En analysant les données et observations de recrutement de 63 000 collaborateurs aux États-Unis, Cornerstone OnDemand donne les enseignements permettant d’identifier rapidement l’employé qui enfreindra les règles de bonne conduite et nuira à l’entreprise
Avec des comportements négatifs pouvant aller jusqu’au harcèlement sexuel ou moral, au vol ou a la fraude, les collaborateurs toxiques détruisent le tissu social de l’entreprise et nuisent à leurs collègues. En analysant les données d’entreprises américaines sur le recrutement de 63 000 personnes, à l’aide de 250 000 observations des recruteurs, Cornerstone dévoile aujourd’hui le profil type du collaborateur toxique, qu’il est aujourd’hui possible d’identifier avant l’embauche…
Les principaux enseignements de l’étude définissent que :
- 3,5% des employés de l’étude ont rassemblé les critères de collaborateur toxique,
- Respect des règles : ceux qui en parlent le plus le font le moins… 33% des employés qui clament le plus se conformer au règlement ont plus de risques d’être toxiques pour l’entreprise,
- L’effet est contagieux : dans la même équipe qu’un employé toxique, le collaborateur performant ne travaillera pas moins bien. Il subira davantage de stress, pouvant mener à son départ, et il risquera de devenir lui-même toxique à son tour,
- Le risque de perdre un collaborateur performant est 54% plus élevé lorsqu’il travaille avec un employé toxique,
- Son recrutement coûte trois fois plus cher qu’un employé lambda : l’arrivée d’un collaborateur toxique dans une équipe de 20 personnes coûte en moyenne 12 800 dollars, contre 4000 dollars pour un collaborateur non toxique, en raison des postes à remplacer.
L’analyse de ces masses de données d’entreprise s’est basée sur le principe de comportements toxiques ayant conduit au licenciement, pour violation de la politique d’entreprise (comme par exemple la violence, le harcèlement, la falsification de document ou la fraude).