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56 % des Français considèrent comme très difficile leur première journée de rentrée (contre 39 % en 2015)

Pour leur reprise, 52 % des Français se lèvent… à la même heure !
Fini le café avec les collègues : 35 % préfèrent lire leurs emails
Pour 54 % des Français, la rentrée rime avec « déprime »
Pas question de faire des heures supplémentaires pour 59 %

En 2015, la rentrée n’était synonyme de déprime que pour 36 % des Français. En 2020, tout change !

QAPA, la plateforme de recrutement par l’intérim, a voulu savoir si en 5 ans, les sentiments des Français avaient évolué et comment ils appréhendaient leur retour au travail.

*Méthodologie : Sondage réalisé entre le 31 août et le 4 septembre 2020 auprès de 4,5 millions de candidats sur la plateforme QAPA, compiléaux données issues d’uneenquête réalisée en août 2015. Analyse réalisée par quotas. Parmi ces personnes interrogées, 52 % d’entre eux sont des non-cadres et 48 % sont des cadres. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.

« Il y a 5 ans, nous étions contents de découvrir que contrairement aux idées reçues, les Français ne détestaient absolument pas la rentrée. En 2020, ce n’est plus vraiment le cas ! En effet, les résultats de ce nouveau sondage montrent clairement que la rentrée est très mal vécue cette année et que les Français retournent à travail à reculons », a commenté Stéphanie Delestre, fondatrice et Présidente de QAPA.

Moins d’entrain pour cette rentrée 2020

Si en 2015, les Français n’aimaient pas être en retard à leur première journée de rentrée et étaient 50 % à se lever plus tôt, en 2020 ils sont 52 % à ne pas changer leurs horaires habituels. Les lève-tôt ne sont plus que 37 % et 11 % ont même décidé de se lever plus tard.

Pour ma première journée de rentrée :
Réponses 2015 2020
Je me lève à la même heure 46% 52 %
Je me lève plus tard 4% 11 %
Je me lève plus tôt que d’habitude 50% 37 %

 

Pas de café…

Avec les gestes barrières, la machine à café semble être un lointain souvenir. Ainsi, les 36 % qui commençaient en 2015 leur journée autour d’une bonne tasse avec les collègues ne sont plus que 31 %, derrière les 35 % qui vont directement lire leurs emails ou les 33 % qui commencent à travailler directement.

La première chose que je fais en arrivant au boulot:
Réponses 2015 2020
Je commence à travailler directement 27% 33 %
Je lis tous mes emails 29% 35 %
Je vais prendre un café avec les collègues 36% 31 %
J’ouvre mon courrier 8% 1 %

Plus d’1 Français sur 2 trouve cette journée très difficile

52% des travailleurs Français trouvaient la première journée tout-à-fait banale en 2015. Ce n’est plus le cas en 2020 ! En effet, ils sont plus de 56 % à la considérer comme étant très difficile (contre 39 % seulement en 2015).

Comment considérez-vous cette première journée :
Réponses 2015 2020
Normale 52% 37 %
Très difficile 39% 56 %
Très facile 9% 7 %

 

Des Français plus déprimés

2020 ne sera clairement pas synonyme d’euphorie ! Alors que 43 % des Français étaient « indifférents » à la rentrée 2015, 54 % considèrent que la reprise 2020 rime avec « déprime ». A noter que seulement 17 % semblent tout de même ravis de reprendre le travail.

Pour vous, la rentrée est synonyme de :
Réponses 2015 2020
Déprime 36% 54 %
Euphorie 21% 17 %
Indifférence 43% 29 %

 

 

2 Français sur 3 continuent de rentrer à la même heure

Non seulement les Français arrivent à la même heure mais ils ont décidé de ne pas rentrer chez eux plus tard que d’habitude pour cette reprise. Ainsi, 59 % déclarent rentrer à la même heure que d’habitude (contre 61 % en 2015) et seulement 23 % feront un peu d’heures supplémentaires (20 % en 2015) et 19% rentreront un peu plus tôt.

Une fois cette première journée terminée, vous rentrez :
Réponses 2015 2020
A la même heure 61% 59 %
Plus tard que d’habitude 20% 23 %
Plus tôt que d’habitude 19% 18 %

 

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.