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Des jeunes travailleurs optimistes quant à leur carrière et positifs vis à vis de la technologie… sauf en France – Etude Infosys

Une étude d’Infosys révèle les disparités concernant les perspectives de la jeunesse entre les pays émergents et développés, dans un monde confronté à la Quatrième Révolution Industrielle ou Industrie du futur. En comparaison avec les autres pays interviewés, 76 % des jeunes travailleurs français pensent que leurs perspectives d’emplois sont pires que celles de la génération de leurs parents.

 Infosys, leader dans les domaines du conseil, des technologies de l’information, de l’ingénierie et des services nouvelle génération, révèle les résultats d’une étude mettant en lumière la vision d’une génération positive vis-à-vis de la technologie, divisée économiquement à propos de leurs chances de carrières et insatisfaits par leur système d’éducation actuel.

Cette étude, intitulée “Amplifying Human Potential : Education and Skills for the Fourth Industrial Revolution”, commandée par Infosys et réalisée par l’agence de recherche indépendante Future Fondation, a sondé 1 000* jeunes âgés de 16 à 25 ans dans 9 pays (Australie, Brésil, Chine, France, Allemagne, Inde, Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les Etats-Unis).

Dans l’ensemble, alors que la jeunesse de ces différents pays a saisi l‘impact de la technologie dans leurs carrières et le besoin de progresser de manière continue dans leurs compétences, il y a une forte disparité entre les pays émergents et développés sur la toute confiance dans les technologies et les opportunités de carrières.

Les chiffres clés de l’étude : 

  • Une reconnaissance de l’importance de la technologie : la majorité des répondants reconnaissent le rôle prépondérant des compétences technologiques dans le développement de carrières tant dans les pays émergents (74 % en Inde et 71 % en Chine) que dans les pays développés (60 % en France et 59 % au Royaume-Uni), déclarant que l’informatique est un outil clé pour l’éducation.
  • Des inquiétudes concernant les compétences technologiques et la confiance : dans des économies émergentes comme la Chine et le Brésil, 68 % des répondants craignent qu’un manque de compétences technologiques rende difficile leur progression de carrière. Cette crainte motive la recherche constante de compétences technologiques dont ils ont besoin.  A ce jour, 78 % des répondants au Brésil et en Inde sont convaincus qu’ils disposent des atouts nécessaires pour mener une carrière couronnée de succès. En revanche, ce ressenti est plus faible dans les pays développés (53 % en France et 51 % en Australie).
  • Les compétences et connaissances technologiques augmentent dans les marchés émergents : Les données montrent un grand écart de connaissances technologiques entre les économies émergentes et développées. On observe ainsi un écart de 30 % entre les jeunes hommes indiens (81 %) et leurs homologues américains (51 %). Parmi les femmes interrogées, l’écart est de 28 % entre l’Inde (70 %) et les Etats-Unis (42 %), et de 37 % avec la Royaume-Uni (33 %)
  • La pression quant aux opportunités d’emploi : dans les économies développées, les plus jeunes travailleurs ressentent cette pression aigüe à trouver un emploi bien payé. Selon l’étude, 76 % des jeunes travailleurs en France pensent que leurs perspectives d’emplois sont pires que celles de la génération de leurs parents. Ceci est en contraste frappant avec les interrogés des économies émergentes où seule une minorité de jeunes (49 % en Inde), pensent que leurs opportunités d’emplois sont pires que celles des générations précédentes.

Les données révèlent également que la disparité de maturité technologique entre les pays émergents et développés est liée aux stratégies d’enseignement, d’emploi et d’économie plus anciennes des pays développés. Les économies émergentes interrogées ont moins d’inertie institutionnelle à combattre, s’étant engagées dans leur essor économique plus récemment, et ont par conséquent une approche plus flexible à l’égard d’une technologie émergente. Les marchés émergents ont également accéléré leurs investissements dans l’éducation, soutenus par la croissance économique.

  • Capacités des systèmes d’éducation existants : aux Etats-Unis, 45 % des personnes interrogées considèrent que leur formation académique, assez voire très ancienne,  échoue à soutenir leurs objectifs de carrière, comparativement à 37 % en Chine. Au Royaume-Uni et en Australie, 77 % ont dû apprendre de nouvelles compétences par eux-mêmes afin d’être opérationnels dans leur travail, puisque leur éducation scolaire ou universitaire ne les avait pas préparés pour leur poste de travail, comparativement à l’Inde (66 %).

