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Etude Supermood : les entreprises face au COVID-19 en France

Sa solution de sondage des employés a permis de mesurer l’impact social de la crise sanitaire sur les actifs français, avant, pendant et après le confinement.

Supermood, leader français de l’engagement collaborateur, propose l’accès et le traitement de micro-sondages anonymes et intelligents afin de détecter les principaux moteurs de motivation des collaborateurs. Ces informations recueillies et analysées en temps réel permettent ainsi aux COMEX de prendre des décisions en considérant l’humain et l’innovation comme les clés de la compétitivité et de la transformation réussie de leur organisation.

Au cours de ces derniers mois, Supermood a notamment analysé l’impact de la pandémie et de la crise économique du COVID-19 sur les organisations et les actifs en France, et en révèle aujourd’hui les grandes tendances.

Impact social de la crise sanitaire sur les actifs français

Dès le mois de février, l’équipe Supermood a ainsi mis en place un plan d’accompagnement des organisations en vue d’une potentielle prise d’ampleur de la crise sanitaire. Ils ont rapidement commencé à sonder les dirigeants sur leurs besoins et ont développé des sondages pour les employés afin d’aider les organisations à anticiper et traverser ensuite la crise dans les meilleures conditions.

Durant la période de confinement, les équipes de Supermood ont sondé les actifs français afin de mesurer leur ressenti face aux différentes annonces du gouvernement et les mesures prises tout au long de cette période. L’analyse des 120 000 réponses collectées sur sa plateforme d’écoute collaborateur depuis le 17 mars dernier a ainsi conduit à l’identification de trois populations particulièrement affectées par le confinement : les employés de 18 à 35 ans, les mères de famille, ainsi que les collaborateurs avec moins d’un an d’ancienneté.

Supermood a notamment observé qu’à l’échelle nationale, 40% des actifs français étaient angoissés par la reprise d’activité. En outre, 15% de la population active se sentait en manque d’interactions sociales et 30% en risques d’anxiété et de stress. Toutefois, les premiers retours formulés à la fin du confinement indiquaient une hausse du moral de plus de 3% de la population active française, par rapport au début du confinement.

Quelques semaines plus tard, lors de l’annonce par le Premier Ministre de la deuxième phase de déconfinement, 79% de la population active ayant répondu au sondage de Supermood, déclarait avoir un bon moral, soit une augmentation du 21% depuis un mois.

« Les entreprises sont aujourd’hui confrontées à un véritable changement sociétal, comme le démontre la crise sanitaire. Nous vivons une période inédite qui affecte l’ensemble de la population active, et il est encore tôt pour mesurer pleinement l’impact social et les risques psychosociaux qui découleront de cette période de confinement,explique Neila Choukri, Directrice des Opérations chez Supermood. Toutefois, nous avons rapidement observé des tendances et un niveau d’inquiétude très important chez une partie importante des actifs français et les entreprises ont besoin de ces informations pour leur reprise. »

Parmi les répondants, les 18-35 ans ont particulièrement été touchés et représentaient 35% de la population active au-dessus du seuil de stress. L’analyse de leurs réponses a révélé trois symptômes : un sentiment de frustration causé par la réduction d’interactions sociales, la saturation d’information sur les réseaux sociaux provoquée par l’ennui, et enfin le manque de liberté individuelle dû aux restrictions du confinement. Les professionnels entrés dans la vie active en période de confinement ont également été identifiés comme une population très affectée par la situation actuelle, en particulier ceux ayant moins d’un an d’expérience.

Enfin, 40% des femmes se situaient au-dessus du seuil de stress, contre seulement 28% des hommes. Les mères actives figuraient en effet parmi les trois populations actives les plus affectées par le confinement, avec un sentiment de pression généralisé et un niveau d’anxiété très élevé. Celui-ci aurait été causé par la crainte d’être infectées par le virus et/ou de le transmettre à leur progéniture, notamment chez les mères de jeunes enfants. La « charge mentale » est ressortie comme l’un des principaux sentiments par rapport à la stabilité financière du couple, aux tensions avec le conjoint, exacerbées par le confinement et la pression des enfants à la maison.

Approche scientifique de Supermood

Les questions posées par Supermood sont regroupées sous des thématiques précises liées à la crise : moral, conditions de travail, adaptation aux nouvelles organisations, lien social, niveau d’information, confiance en la continuité de l’activité. Ces questions sont posées de manière récurrente à des milliers de collaborateurs issus d’entreprises variées, à laquelle ils donnent une réponse sur une échelle de Likert[1] comprise entre 1 et 5.

Histoire d’une start-up en hypercroissance

Lancée en 2015 par Kevin Bourgeois, actuel PDG et Robin Nicollet, CTO, Supermood a conçu une solution SaaS de mesure et d’amélioration de l’engagement au travail afin de sonder en temps réel les collaborateurs de l’entreprise pour améliorer leurs conditions de travail, leur bien-être et leur productivité. Face à une importante demande de feedbacks de la part des employés, les entreprises ont rapidement adopté cette solution, confirmant ainsi le besoin des directions et conduisant la société vers une première levée de fonds de 2,5 millions d’Euros en 2018.

« Notre solution est une alliée des directions actuelles en ce sens qu’elle vient recréer du lien et replacer l’expérience collaborateur au cœur de l’organisation, en faveur d’une meilleure compréhension entre les différents services, le tout au service de l’entreprise de demain, confie Kevin Bourgeois, co-fondateur et Président Directeur Général de Supermood. Les entreprises sont en mutation avec les technologies, la digitalisation et la diversification des pratiques et des compétences. Ce mouvement perpétuel crée une compétitivité encore plus importante pour les organisations. Pour se démarquer et garder une longueur d’avance, elles doivent plus que jamais intégrer la compréhension de l’humain au cœur de leur stratégie. C’est ce que nous leur apportons chez Supermood. »

Méthodologie de l’étude sur le moral des français en période de confinement :

L’étude a été réalisée entre le 16 mars 2020 au 7 avril 2020, auprès de 30 000 répondants anonymes sur la plateforme d’écoute analytique de Supermood. 50 000 réponses à une série de questions de 1 à 5 (échelle de Likert) ont été collectées sur leur état d’esprit à travers les cinq thématiques suivantes : leur charge de travail ; leur soutien professionnel ; leur sentiment de sécurité ; leurs performances et leur équilibre vie professionnelle / vie privée.

 

[1] Outil psychométrique permettant de mesurer une attitude chez des individus. Elle tire son nom du psychologue américain Rensis Likert qui l’a développée. Elle consiste en une ou plusieurs affirmations (énoncés ou items) pour lesquelles la personne interrogée exprime son degré d’accord ou de désaccord.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.