quelques conseils pour terminer : penser à bien vérifier les contenus, notamment les sources, avant de les partager. Mentionner les sources en créditant le créateur des contenus partagés. S’assurer bien sûr de la pertinence des contenus et de l’intérêt vis à vis de l’audience. » Camille Jourdain Blogueur, Formateur, Consultant Marketing d’Influence. @camillejourdain

Le lien pour télécharger le livre blanc :

http://cmit.fr/wp-content/uploads/2018/09/Livre-Blanc-Curation_web.pdf

 

Méthodologie : enquête en ligne opérée par le CMIT et Faber Content en France entre juin et août 2018 et recueillant 100 réponses. 63% des répondants sont des marketeurs, et 27 % des professionnels en agence marketing ou RP. 95% des marketeurs répondants sont issus du secteur de la Tech. B2B.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.