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De l’intention à l’action : 5 étapes simples pour intégrer le développement durable dans les secteurs public et privé – Par Henning Ohlsson, Directeur RSE Epson pour l’Europe, le Moyen-Orient et la Russie (EMEAR)

A l’occasion du salon Produrable, Epson présente les résultats d’une étude européenne mandatée auprès du cabinet Quocirca révélant qu’il existe une volonté croissante d’améliorer les pratiques durables mais que plus d’efforts doivent être consentis. Malgré les nombreuses avancées, les secteurs public et privé doivent toujours adopter une approche plus durable dans leur stratégie informatique. Pour augmenter la prise de conscience des avantages du développement durable par les entreprises, des mesures à adopter doivent être présentées. De l’évaluation des pratiques existantes aux choix technologiques les plus judicieux en passant par la consultation d’experts et la mise en œuvre des directives du secteur, l’étude explique que 5 étapes simples peuvent permettre aux entreprises de se rapprocher d’un futur plus durable et plus rentable.

1)    Développer une meilleure compréhension de la consommation d’énergie et des coûts

51 % des entreprises du secteur public mettent actuellement en œuvre une surveillance environnementale et énergétique, proportion qui tombe à 46 % dans le secteur de l’éducation et à 36 % dans le secteur privé.
Dans l’ensemble, les entreprises n’ont pas conscience de l’importance des coûts technologiques. Par conséquent, elles mettent en œuvre des mesures basiques, telles que le recyclage du papier ou l’utilisation d’éclairage à faible consommation d’énergie, plutôt que de se concentrer sur des mesures plus élaborées et plus avantageuses. Par exemple, le passage de la technologie laser à la technologie jet d’encre qui permet aux entreprises de réaliser jusqu’à 96 % d’économies d’énergie, de réduire les émissions de CO2 de 92 %3 et leur production de déchets de 95 %. Les économies d’énergie par rapport aux imprimantes laser sont si élevées que si toutes les entreprises d’Europe occidentale passaient à la technologie jet d’encre, l’énergie économisée serait suffisante pour alimenter au moins 507 000 foyers5.

2)    Demander conseil à de tierces parties

47 % des personnes interrogées dans le secteur de l’éducation disposent d’une ressource dédiée au développement durable, proportion qui tombe à seulement 30 % dans le secteur privé et à 25 % dans le secteur public6.
Bon nombre d’entreprises ne disposent pas de ressource dédiée au développement durable en raison de restrictions budgétaires dans les secteurs public et privé. Et, dans certains cas, cette ressource peut être dédiée à un seul domaine du développement durable, plutôt que de chercher à mettre en œuvre une stratégie globale.
Un partenariat avec une tierce partie durant la phase d’approvisionnement peut aider à sortir des sentiers battus et guider des décisions d’achat visant à acquérir l’équipement informatique le plus adapté. Par exemple, après avoir correctement analysé les volumes d’impression, il peut être avantageux de mettre en œuvre un service MPS où tous les consommables et les volumes d’impression sont pris en charge par un organisme extérieur.

3)    Mettre en œuvre une infrastructure informatique et d’impression économe en énergie

Seulement 26 % des entreprises des secteurs public et privé mettent en œuvre une solution informatique économe en énergie, proportion qui tombe à 14 % dans le secteur de l’éducation6.

Les entreprises peuvent faire davantage d’économies en adoptant des imprimantes jet d’encre économes en énergie, des périphériques multifonctions (MFP) et des pratiques d’impression responsables (par exemple, des règles d’impression, type recto verso). De plus, en combinant les modèles d’impression décentralisée et centralisée (par exemple, en ajoutant une imprimante par groupe de travail), l’impression peut être efficacement surveillée et orientée vers une stratégie de développement durable plus efficace.

Ces changements simples peuvent réduire la consommation d’énergie, éliminer les impressions inutiles et réduire les coûts et la production de déchets. Toutefois, un grand travail reste à faire pour sensibiliser les acteurs aux avantages du développement durable dans l’impression et au gain qu’il peut y avoir sur le chiffre d’affaires.

4)    Prendre en compte l’impact global du cycle de vie lors de prises de décision concernant l’approvisionnement (achat, fonctionnement, maintenance, remplacement, élimination)

56 % du secteur public mettent en œuvre le recyclage du matériel informatique, proportion qui tombe à seulement 36 % dans le secteur privé et à 48 % dans le secteur de l’éducation.
Pour les acheteurs informatiques, l’impact du développement durable peut-être difficile à associer à la technologie utilisée sur le lieu de travail. Beaucoup d’entreprises adoptent l’approche du « jetable » dans de nombreuses technologies, motivée par la nécessité de réduire les coûts à court terme.
Actuellement, les entreprises s’orientent vers une séparation des dépenses d’investissements (Capex) et des budgets de maintenance dans la planification annuelle, ce qui crée un obstacle à la prise de décisions budgétaires globales. Au lieu de cela, les décisions d’achat doivent tenir compte du « coût total de possession », c’est-à-dire le coût total que représente le fait de posséder un produit, ce qui inclut son prix d’achat initial, sa durée de possession, sa consommation d’énergie et toutes les autres dépenses futures, telles que la maintenance et les consommables. Les coûts à court terme peuvent être compensés par des économies à long terme. Contrairement à l’attrait d’un achat initial à faible coût, un achat initial à coût plus élevé, peut être compensé par des économies sur le long terme.

5)    Mettre davantage l’accent sur les directives nationales et de l’Union Européenne

52 % des personnes interrogées dans le secteur de l’éducation considèrent les directives gouvernementales et de la Commission Européenne relatives au développement durable comme obligatoires, proportion qui tombe à 24 % dans le secteur privé et à 40 % dans le secteur public6.
À l’heure actuelle, le développement durable est au premier plan de la scène mondiale et locale. La question de la consommation d’énergie et des déchets est traitée dans les objectifs de développement durable des Nations Unies et les régulateurs européens encouragent un changement dans les comportements des entreprises. Toutefois, bien qu’un grand nombre de ces réglementations soit en fait obligatoires, les entreprises se montrent encore relativement laxistes dans leur mise en œuvre.
Cependant, ces réglementations doivent être utilisées afin d’identifier des domaines dans lesquels des économies peuvent être réalisées. En outre, les réglementations telles que la directive européenne sur l’efficacité énergétique et, dans le secteur public, le guide relatif aux marchés publics écologiques (Green Public Procurement, GPP) de la Commission Européenne, sont entrées en vigueur dans toute l’Europe.

Consultez le Livre Blanc « Secteur public : le développement durable en action ».

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.