Les salariés de demain comprennent également que, comme la technologie entraîne la suppression de plus en plus de tâches quotidiennes ou ordinaires, ils auront besoin de poursuivre leur apprentissage pour développer de nouvelles compétences et se concentrer sur les compétences générales ou non techniques, par rapport aux ordinateurs qui ne pourront pas avoir ces types d’expertise. 

  • L’apprentissage tout au long de la vie : 78 % des répondants au Brésil et 65 % en Chine sont prêts à se reconvertir si besoin. Environ 80 % des jeunes de tous les pays s’accordent à dire que le développement continu des compétences est essentiel pour réussir au travail.
  • La nécessité de développer les compétences personnelles ou « soft skills » : Dans tous les pays interrogés, la communication, la capacité à nouer des relations et à résoudre des problèmes jouent un rôle prépondérant dans les environnements de travail modernes à dominance technologique. Si la réussite académique est prioritaire pour 50 % des répondants en Afrique du Sud et 36 % en Allemagne, les compétences en matière de communication et de résolution des problèmes, ainsi que la formation continue sont encore plus appréciées. Les compétences en communication se situent à 86 % en Australie, 79 % au Brésil, tandis que l’apprentissage continu sur le lieu de travail obtient 85 % des suffrages au Brésil et 76 % en Allemagne.

Enfin, l’étude a démontré que la sécurité de l’emploi était importante pour les jeunes d’aujourd’hui, la majorité d’entre eux n’étant pas motivée par un poste dans des start-ups volatiles. Beaucoup, en particulier dans les économies développées, sont réticents à l’idée de lancer leurs propres entreprises. Au lieu de cela, ils préfèrent se faire employer par les grandes et moyennes entreprises existantes. De plus l’écart entre les sexes dans les carrières scientifiques, technologiques, en ingénierie et en mathématiques (STEM) reste répandu, mais ce phénomène est beaucoup plus frappant dans les pays développés que dans les pays en développement.

  • Un écart non résolu entre les sexes concernant les compétences technologiques : Les jeunes hommes des neufs pays couverts par l’étude ont vraisemblablement plus de connaissance informatique et l’envie d’accroître ces connaissances que les jeunes femmes. Au sein de marchés émergents comme l’Inde (81 % pour les hommes et 70 % pour les femmes) et la Chine (68 % pour les hommes et 59 % pour les femmes), ainsi qu’aux Etats-Unis (51 % pour les hommes et 42 % pour les femmes), ce fossé est beaucoup moins prononcé. Rappelons que les interrogés des économies émergentes ont une perception plus élevée de leurs niveaux de compétences. Par opposition, dans d’autres pays comme la France (49 % pour les hommes et 24 % pour les femmes), l’Allemagne (49 % pour les hommes et 26 % pour les femmes) et le Royaume-Uni (62 % pour les hommes et 33 % pour les femmes), le fossé de compétence technologique entre les sexes est nettement plus net.

Les jeunes sont conscients du fait que la quatrième révolution industrielle va bousculer le marché du travail : de l’Internet des objets et du Big Data à des environnements de travail complètement transformés par l’automatisation, l’intelligence artificielle et autres technologies similaires. Ils comprennent bien qu’ils doivent rester agiles, ouverts à l’apprentissage et capables de fonctionner dans un environnement mondialisé pour se construire une carrière sur le long terme.

Dr Vishal Sikka, CEO d’Infosys, déclare : « La jeune génération à travers le monde peut s’apercevoir que les nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, leur permettront de repenser les possibilités de la créativité humaine, de l’innovation et de la productivité. Afin de donner à ces jeunes gens les moyens de prospérer dans cette grande transformation numérique, nos systèmes éducatifs doivent se moderniser pour embrasser cette réalité en se concentrant sur l’apprentissage continu, l’expérimentation et l’esprit d’analyse. Ils doivent également leur apporter une formation plus précoce et plus solide dans les sciences et les technologies informatiques. Chacun d’entre nous peut repenser des prérequis, créer et innover, mais nos systèmes éducatifs doivent inculquer de nouvelles façons de penser, comme entre autres savoir trouver les problèmes les plus importants à résoudre, travailler avec des groupes de personnes variés et apprendre de ses échecs. Cela permettra à chacun d’entre nous de trouver un sens et une motivation à son travail ».

Pour plus d’informations et pour obtenir une copie complète de l’étude, veuillez visiter : www.infosys.com/humanpotential

* 700 répondants en Afrique du Sud

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.