Dans sa dernière étude sur le découvert bancaire en France, le comparateur de banques Panoramabanques.com indique que 68 % des Français souhaitent bénéficier d’une autorisation de découvert. Par ailleurs, les frais liés au dépassement de découvert ont augmenté ces deux dernières années et représentent en moyenne 60€ par personne et par an, mais peuvent parfois atteindre jusqu’à 200€ pour les moins raisonnables. Ces chiffres rejoignent ceux de la Banque de France qui estimait l’encours des découverts à 7,6 milliards d’euros en fin d’année dernière.
La période estivale n’arrange pas les choses et est souvent critique pour les portefeuilles entre les soldes et les frais liés aux vacances. Bien que ces dépenses fassent du bien au moral et permettent de se faire plaisir, les vacances peuvent parfois virer au cauchemar financier et la possibilité de joindre son conseiller, même à des milliers de kilomètres, peut s’avérer salvateur.
Olivier Maire, Sales Director France chez Hearsay Social a fait les commentaires suivants :
« Bien que l’été soit généralement synonyme de détente pour les vacanciers, il arrive que des imprévus surviennent et les obligent à débourser des sommes non anticipées qui peuvent provoquer des découverts. Leur montant est susceptible de s’élever davantage pendant cette période estivale, souvent riche en évènements tels que les festivals ou les concerts, mais également propice à la perte ou au vol de sa carte bancaire. En plus de ces fâcheux contretemps, les problèmes liés aux cartes de crédit à l’étranger, comme l’impossibilité de retirer de l’argent auprès des distributeurs locaux ou encore le refus de paiement chez certains marchands, constituent une autre source fréquente d’ennuis.
Alors que le téléphone reste le canal privilégié en cas de difficultés, notamment pour des questions d’authentification et de sécurité, il n’est pas toujours aisé de joindre son établissement bancaire ou agence d’assurance par ce biais. La plupart des gens évitent en effet de passer des appels téléphoniques lorsqu’ils sont à l’étranger en raison de leurs coûts onéreux. En cas d’urgence, cela coûte encore plus cher car les banques et les agences ont tendance à surtaxer les communications. Et pour peu que les clients passent leurs vacances dans un pays où le décalage horaire est important, ce canal sera définitivement proscrit.
Pourtant, les vacanciers qui se retrouvent dans une impasse ont un besoin impératif de contacter quelqu’un dans les plus brefs délais, et c’est tout naturellement qu’ils se tournent alors vers leur conseiller. Encore faut-il que celui-ci soit joignable par d’autres moyens que le téléphone. Les canaux digitaux constituent ainsi une issue de secours dans certains cas épineux : un client à l’étranger en mesure de trouver toutes les informations de contact de son conseiller sur le web pourra par exemple s’enquérir via messagerie instantanée, SMS ou les réseaux sociaux sur les banques auprès desquelles il peut retirer de l’argent. Grâce à ces canaux et à d’autres, tels que le chat ou l’email, le conseiller est plus réactif et capable d’apporter une réponse ou de lancer des procédures qui aideront son client.
Les technologies ont changé notre mode de vie et l’ont facilité à bien des égards, notamment en situation d’urgence. Elles sont alors très utiles lorsqu’il faut rapidement prendre contact et communiquer avec son conseiller bancaire ou son agent d’assurance, en particulier si le client se trouve dans un autre pays – et ce, à moindre coût. Cela n’est possible que si les entreprises équipent leurs forces commerciales de ces outils. Toutefois, les technologies seules ne suffisent pas à assurer un accompagnement de qualité ; c’est grâce au lien privilégié entretenu par le conseiller qu’il sera en mesure de trouver des solutions adéquates répondant le mieux aux besoins du moment de ses clients et pouvant leur éviter des mauvaises surprises. »