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Focus sur l’e-payment dans le cadre du salon CARTES SECURE CONNEXIONS 2014

  • Un marché en croissance : le paiement par carte s’est accéléré avec un volume de transactions progressant de près de 16% pour les cartes de débit et de plus de 12% pour les cartes de crédit
  • Total des transactions par carte: près de 200 milliards dans le monde en 2014
  • Le paiement mobile (m-Payment) : en progression de près de 60% par an Source : World Payment Report 2013.

Les enjeux du secteur e-payment

La carte à puce : grande gagnante !

La migration EMV se poursuit et le nombre de cartes de débit et de crédit continuent à progresser partout dans le monde. Les principales attentes des porteurs de cartes sont : la facilité d’usage, la protection des données personnelles, la rapidité et la fiabilité des transactions.

Ainsi, les Cartes demeurent aujourd’hui le principal moyen de paiement dans le monde. Mais le paysage de la finance et du paiement connaît cependant une forte évolution en rencontrant de nouveaux défis.

Les porteurs de cartes se montrant de plus en plus exigeants, les commerçants, les émetteurs et acquéreurs de transactions doivent aujourd’hui adopter de nouvelles technologies susceptibles de les satisfaire.

L’explosion du m-Payment : la révolution majeure du secteur

Les grands réseaux comme Visa ou MasterCard commencent à faire migrer leurs solutions sur le paiement sans contact à partir d’un mobile. Trois facteurs soutiennent la progression des transactions électroniques appliquées au paiement :

  • la pénétration croissante des smartphones et d’Internet
  • les avancées technologiques
  • le développement de nouveaux produits et services.

La révolution majeure dans l’e-Payment vient de l’usage accru des smartphones et autres dispositifs portables, que ce soit pour les opérations bancaires, le commerce en ligne et, de plus en plus, les achats en magasins.

Les applications phares de l’e-payment, réponses des industriels

Régler ses achats via son téléphone mobile ou sa tablette est aujourd’hui une réalité, en particulier chez les jeunes. Une part significative des transactions commerciales émulées par des cartes le sont désormais par le biais de dispositifs portables, tant pour le commerce en ligne que pour les achats dans les magasins où l’on peut charger des applications, scanner des QR codes et transformer son téléphone en terminal de paiement.

Développement des « MOBILE VALLETS »

Une part du chiffre d’affaires est captée par les « mobile wallets » (application ou site mobile qui collecte l’information relative aux paiements et numéros de cartes de crédit des clients), permettant ainsi de procéder à des transactions « offline » et « online ».

Les « mobile wallets » doivent cependant encore faire la preuve de leur facilité d’usage et de leur sécurité pour se substituer aux paiements cash ou par carte.

Leur succès futur dépend de leur capacité à devenir des applications « all-in-one » intégrant tous les services qu’en attendent les consommateurs : bons de réduction et d’achats liés aux programmes de fidélité dans le commerce, tickets et boarding passes, déclarations d’intention, relevés de dépenses, prévisions de budget, etc.

Un exemple illustre bien cette approche : la plate-forme Bluebird

Cette application de débit et de gestion financière personnalisée a été lancée conjointement par Wal-Mart et American Express.

De nouvelles opportunités de Business, les Banques en 1ère ligne

Ces nouvelles opportunités incluent :

  • Les commissions issues des achats effectués sur les mobiles,
  • La migration vers les mobiles des petites transactions effectuées en cash,
  • Les nouveaux services à valeur ajoutée tels que le eCommerce, la publicité, les coupons de fidélité et les monnaies virtuelles.

Perspectives à 3 ans pour le secteur du paiement mobile : un marché est en plein essor (source : PwC)

  • Un volume des paiements mobiles qui pourrait atteindre 214 milliards de $.
  • 10 % des 2 trillions de $ des transactions en cash de petits montants –25 $ ou moins – pourraient migrer vers le mobile.
  • Un enjeu de 20 milliards de $billion pour l’industrie des services financiers – tant par les gains issus des nouvelles recettes que par la suppression du manque à gagner lié à la défection des clients.

Les banques disposent d’une bonne avance dans ce domaine. Pour elles, le paiement mobile est « win-win », car il permet de fidéliser leur clientèle, d’accroître le montant des valeurs que les clients accumulent sur leurs comptes et d’ouvrir la porte à de nouveaux services pour les clients.

Mais la porte est grande ouverte pour de nouveaux concurrents : prestataires de services financiers, commerçants ou inventeurs de nouvelles technologies.

Il y a une place pour ceux qui peuvent offrir des solutions « end-to-end » et renforcer des partenariats en vue de l’adoption de standards et de plates-formes ouvertes.

Dans le même temps, les entreprises doivent se préoccuper de ces aspects essentiels que sont la sécurité, la protection des données personnelles et l’appropriation par les commerçants et les clients de technologies avancées.

Les banques et les offreurs d’infrastructures et de services mobiles doivent coopérer, les banques apportant leurs bases de clients, la réputation de leurs enseigne, notamment en termes de sécurité, et les apporteurs de services mobiles leur maîtrise des nouvelles technologies, telles que le NFC, le BlueTooth Low Energy ou les QR codes.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.