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Cinq pistes pour améliorer la gestion de l’information dans le secteur financier – M-Files

Les banques et les compagnies d’assurance se retrouvent actuellement au milieu d’une transformation digitale rythmée par l’apparition d’une série de systèmes convergents et disruptifs qui bouleversent leur fonctionnement. Ces systèmes et processus nouveaux rendent l’innovation particulièrement difficile. A mesure que les nouvelles technologies se multiplient, les attentes des utilisateurs augmentent également, au même titre qu’apparaissent de nouveaux concurrents. Cette accumulation en chaine donne du fil à retordre à beaucoup d’entreprises qui ont du mal à mener à bien leur transformation digitale, bien que leur croissance future en dépende fortement. 

Plusieurs situations rendent les choses difficiles pour les institutions financières qui se heurtent simultanément à plusieurs problèmes susceptibles de les freiner. Par exemple, les systèmes de gestion de l’information basés sur des systèmes hérités (legacy systems) ont mis plusieurs années à se construire et à fonctionner correctement. Les activités de fusions et d’acquisitions ont été mises en place suite à la crise financière de 2008 et reposent sur des défis complexes d’intégration et de rationalisation entre plusieurs systèmes anciens (appelés communément legacy), et bien souvent incompatibles avec ceux d’autres entreprises. Car répartie en processus référentiels, la gestion de l’information se base sur le lieu où se trouvent les informations plutôt que leur nature. Cela peut poser un problème avec les exigences réglementaires qui s’accroissent et réclament une gestion de l’information par règles plutôt que par individus. D’ailleurs, de nombreuses FinTech recueillent des informations utiles au sein d’acteurs existants, afin de surpasser leurs approches technologiques et ainsi en développer des plus modernes. De plus, l’apparition d’une nouvelle génération de clients dans la banque et l’assurance que l’on nomme les « digital natives » sont en attente de pratiques et d’offres de services bien différentes de celles proposées aux clients des générations précédentes.

Afin de ne pas sombrer dans une course effrénée sans résultats, M-Files, spécialiste de la gestion de l’information, a listé les cinq points d’amélioration et de réflexion à mettre en place par les institutions bancaires et d’assurance, pour ne pas être confrontés à un chaos informationnel susceptible de retarder leur transformation numérique et leurs nouveaux objectifs d’innovation :

  1. La stratégie de gestion de l’information a besoin d’être modernisée pour répondre aux nouvelles préoccupations.Afin de pouvoir réussir dans cette voie, les services bancaires et d’assurance vont devoir repenser la manière dont leurs systèmes fonctionnent. Bien qu’il s’agisse d’une nouvelle façon de penser la gestion de l’information, 10 ans après l’avoir rebâti, c’est la seule manière de pouvoir prendre le train en route de la transformation numérique. 
  1. La numérisation et la standardisation des intrants d’entreprise sont l’un des principaux freins à la transformation numérique et c’est la raison pour laquelle ces entreprises ne peuvent plus remettre à plus tard la refonte de leurs systèmes.
  1. Réorienter les effectifs actuels pour qu’ils s’axent davantage sur la collaboration et l’inclusion, pour ne pas voir leur modèle d’affaires sérieusement perturbés au cours des deux prochaines années. Il s’agit simplement de maximiser la productivité et l’efficacité des travailleurs et leur savoir et ainsi recentrer leurs efforts sur un travail qui offre une plus grande valeur.
  1. Travailler sur un processus d’intégration simplifié des solutions intelligentes de gestion de l’information vers des applications métier de base, et cela grâce à des services de contenu qui peuvent être adaptés aux besoins d’un processus particulier. Il s’agit d’un gros chantier pour les banques et les compagnies d’assurance qui doivent désormais redéfinir leurs processus métier autour de l’expérience client, alors que la majorité du contenu non structuré et des informations utilisées dans les systèmes d’entreprises sont stockés au sein des systèmes d’entreprise plutôt que dans un système de gestion de contenu.
  1. Organiser le contenu en fonction de ce qu’il est plutôt que de l’endroit où il est stocké. Les anciens systèmes de gestion de contenu visaient à convaincre les salariés de ranger leurs documents dans le « bon » référentiel et de s’assurer qu’ils attribuaient en cours de route les métadonnées appropriées. Pour que cette transformation s’opère sans accroc, il faut attribuer automatiquement les métadonnées nécessaires à la création d’un cadre pour les futures applications d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, c’est-à-dire les futurs piliers de la transformation business.
Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.