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Etude société Kaspersky : pour plus d’un tiers des Français le sentiment d’isolement n’est pas lié au confinement

 Plus de la moitié des Français (51 %) pensent que les technologies offrent une réponse à la solitude

  •  La génération Z est la tranche d’âge la plus isolée. En France comme dans le reste de l’Europe, les deux tiers (68,6 %) de la génération Z admettent se sentir seuls depuis avril 2020
  • Plus de la moitié des Français (51 %) qui déclarent se sentir constamment seuls pensent qu’une meilleure maîtrise des technologies les aiderait à se sentir moins isolés
  • 84 % des Français utilisent la technologie quotidiennement, pour se connecter avec le monde extérieur

Une enquête commanditée par Kaspersky révèle que les Français et Européens[1]se sentaient déjà parfois très seuls bien avant la mise en place des mesures strictes de confinement. Plus d’un tiers (37,9 %) des Français ayant déclaré se sentir seuls depuis avril 2020 l’étaient effectivement avant, et redoutent implicitement que ce soit encore le cas après le confinement[2]. Ils sont 51 % à espérer que le recours croissant aux technologies de communication les aidera à rompre avec cette tendance. Les participants au sondage voient dans la technologie le meilleur moyen de maintenir le contact avec leurs proches et leur environnement. Kaspersky confirme que les technologies offrent une formidable opportunité de connexion avec le monde extérieur et permettent de se sentir « en communauté », à condition seulement de maîtriser les règles de sécurité de base pour ne pas ajouter des risques au sein de son foyer.

Comme une grande partie de l’Europe, la population française a passé la majorité de son temps enfermé chez elle afin de respecter les directives gouvernementales de distanciation sociale, ce qui a accru l’usage de la technologie pour maintenir des relations sociales. En effet, pour près des trois quarts des Français (71 %), la technologie leur permet de rester en contact avec des amis ou des membres de leur famille. Cette proportion passe à 75 % chez les Millenials et à 78 % dans les foyers multi-générationnels, les foyers composés de personnes vivant avec leur conjoint, leurs enfants, leurs parents ou des parents âgés.

Des individus globalement plus à l’aise avec la technologie

Les restrictions sociales liées au COVID-19 ont permis à plus d’un tiers des Français (34 %) d’être plus à l’aise lorsqu’ils utilisent la technologie. Ce chiffre s’élève à 41 % chez les Millenials et à 48 % des personnes vivant dans des foyers multi-générationnels. Les Baby-Boomers (nés entre 1946 et 1964) et la génération silencieuse (nés avant 1946) sont d’ailleurs plus d’un quart (respectivement 29,6 % et 27,6 %) à déclarer qu’ils utiliseront davantage la technologie à la suite de la pandémie COVID-19.

« C’est la première fois que nous assistons à une adoption massive aussi rapide de la technologie. En général, la technologie a tendance à s’intégrer progressivement dans nos vies, mais la situation actuelle de pandémie a forcé des personnes auparavant méfiantes à adopter la technologie. Certains services, comme les appels vidéo ou l’e-commerce, qui étaient autrefois utilisés occasionnellement, sont devenus essentiels. Si ceux qui craignaient ou dédaignaient autrefois certaines technologies en sont friands aujourd’hui, il ne faut pas oublier que la sensibilisation et l’attitude des gens face aux risques en ligne pourraient bien être en décalage par rapport à leur compréhension de l’utilisation de la technologie. Nous devons veiller à ce qu’ils restent connectés en toute sécurité. Lorsqu’ils sont utilisés en toute sécurité, les outils en ligne et numériques dont nous disposons peuvent apporter une réponse à la solitude », commente David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky.

Isolement et confinement : la génération Z particulièrement touchée

Si la technologie s’avère être un atout en période de confinement, nous ne sommes pas tous égaux face à elle. Plus de la moitié (51 %) des Français qui déclarent se sentir tout le temps seuls[3] pense qu’une meilleure maîtrise de la technologie les aiderait à se sentir moins seuls. L’isolement entraîné par la pandémie COVID-19 a également eu des répercussions sur la santé mentale et a exercé une pression supplémentaire sur tous les secteurs de la société. Ainsi, lorsqu’ils se sentaient seuls pendant la crise du COVID-19, ce sentiment était plus prégnant qu’auparavant pour plus de la moitié des Français (57,4%)[4].

