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Quel impact le covid-19 va-t-il avoir sur le recrutement de talents tech internationaux ?

63 % des entreprises n’embaucheront pas de « talents tech » pour cette rentrée 2020
Frein N°1 : 68 % ont trop de difficultés pour les attirer en France

56 % recherchent des postes de management de projet, 47 % de maintenance et 44 % des développeurs

La rareté des talents oblige 67 % des entreprises à recruter à l’international

78 % des sociétés avouent avoir des difficultés pour recruter des talents tech internationaux en France

Les talents tech sont moins nombreux à postuler en France depuis le covid-19 pour 95 % des entreprises

Pour 52 % des sociétés, la FrenchTech possède tous les atouts pour séduire les talents tech internationaux

Avec l’épidémie mondiale et l’annulation de la délivrance des visas dans certains pays pour les salariés qualifiés de la tech, quel sera l’impact pour le recrutement des talents tech internationaux lors de cette rentrée 2020 ? SettleSweet, l’acteur français référent spécialisé dans l’accompagnement à la recherche de logement et l’aide à l’installation des salariés en mobilité géographique, dévoile les résultats d’une enquête menée auprès de 2 167 dirigeants et professionnels.

*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 2 167 professionnels et dirigeants répartis sur l’ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France durant la période du 23 juillet au 20 août 2020.

Nombre de salariés des entreprises interrogées : Moins de 10 personnes : 27%, entre 10 et 50 personnes : 26%, entre 50 et 100 personnes : 15%, entre 100 et 500 personnes : 16%, entre 500 et 1 000 personnes : 5%, entre 1 000 et 5 000 personnes : 7%, plus de 5 000 personnes : 4%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.

« Lorsque Donald Trump a gelé les visas de travail aux US, nous nous sommes posés la question si le secteur tech français allait pouvoir en profiter pour embaucher des talents obligés de rester en France. Avec l’attractivité du secteur tech français et l’opportunité de séduire des talentstech incapables d’aller travailler aux US, la FrenchTech a un coup à jouer. Le nombre de salariés étrangers hors UE qui viennent s’installer en France a quasiment triplé en trois ans, notamment grâce à la mise en place du French Tech Visa. La rentrée peut être l’occasion d’accélérer l’attrait de la France auprès des cerveaux internationaux », a commenté Guillaume Seiler, CEO et cofondateur de Settlesweet.

Une rentrée sans embauche ?

Force est de constater que le contexte actuel ne semble pas favorable au recrutement de profils technologiques internationaux. En effet, plus de 63 % des entreprises interrogées avouent qu’elles ne prévoient pas d’embaucher des personnes qualifiées de « talents tech » internationaux pour cette rentrée 2020.

Pour quelles raisons les entreprises ne recrutent pas ?

Parmi toutes les raisons pouvant être évoquées, afin d’expliquer l’absence de recrutements de talents technologiques internationaux, trois facteurs sont cités : 68 % éprouvent trop de difficultés pour les attirer en France, 61 % ne prévoient plus aucun recrutement cette année et 57 % sont freinés par les démarches administratives.

Ce parcours du combattant révèle que 56 % des entreprises n’ont effectué aucun recrutement cette année de talents tech internationaux et seulement 28 % ont embauché de 1 à 5 personnes en 2020.

Les raisons des entreprises qui recrutent

Pour les 37 % des sociétés qui ont prévu de recruter cette année, trois fonctions sortent du lot : 56 % recherchent des postes de management de projet, 47 % des postes dédiés à la maintenance et 44 % des développeurs.

Pour ces entreprises, la rareté des talents en France est un fait à plus de 67 %. Le coût du travail est également un facteur clé pour 55 % des répondants. Enfin, 42 % des entreprises qui recrutent des talents tech internationaux souhaitent développer leur entreprise à l’étranger.

Malgré cette volonté de recrutement, l’année 2020 risque d’être relativement calme puisque 63 % des entreprises qui recrutent n’ont prévues aucune embauche d’ici la fin de l’année et seulement 28 % espèrent la création de 1 à 5 postes.

Des recrutements compliqués

Que ce soit dans le contexte difficile lié au coronavirus ou pas, les entreprises française éprouvent énormément de freins pour recruter à l’international. En effet,  78 % des entreprises avouent avoir des difficultés pour recruter des talents tech internationaux en France.

Cependant, la crise sanitaire semble être l’un des facteurs les plus aggravants de cette problématique de recrutement. Ainsi, plus de 95 % des sociétés déclarent avoir le sentiment que les talents tech internationaux sont moins nombreux à postuler en France depuis l’épidémie de covid-19.

Comment les attirer ?

Beaucoup de moyens existent pour augmenter l’attraction d’une entreprise mais actuellement certains choix sont prônés par les sociétés françaises. Ainsi 85 % mettent en avant une forte flexibilité sur le travail à distance et 81 % misent sur la qualité de vie au travail. Le troisième axe concerne le fait de se différencier de la concurrence à plus de 77 %.

FrenchTech : peut mieux faire ?

A la question « Pensez-vous que la FrenchTech possède tous les atouts pour séduire les talents tech internationaux ? », plus de 52 % des entreprises interrogées répondent « Oui ». Une prise de position ferme qui exprime clairement une forte attractivité mais également un besoin de développer davantage de services afin de promouvoir encore davantage la France auprès des cerveaux étrangers.

 

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.