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Une nouvelle étude montre que les entreprises ne sont pas prêtes pour les migrations applicatives massives qui sont désormais la norme

L’étude, portant sur la gestion des applications et de leur utilisation, révèle que le manque de préparation et de capacité d’automatisation représente un risque pour les entreprises

Les migrations logicielles sont désormais permanentes et sont devenues la norme – et les DSI ne sont pas équipés pour les gérer correctement. C’est la conclusion d’une nouvelle étude menée par IDC pour le compte de Flexera Software sur le thème de l’« Application Usage Management ». L’étude se base sur les réponses de 750 professionnels composés de revendeurs logiciels, de fabricants d’appareils connectés et d’entreprises utilisatrices, et couvre tous les aspects de la gestion du cycle de vie des licences logicielles. Première à être consacrée au sujet de l’« Application Readiness » dans le cadre des migrations d’applications, l’étude révèle que, tandis que les projets de migration massive – tels que la migration de Windows XP vers Windows 7 – sont toujours à l’œuvre, la prochaine vague – la virtualisation – prend de l’ampleur et place les entreprises en situation de risque important en raison de coûts accrus, de budgets réduits et de problèmes d’erreurs et de délais.

Les projets à l’œuvre aujourd’hui : Windows 7 et Virtualisation

Selon l’étude, les entreprises sont toujours en train de travailler à l’implémentation de Windows 7, avec en ligne de mire le 8 avril 2014, date à laquelle cessera le support de Microsoft Windows XP. 28% des professionnels interrogés doivent encore mener à bien la migration de plus de la moitié de leurs applications vers Windows 7. Seuls 3,7% des professionnels interrogés prévoient de migrer directement sur Windows 8.

Parallèlement, les entreprises commencent également à se lancer dans des projets de migration de leurs postes de travail et de leurs applications dans des environnements virtualisés. Selon l’étude, les projets de VDI (Virtual Desktop Infrastructure, ou virtualisation des postes de travail) prennent de plus en plus d’ampleur : 20% des entreprises prévoient de virtualiser 26 à 100% de leurs postes de travail au cours des 12 à 24 prochains mois. S’ajoutent à cela 23% des entreprises qui prévoient de virtualiser 11 à 25% de leurs postes de travail au cours de la même période.

28% des professionnels interrogés prévoient de virtualiser 26 à 100% de leurs applications au cours des 12 à 24 prochains mois ; et 23% prévoient de virtualiser 11 à 25% de leurs applications au cours de la même période. Les données de l’étude relatives aux applications mobiles, qui seront rendues publiques prochainement, suggèrent que les projets de migrations vers des applications mobiles sont également en train de monter en puissance et vont s’ajouter aux enjeux liées à l’Application Readiness, et ce alors que les projets Windows 7 et de virtualisation sont toujours en cours.

L’Application Readiness n’est pas assez automatisée pour s’adapter aux évolutions quasi permanentes

Les meilleures pratiques en matière d’Application Readiness pour les déploiements logiciels suggèrent aux professionnels de suivre 6 étapes et processus principaux :

  1. Identifier les applications utilisées
  2. Rationaliser les applications afin d’éliminer les logiciels non-utilisés avant la migration
  3. Etablir la compatibilité avec l’environnement cible
  4. Planifier la migration
  5. Régler les problèmes de compatibilité et définir les packages logiciels
  6. Intégrer les applications dans un système de déploiement ou dans un app store d’entreprise

Selon l’étude, même si les entreprises ont progressé sur la mise en place de l’automatisation de l’Application Readiness, la majorité ne s’y est pas encore attelée ou ne l’a pas encore planifiée. Seules 30% des entreprises interrogées sont en train d’automatiser ou ont planifié l’automatisation des six grands processus d’Application Readiness. Le niveau d’automatisation qui est, à ce jour, le plus atteint par les entreprises – 22% d’entre elles sont dans ce cas – est celui de l’identification des applications utilisées (processus n°1). Le niveau d’automatisation qui est, à ce jour, le moins atteint par les entreprises – 14,5% d’entre elles – est celui de la résolution des problèmes de compatibilité et de définition des packages (processus n°5). Parallèlement à ces indications, près de 20% des professionnels interrogés déclarent ne pas prévoir d’automatiser les processus n°3 (18,9%), le processus n°5 (19,5%) et le processus n°6 (19,5%).

« La propagation des environnements IT hétérogènes et la complexité croissante des modèles de licences logicielles se traduisent par des défis importants pour les responsables IT en termes de gestion des applications tout au long de leur cycle de vie. D’autant plus s’ils doivent composer avec des contraintes budgétaires. Le fait de s’appuyer sur des processus manuels pour s’assurer d’une utilisation correcte des logiciels est généralement source de travail et de coûts supplémentaires pour les entreprises qui sont déjà dans une situation IT complexe », commente Robert Young, analyste spécialisé dans les solutions de gestion des systèmes d’entreprise chez IDC. « De plus, les processus manuels pour la gestion des actifs logiciels peuvent être une grande source d’erreurs et provoquer une utilisation impropre des applications, un suréquipement (ou au contraire un sous-équipement) de licences, ou encore des problèmes de conformité en cas de contrôle des éditeurs. Ces écueils peuvent avoir un impact significatif sur la productivité des utilisateurs et sur les revenus de l’entreprise. En automatisant les processus de gestion du cycle de vie des applications, les responsables IT peuvent réduire les risques et coûts qui peuvent découler d’approches de gestion des actifs logiciels inefficaces, et se consacrer davantage sur l’implémentation des applications qui apportent de la valeur à l’entreprise. »

« Entre les projets majeurs de migrations, comme Windows 7 et la virtualisation, et les mises à jour quotidiennes des applications, les corrections de bugs et les patchs, environ 30% des applications d’une entreprise changent chaque année. Exploiter les meilleures pratiques d’Application Readiness en matière de poste de travail, datacenter et appareils mobiles est essentiel pour s’assurer que les entreprises ont une connaissance précise et fiable des applications sur lesquelles reposent leurs activités », commente Maureen Polte, vice-présidente en charge de la gestion des produits chez Flexera Software. « Peu d’équipes IT disposent de ressources suffisantes pour garantir une Application Readiness continue avec des processus manuels. L’automatisation permet à ces équipes de tester et traiter automatiquement la majorité des applications, leur permettant de concentrer leurs moyens sur la petite minorité restante de cas qui requièrent du temps et de l’attention. »

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

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Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.