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Emarsys et GoodData mesurent l’impact du Covid-19 sur les ventes en ligne

Le lancement de l’outil mondial ccinsight apporte des éclairages précieux sur les forces et faiblesses du secteur du e-commerce, à l’international. En France, les ventes en ligne concernant la mode, la maison/DIY et le secteur sportif ne connaissent pas vraiment la crise. Sur tous ces secteurs, les commandes adressées aux pure players web bondissent de 95 % dans l’Hexagone.

Si l’on compare la France, le Royaume-Uni, les États-Unis ou encore l’Allemagne grâce à l’outil comparatif mondial ccinsigt, force est de constater que les performances hexagonales sont très honorables, malgré la crise.

L’outil Covid Commerce Insight (ccinsight) compare l’évolution des transactions commerciales en ligne en volume (quantité des transactions) et en valeur (revenu issu des transactions) en mesurant les performances de pure players digitaux et des magasins physiques détenant des points de vente en ligne.

Tous secteurs confondus (mode, maison et DIY, sport), les commerçants (magasins physiques ayant un point de vente digital) présents en France connaissent la meilleure performance avec un pic de croissance des revenus générés par les transactions commerciales à + 109 % mi-avril. En comparaison, les performances se portent à + 76 % au Royaume-Uni, + 73 % aux États-Unis et + 42 % en Allemagne.

S’agissant des performances des pure players digitaux sur ces quatre pays, elles sont en hausse régulière de puis le 6 avril, et aux dernières nouvelles la France enregistre une augmentation de 75 % des revenus générés par les transactions.

Si l’on regarde le temps long (les chiffres sont suivis depuis début janvier), les commandes et le revenu généré dans ces quatre pays repartent à la hausse depuis début avril.

En France, les voyants sont plutôt au vert et les commandes adressées aux pure players web comme aux retailers s’améliorent sur les trois secteurs. Seules, les marques physiques du domaine de la mode enregistrent une baisse des commandes de 42 % depuis une semaine.

Du côté des BRICS, en revanche, les voyants sont plutôt au rouge à l’exception de la Russie qui tire son épingle du jeu avec + 47 % de commandes adressées au retailers. Chine et Inde accusent des baisses sensibles en revanche : – 41 % de commandes adressées à Beijing sur la première quinzaine d’avril par exemple. Et une baisse de 65 % des revenus engrangés par les pure-players web chinois. La crise semble frapper plus durement l’usine du monde que les acteurs occidentaux.

Le projet Covid Commerce Insight (ccinsight) est lancé par deux entreprises de la tech, Emarsys et GoodData pour aider chefs d’entreprise, économistes et décisionnaires à tirer des enseignements et anticiper l’après-crise. En ayant à l’esprit qu’une fois la crise sanitaire passée, c’est bien la crise économique qui guette.

Pierre Dunoyer de Segonzac, Country Manager France chez Emarsys, commente : « Emarsys et GoodData sont très heureux d’avoir mis au point cet outil comparatif, et sommes également soucieux d’apporter une contribution à la bonne compréhension des impacts de la crise sur nos économiesFaciliter la prise de décision et la visibilité sur les secteurs touchés permettra de mieux gérer l’après-Covid. Certes, le report sur des activités de e-commerce n’est pas à la portée de toutes les marques et distributeurs, mais l’aide du commerce en ligne est non-négligeable et mérite d’être soulignée. »

Plus d’un milliard d’interactions clients et 400 millions de transactions sont analysées, secteur par secteur, dans 120 pays. Le nombre de commandes effectuées en ligne et la valeur monétaire des transactions sont mesurés, notamment auprès des 2 500 entreprises clientes d’Emarsys.

Données récoltées depuis janvier 2020 – analyse sur un échantillon du 6 au 19 avril 2020.

Pour en savoir plus sur ccinsight ou pour collaborer directement sur le projet, rendez-vous surhttps://ccinsight.org/

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.