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La lutte contre les avis truqués sur Internet dans le collimateur des institutions européennes… et des acteurs du secteur !

Suite à une initiative de la Commission européenne du mois d’avril 2018, le Parlement européen discute actuellement d’un texte visant à lutter contre les avis truqués sur Internet : le texte fait pour l’instant l’objet de débats préparatoires et doit encore être voté par l’ensemble des institutions européennes.

Voilà qui va dans le sens de l’action des acteurs du secteur de la gestion du « Contenu Généré par les Consommateurs » (CGC) – c’est-à-dire les avis clients et notations étoilées, questions-réponses et contenus visuels (photos, vidéos) dans lesquels les consommateurs expriment leur(s) retour(s) sur les produits achetés – acteurs qui œuvrent pour ne diffuser que des contenus, vérifiés, sur le Net. 

Bénéficier d’avis authentiques et non truqués sur les produits, ne pas se laisser berner par des retour clients aguicheurs et trop positifs pour être vrais, sanctionner les acteurs qui polluent les sites de leurs concurrents en postant des avis négatifs, la Commission européenne est en alerte sur tous ces sujets.

Elle souhaiterait que l’authenticité des avis soit désormais contrôlée de près. Les robots qui postent des avis doivent être détectés. Les politiques de modération des avis  par les entreprises devront bientôt être particulièrement rigoureuses et sérieuses, faute de quoi, des sanctions pourraient être appliquées, atteignant jusqu’à 4 % du chiffres d’affaires annuel.

Les sites qui proposent la vente de faux avis comme Achetez-des-avis-positifs.com ou Achetetezdesavis.com seront donc directement dans le collimateur de Bruxelles.

Benjamin Dunkel, Head of Solution Consulting & Retail Acquisition, EMEA chez Bazaarvoice, se félicite de cette prise de conscience au niveau européen :

« Les discussions actuelles au niveau du Parlement européen et entre les institutions communautaires reflètent nos préoccupations quotidiennes chez Bazaarvoice. Nous avons depuis très longtemps intégré ces exigences en termes de sérieux et d’authenticité des retours produits, nous saisissons effectivement la mine d’or qu’ils représentent pour le secteur du commerce et e-commerce. En effet, selon une enquête Bazaarvoice, 80 % des consommateurs estiment que le CGC facilite la découverte concrète de produits qu’on leur propose. 48 % des consommateurs britanniques estiment que le CGC est aussi important que les recommandations de proches, notamment sur le secteur du commerce alimentaire. Et en France, 69 % estiment que le CGC leur inspire davantage confiance que les posts des influenceurs. Le CGC fait donc l’objet de toute les attentions, on peut parler de ruée vers l’or du CGC. »

 « Pour assurer la qualité des contenus », reprend Benjamin Dunkel, « nous associons technologie et intervention humaine pour passer finement en revue l’ensemble des retours produits dans notre processus de modération, avant de les réinjecter dans le parcours d’achat des consommateurs. Chacun des modérateurs Bazaarvoice ne peut modérer que dans son langage maternel pour bien comprendre les finesses du langage, l’ironie et le sarcasme. Les modérateurs ne peuvent travailler que 6 heures d’affilée pour bien rester alertes. La protection des consommateurs européens contre les faux avis est donc notre absolue priorité. »

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.