in

Ce que veulent les femmes – Deux tiers des consommatrices réclament plus de transparence de la part des marques de produits cosmétiques | Influenster – Bazaarvoice

  • 61 % des femmes pensent que les marques qui qualifient leurs produits de « clean » le font sans fournir suffisamment d’informations sur le sujet
  • 69 % d’entre elles se tournent vers des sources d’information extérieures aux marques pour en savoir plus sur les ingrédients présents dans leurs produits

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement ce 5 juin, une nouvelle étude menée par Influenster, filiale de Bazaarvoice, révèle que les femmes exigent plus de transparence quant au contenu des étiquettes de cosmétiques dits clean. 24 000 femmes à travers le monde ont été interrogées à cette fin.

Autrefois considérée comme une tendance de niche, la « clean beauty » a le vent en poupe depuis quelques années, 9 femmes sur 10 ayant une préférence pour les cosmétiques dénués de produits chimiques. Les consommatrices accordent une importance particulière au fait qu’un produit soit vegan, non testé sur les animaux (62 %) et hypoallergénique (36 %). Mais selon presque deux tiers (61 %) d’entre elles, la plupart des marques qui disent vendre des produits clean n’expliquent pas vraiment en quoi cela consiste. Cela peut être perçu comme un manque de transparence de la part des marques.

Tout est question de confiance

De nombreuses consommatrices (69 %) se tournent donc vers des sources d’information extérieures aux marques pour définir si les ingrédients contenus dans un produit sont bons ou potentiellement nocifs. Alors que seules 19 % d’entre elles disent se référer au site Internet des marques pour s’informer sur le sujet, les avis d’autres consommatrices (33 %), les réseaux sociaux (26 %) et Google (25 %) semblent selon elles être des sources plus sûres.

Plus de la moitié (51 %) des femmes interrogées se tournent vers Google lorsqu’il s’agit de s’informer sur un ingrédient en particulier. 22 % le font via les avis en ligne. Enfin, seules 1 % d’entre elles se basent sur la publicité des marques pour se renseigner sur la clean beauty ou les ingrédients présents dans les produits. 

Suzin Wold, SVP Marketing chez Bazaarvoice, commente : « La Journée Mondiale de l’Environnement célèbre la nature, ainsi que les choix environnementaux des consommateurs. Techniquement, le secteur de la beauté suit ses propres normes en matière de produits « clean », mais il est plus difficile pour les distributeurs de trouver un ensemble de critères cohérents qui définiront la « clean beauty » auprès des consommatrices.Celles-ci préfèrent donc se fier à l’avis d’autres femmes, susceptibles de partager des avis en lignes et autres posts sur les réseaux sociaux auxquels elles pourront s’identifier. »

L’impact du Covid-19

La crise sanitaire a quelque peu modifié les comportements d’achat. En effet, les femmes privilégient désormais la disponibilité et le prix comme critères d’achat principaux, plutôt que la qualité et la marque. Toutefois, 68 % des personnes interrogées prennent toujours le temps de lire l’étiquette des ingrédients avant d’effectuer un achat, et 43 % privilégient toujours le cleanpour certains produits. Il est également intéressant de constater que les rituels beauté font partie du top 5 des activités « rassurantes » que pratiquaient les personnes interrogées durant le confinement.

« Le Covid-19 a bouleversé les habitudes d’achat. Par conséquent, il est logique que les femmes préfèrent acheter des articles plus facilement accessibles. Cependant, les produits « clean » ont toujours la cote, et il en va de la responsabilité des marques de donner la possibilité aux consommatrices de faire des choix informés. Une marque capable de communiquer sur les bienfaits de ses produits sur l’environnement gagnera en fidélisation, bien au-delà de la période du Covid, et donnera envie aux adeptes de la « clean beauty » d’en vanter les mérites », conclut Suzin Wold.

Méthodologie

Influenster a recueilli l’opinion de 24 000 femmes à travers son réseau mondial de consommateurs. Les sondages ont été réalisés entre le 13 mars et le 27 avril 2020.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.