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Transformation digitale du secteur de la construction : l’ERP et le Big Data sont les principaux postes d’investissement des entreprises

IFS, l’éditeur de solutions de gestion, présente les résultats consacrés au secteur de la construction dans son étude « Digital Change Survey”. Celle-ci montre que l’amélioration de l’efficacité des processus guident les entreprises de la construction dans le choix des technologies adéquates pour mener leur transformation digitale.

L’étude met en évidence que le secteur de la construction, de l’ingénierie et infrastructures se caractérise par la réalisation de projets uniques qui peuvent être livrés par des groupements d’entreprises ou des sous-traitants travaillant en collaboration. Cela génére des flux de trésorerie complexes, parfois imprévisibiles et serrés. Par conséquent, les entreprises se retrouvent souvent dans des situations financières difficiles. Les pressions pour livrer des projets dans des délais de plus en plus réduits, à des coûts de plus en plus faibles et de plus en plus qualitatifs se retrouvent partout. La concurrence étrangère et les acteurs dont le cœur de métier n’est pas la construction tels que les gestionnaires d’actifs apportent une contrainte supplémentaire aux entreprises. Par conséquent, tous les avantages concurrentiels possibles doivent être identifiés et exploités. La transformation digitale, dans ce contexte, joue un rôle crucial.

ERP et Big Data, technologies clés pour la recherche de l’efficacité

Il ressort de l’étude que le principal moteur de la transformation digitale pour les entreprises de la construction est l’amélioration de l’efficacité des processus (44%), suivi par l’optimisation des reporting et de la prise de décision (39%). Les outils ERP sont à 46% cités comme le premier poste d’investissement, ce qui montre le besoin de ces entreprises de centraliser leurs données et d’avoir une meilleure gestion de celles-ci en interne. Viennent ensuite le big data & analytics (45%) puis les technologies IaaS (Infrastructure as a Service – 37%).

39% des entreprises de la construction se considèrent comme “avancées” d’un point de vue numérique. Cependant ce niveau varie considérablement selon la taille de l’entreprise. En effet, plus d’un cinquième (21%) des plus grands entreprises (dont le chiffre d’affaires dépassent les 25 milliards de dollars) estiment qu’elles ont déployés les moyens nécessaires pour tirer parti des bénéfices de la transformation digitale alors que ce chiffre n’atteint que 11% parmi les entreprises les plus petites (dont le chiffre d’affaires est compris entre 1 et 4 milliards de dollars).

« Les entreprises du secteur de la construction reconnaissent que pour améliorer leur efficacité, elles doivent proposer des services qui gèrent le cycle de vie total des actifs, plutôt qu’uniquement une offre de construction », commente Kenny Ingram, Directeur Construction & Contracting chez IFS. « Cela signifie qu’elles doivent s’appuyer sur des outils pour surveiller et quantifier en temps réel la performance des actifs livrés. Des technologies telles que le big data & analytics ou les solutions ERP offrent des plateformes de gestion de données puissantes qui répondent à ce type de besoins et qui peuvent être utilisées pour dégager des sources de revenus supplémentaires une fois les actifs livrés. »

Peu d’entreprises utilisent pleinement le potentiel de l’analyse des données

Selon l’étude, tirer parti de l’analyse des données est vital pour la réussite des entreprises de la construction. Les outils de big data & analytics permettent d’analyser de manière détaillée de grands volumes de données pour aider les collaborateurs à comprendre comment utiliser au mieux un actif en fonction de sa conception, de sa construction, de ses performances ou des éventuels points d’échec. Cependant, il reste un long chemin à parcourir. En effet, bien que 69% des entreprises s’appuient sur l’analyse des données, seulement 17% en tirent un avantage compétitif (et 24% pour les entreprises les plus grandes).

Relever le défi de la pénurie de talents

A mesure que les processus et les infrastructures se digitalisent, ceux-ci sont naturellement de plus en plus exposés à des cybermenaces. C’est pourquoi la cybersécurité est le domaine où elles sont le plus en demande de compétences (37%) suivi par la business intelligence (33%). Les entreprises réagissent à cette pénurie en renforcant les compétences en interne (55%), en recrutant de nouveaux talents (41%) et, enfin, en investissant dans des technologies et ressources digitales (59%).

Vers une plus grande collaboration

Les répondants estiment à 3,5, sur une échelle de 1 à 5, l’intégration et l’exploitation des données entre les différentes parties prenantes – ce qui n’est pas satisfaisant. Cependant, il existe une volonté considérable d’une plus grande collaboration malgré la complexité supplémentaire venant de la multitude de sous-traitants et des nombreuses joint-ventures que l’on observe dans ce secteur. Près des trois quarts (72%) des répondants affirment ainsi que « la nécessité d’un rapprochement manuel entre les systèmes d’informations de gestion (SIG) a un impact négatif sur leurs activités. »

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.