Des chercheurs de Check Point ont identifié le cybercriminel qui a tweeté pour objectif personnel de pirater 5 000 sites web dans le monde entier, ce qu’il a bien failli accomplir en diffusant des messages anti-gouvernementaux sur les sites web de gouvernements officiels, d’institutions universitaires et d’entreprises privées.
- Le pirate a presque atteint son objectif en piratant 4 820 sites web dans plus de 40 pays à travers le monde (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Pays-Bas, Italie et plus encore).
- Les États-Unis sont en tête de la liste des sites web piratés, avec 57 % du volume total.
- Les chercheurs ont utilisé les réseaux sociaux pour localiser ce pirate dans une ville du Brésil.
Des chercheurs de Check Point ont découvert l’identité d’un pirate responsable de la dégradation de milliers de sites web gouvernementaux officiels dans le monde. Actif depuis 2013, le pirate se fait appeler « VandaTheGod », ciblant un certain nombre de pays dont les États-Unis, le Brésil, la République dominicaine, Trinidad et Tobago, l’Argentine, la Thaïlande, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande, entre autres.
Les chercheurs de Check Point affirment que le pirate n’est pas motivé par l’argent, mais par le hacktivisme, c’est-à-dire l’orchestration de cyberattaques destinées à répandre une idéologie spécifique. Dans le cas de VandaTheGod, le pirate a souhaité dénoncer les injustices sociales et a publié des messages faisant l’image d’un sentiment anti-gouvernemental. Par exemple, le pirate a dégradé un site web du gouvernement brésilien avec le hashtag #PrayforAmazonia, en réponse aux incendies de la forêt amazonienne qui auraient été perpétrés par le gouvernement brésilien.