Il est intéressant de noter que si les générations plus âgées sont souvent considérées comme prioritaires par les gouvernements et les communautés dans la lutte contre l’isolement, les jeunes ont également besoin de soutien. Car bien que largement habituée aux outils de communication numériques, la génération Z (née après 1994) laisse une place importante à la communication face à face et a donc également souffert de la période de confinement. L’étude de Kaspersky met ainsi en avant que la génération Z[5] est en France le groupe démographique le plus isolé en raison de la pandémie de COVID-19. Ainsi, alors que 51 % des Français faisant partie de la génération silencieuse (née avant 1946) admettent s’être sentis seul au moins une parte du temps depuis avril 2020, ce sont 68 % des Français de la génération Z qui ressentent la même chose[6].

La technologie a un impact important dans l’accompagnement des personnes qui peuvent se sentir seules. Kaspersky prend des mesures pour aider les gens à rester en sécurité en ligne, en particulier pendant la pandémie actuelle. Des informations, notamment des guides de survie sur Internet pendant Covid-19 sont disponibles sur le blog de l’entreprise. « Nous avons eu la chance de pouvoir rester connectés pendant cette période et il est probable que ces habitudes perdurent après la levée des dernières mesures de distanciation sociale. Il est important de créer des habitudes de cybersécurité dès maintenant pour ne pas être victimes de cyberattaques » conclut David Emm. Les autres résultats de l’enquête de Kaspersky sont disponibles dans le rapport complet « Love & Loneliness » en ligne.

 

Méthodologie de recherche

Arlington Research, une agence d’études de marché indépendante, a réalisé des études de marché pour le compte de Kaspersky dans 12 pays européens, plus le Japon. Les pays étudiés comprennent le Royaume-Uni (2 000 répondants), la France (1 000 répondants), l’Allemagne (1 000 répondants), l’Italie (1 000 répondants), l’Espagne (1 000 répondants), les Pays-Bas (1 000 répondants), la Belgique (500 répondants), le Portugal (500 répondants), la République tchèque (500 répondants), l’Autriche (500 répondants), la Hongrie (500 répondants), la Roumanie (500 répondants) et le Japon (500 répondants). La recherche est représentative au niveau national des adultes de 18 ans et plus dans chaque pays interrogé en ce qui concerne le sexe, l’âge et la région (+/- 2%). L’étude a été menée conformément aux lignes directrices d’ESOMAR en matière d’études de marché. Les données utilisées dans ce communiqué de presse sont basées sur des données européennes provenant d’une base non pondérée de 10 000 répondants. Les données du Royaume-Uni ont été réduites dans l’ensemble des données européennes – pondérées de 2 000 à 1 000 répondants, de sorte que les données du Royaume-Uni sont équivalentes à celles des principaux marchés de l’UE en termes de PIB.

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[1] Kaspersky a commandé à Arlington Research une étude auprès d’un échantillon national de 500 à 1000 personnes (1000 pour la France – voir méthodologie en fin de communiqué) représentatif d’adultes pour chacun des 12 marchés européens, afin d’étudier le niveau de solitude des répondants et les moyens de réduire cette solitude

[2] Les personnes interrogées qui ont déclaré se sentir seules « au moins une partie du temps » pendant la pandémie COVID-19

[3] Les répondants qui ont déclaré se sentir seuls tout le temps dans la semaine précédant la réalisation de l’enquête

[4] Les répondants à l’enquête qui ont comparé leur sentiment de solitude pendant la pandémie à ce qu’ils ressentaient en février 2020

[5] Les répondants de la génération Z (personnes nées entre 1994 et 2001) qui ont déclaré se sentir seuls « au moins une partie du temps » en avril ou mai 2020

[6] Les répondants de la génération silencieuse (personnes nées avant 1946) qui ont déclaré se sentir seuls « au moins une partie du temps » en avril ou mai 2020

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.