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Étude IFS : la transformation digitale reste fondamentalement humaine

Le facteur humain est largement reconnu comme une composante essentielle du succès de la transformation digitale. En fait, selon une étude IFS menée par Censuswide, plus d’un quart (26 %) des entreprises françaises admettent que, bien qu’il soit essentiel, ce facteur humain est souvent négligé lors de la planification et de l’exécution de projets de transformation.

Autre résultat de l’étude : la mauvaise gestion du changement est aussi l’une des principales raisons de l’échec des projets de transformation numérique. Lorsqu’elles mettent en œuvre de nouveaux projets de transformation numérique, les entreprises se concentrent sur la mise en œuvre de la technologie et des solutions clés, sans forcément tenir compte de l’importance de l’adhésion et de l’acceptation du projet par les collaborateurs, qui est intrinsèquement liée à sa réussite globale. 

Parmi les quatre premières raisons de l’échec de projets antérieurs, les entreprises citent également le manque d’engagement des employés. Ainsi, la faible adhésion des employés lors des expériences passées est citée comme l’une des deux principales raisons d’hésiter à lancer de nouveaux projets de transformation digitale. Cela peut impacter fortement le développement global d’une entreprise, car en période de ralentissement économique, beaucoup pensent que l’innovation est la clé de la résilience des entreprises. 

Impliquer les ressources humaines

L’importance accordée par les entreprises aux considérations liées aux personnes va de pair avec une préoccupation largement répandue pour les valeurs douces telles que la culture et l’éthique des fournisseurs, déjà mises en lumière précédemment par IFS.

Bien qu’un tiers des personnes interrogées aient identifié l’implication du département des ressources humaines (RH) dès le début pour assurer la sensibilisation des employés comme la clé du succès de la transformation numérique, un tiers des entreprises françaises admettent qu’elles s’étaient rendues coupables de ne pas l’avoir fait dans le passé. En outre, 20 % des entreprises avouent voir les démarches d’engagement des collaborateurs comme une formalité plutôt que comme un vecteur de réussite, révélant un décalage évident entre la reconnaissance du besoin et les mesures prises pour y répondre.

D’un point de vue RH, il est prouvé que la transformation numérique est positive pour les entreprises. 23 % des personnes interrogées déclarent que le taux de rétention des collaborateurs serait plus élevé si l’entreprise pouvait offrir une technologie plus intéressante à ses salariés, ce qui indique que la technologie influence les aspects RH. De même, 37 % déclarent que la technologie offre l’opportunité de reconvertir et de perfectionner les collaborateurs en poste, comblant ainsi le manque de qualification qui est un point sensible dans de nombreuses industries.

« Grâce au dialogue continu avec nos clients et notre propre expérience en matière de transformation digitale, nous avons toujours su que les humains peuvent être à la fois un catalyseur et un obstacle aux projets de transformation », déclare Jane Keith, directrice des ressources humaines d’IFS. « Les résultats de cette étude montrent que si la transformation numérique reste centrée sur l’Homme, si la gestion du changement est gérée efficacement et si les collaborateurs sont informés et soutiennent la transformation, l’entreprise a beaucoup plus de chances de réussir. L’implication du personnel ne doit pas être considérée comme un simple exercice qui consiste à cocher une case, mais comme l’ingrédient secret qui déterminera en fin de compte le résultat ».

Pour télécharger le rapport « Digital Transformation Investment in 2020 and Beyond : L’indéniable facteur humain » cliquez ici.

 

Méthodologie de l’étude 

IFS a conduit une étude mondiale entre le 8 avril et le 5 mai 2020 pour faire l’état des lieux de la transformation digitale et les impacts de la crise, véritable « stress test » de grande envergure pour les entreprises.

3032 décisionnaires et employés d’entreprises ont été sondés sur 6 marchés : France (503 répondants), Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Pays nordiques. Toutes tailles d’entreprises ont été interrogées : de l’auto-entreprenariat aux entreprises de 500 + collaborateurs. Tous types de secteurs : industrie, construction, santé, IT et télécommunications, énergie et utilités, voyages et transports etc. sont concernés.

L’étude a été réalisée avec l’organisme Censuswide.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.