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Déconfinement : une reprise rapide des habitudes de consommation prévue, surtout chez les allemands

Dans une étude mondiale, Happydemics, société d’études marketing, a comparé le point de vue des consommateurs français, anglais et allemands sur leurs prédictions en matière de consommation lors du déconfinement.

Méthodologie : les réponses ont été collectées entre le 10 et le 16 avril 2020 auprès de 1242 répondants allemands, 1 066 répondants français et 1 117 répondants anglais. Les données de chaque pays ont été redressées pour que l’échantillon corresponde à la répartition des populations interrogées.

Parmi les résultats principaux :

  • Un retour aux habitudes de consommation rapide pour près de la moitié des répondants (48%) : les Allemands, moins enclins que les autres à modifier leurs habitudes de consommations post-confinement
  • Les Français sont les plus sceptiques sur les mesures de déconfinement (36%) et sont les plus craintifs concernant une potentielle crise économique (34%).
  • Dans tous les pays, les « interdits » du confinement : la consommation de « restaurants/cafés », « voyages » et « événements culturels » sont les secteurs les plus clivants en termes d’augmentation des dépenses ou de baisses des dépenses.

Habitudes de consommation : une rapide reprise pour près d’1 individu sur 2, surtout chez les Allemands

Globalement, dans les 3 pays, 49% des consommateurs vont reprendre leurs habitudes de consommation moins d’un mois après l’annonce de la fin du confinement. Les Allemands(53%) restent les plus enclins à renouer rapidement avec leurs habitudes de consommation, par rapport à la France (47%) et l’Angleterre (47%).

 

Par contre, au global, seulement 14% des répondants doutent de reprendre une consommation comme « avant ». Là encore, seulement 8% des allemands évoque cette possibilité, alors que Français (17%) et Anglais (18%) sont plus nombreux à évoquer un changement dans leurs habitudes.

Les Français craignent plus la crise économique que la Anglais 

Parmi les raisons évoquées concernant les délais de reprise de « consommation comme avant », 30% des répondants sont notamment sceptiques sur les mesures de déconfinement à venir.

Les Français sont d’ailleurs les plus sceptiques (36%). Ce sont également eux qui craignent le plus une crise économique à venir, à 34% quand la moyenne globale est de 29%. A contrario, les anglais craignent le moins cette crise (24%).

Déconfinement et consommation : un vent de liberté clivant ? Les Français moins enclins à se lâcher sur le tabac et l’alcool

Happydemics s’est intéressé aux secteurs dans lesquels les individus sont prêts à dépenser davantage au moment du déconfinement… Et à ceux dans lesquels les consommateurs envisagent de moins dépenser. Globalement, les « interdits » du confinement ont la côte traduisant une impatience générale… ou une inquiétude : au global, les individus se disent prêts à consommer davantage dans les restaurants/cafés (20%), des voyages (19%) et événements culturels (14%). A contrario, les produits de divertissement (13%), comme le streaming et les jeux vidéo, et les produits électroniques (12%) représentent les secteurs dans lesquels les consommateurs comptent le moins dépenser avec les… voyages (14%), ce qui traduit une certaine inquiétude pour les trajets internationaux.

En effet, les sujets en lien avec les « sorties » provoquent également des crispations.Côté « voyages », 15% des Français et 13% des allemands envisagent de baisser leur consommation. 13% des anglais comptent baisser leurs dépenses dans les restaurants/cafés. A noter qu’en France, l’alcool et le tabac ne feront plus recettes : 12% des Français comptent baisser leur consommation quand seulement 4% compte augmenter leurs dépenses sur ce secteur.

— Lire le rapport —

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.