in

Journée mondiale des développeurs : Quand les femmes prennent les commandes !

Dans l’inconscient collectif, le développement web est réservé à la gente masculine. Bien que ce marché soit en pleine croissance, seulement 16% des femmes occupent des emplois techniques comme celui de développeur (Source : Syntec Numerique).
A l’occasion de la journée mondiale des développeurs, focus sur une jeune femme qui s’est tournée vers cette profession et a réussi à se faire une place aux côtés de ses homologues masculins.

Elodie Vianai, 27 ans

Le métier de développeuse était loin d’être la vocation d’Elodie. Après avoir suivi une licence pro « image et histoire » en vue de devenir historienne, la jeune femme a réalisé un stage de 6 mois dans un musée national durant lequel elle a découvert l’univers du web par hasard en se voyant confier notamment la création de minis sites web destinés à valoriser des images historiques. Une expérience qui s’est avérée complexe mais qui lui a servi de déclic : le milieu de la culture était un peu bouché et nécessitait des compétences très techniques qu’elle ne possédait pas. La jeune femme a donc décidé de se réorienter vers un mastère spécialisé dans l’ingénierie de l’information numérique et a réalisé son stage de fin d’études au sein de la SSII Web-atrio, où elle travaille désormais depuis 2 ans et 5 mois en tant que développeuse web.

« C’est un métier en perpétuel changement, beaucoup d’évolutions, beaucoup de nouveautés, ce qui répond à ma soif de découvertes et à ma curiosité. En même temps, le développeur doit savoir s’adapter en permanence, tant concernant l’évolution du langage dans lequel il écrit que concernant les exigences de son client. Le métier nous amène à développer des applications pour divers clients, qui viennent de secteurs d’activités variés. On se retrouve donc face à du vocabulaire spécifique et des façons de travailler qui leur sont propres. C’est tout autant de choses qu’il faut comprendre et appliquer sur notre projet », explique Elodie.

Paradoxalement Elodie n’entre pas du tout dans le cliché geek. Elle aime le sport, a pratiqué la natation pendant 10 ans et est une fidèle supportrice de rugby. Elle apprécie également la lecture, ne joue pas aux jeux vidéo et est passionnée par les voyages.

Si son environnement de travail est donc essentiellement masculin, Elodie n’en a pas été moins bien accueillie par ses collègues. L’entraide fait partie intégrante de son quotidien.

La jeune femme regrette toutefois que globalement il n’y ait encore trop peu d’actions concrètes pour attirer davantage de femmes vers ce métier. Si elle devait donner un conseil aux autres femmes qui voudraient se lancer ce serait : « N’écoute pas les remarques et fait ce qui te plait ! ».

Si vous souhaitez échanger avec Elodie ou avec la société Web-atrio (qui acceuille 7 développeurs femmes sur un effectif de 78) au sujet de la place des femmes dans ce secteur d’activité, n’hésitez pas à revenir vers moi. 

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.