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Sage révèle les résultats du 2ème Baromètre des Trésoriers 2020

Les résultats d’enquête de cette seconde édition mettent en lumière les besoins et enjeux des trésoreries d’entreprises, tels qu’ils ont été exprimés entre les deux vagues la pandémie en France.

 

Sage, leader du marché des solutions de comptabilité, de paie et de gestion commerciale dans le cloud, dévoile les résultats et les grandes tendances de son deuxième Baromètre des Trésoriers 2020. Réalisé en octobre 2020 en partenariat avec Adelanto, il met en exergue la diversité de décisions prises par les trésoriers d’ETI et grandes entreprises en France mais aussi les décalages qui existent entre les difficultés qu’ils rencontrent et le maintien de certaines pratiques pourtant chronophages.

La crise économique qui a découlé de la crise sanitaire a mis les trésoreries d‘entreprises à rude épreuve, et ce, quelles que soient leurs tailles. Dès lors, les projecteurs se sont braqués sur les trésoriers qui ont dû non seulement maintenir le cap mais aussi mettre en place de nouvelles stratégies pour répondre à de multiples urgences, sans forcément disposer des outils adaptés. Ainsi, Sage a profité de la période entre les deux confinements pour faire le point sur les décisions qui ont été prises par ces professionnels.

Les trésoriers d’entreprises face à la crise

Lors du premier confinement, et pour faire face à la situation, parmi la multitude de possibilités qui s’offraient aux trésoriers, trois mesures principales ont été adoptées par plus de 50 % des répondants : la mise en place du télétravail (83 %), le chômage partiel (73 %) et le report d’échéances d’emprunt (58 %). Par ailleurs, une majorité des répondants indiquent que certaines dispositions d’optimisation de trésorerie n’ont pas été appliquées. Par exemple, seuls 32,1 % ont eu recours aux prêts bancaires à court terme et 17 % ont annulé la distribution de dividendes. Une grande majorité de trésoriers a également réussi à préserver la relation avec leurs partenaires, en effet 72 % des répondants ont décidé de ne pas rallonger leurs délais de paiement, un choix qui aurait pesé sur la trésorerie de leurs partenaires.

« Des habitudes chronophages fortement ancrées dans la pratique »

Les répondants ont également identifié trois difficultés non résolues à ce jour et révélatrices d’importants besoins relatifs à la nécessité de se digitaliser, de gagner en efficacité et de se protéger davantage. Par ordre d’importance, l’insuffisante digitalisation des documents de travail est citée en tout premier par 45,1 % des sondés, puis vient la moindre efficacité des réunions à distance par 37,3 % et enfin le risque accru dû à la période (34,3 %). Il est également à noter que seuls 12,7 % d’entre eux considèrent qu’il est difficile de gérer à distance les logiciels de trésorerie. 

Le premier constat d’une digitalisation insuffisante se confirme au regard des outils que les trésoriers disent utiliser pour gérer le budget de trésorerie. 58 % établissent encore leurs prévisions de trésorerie via des saisies manuelles et seulement 22,5 % sont interfacées avec un système ERP. Le logiciel Excel reste l’outil le plus utilisé, avec 75,5 % des répondants. Ils considèrent d’ailleurs (à 40 %) que l’utilisation excessive de tableurs, notamment pour la prévision de trésorerie et le budget de trésorerie, est la principale difficulté qu’ils rencontrent, devant la ressaisie de données (29,4 %). L’automatisation, l’administration et l’interconnexion des opérations de nombreuses tâches pourraient être un moyen de s’affranchir de cette difficulté et leur permettre de dégager davantage de temps pour des missions à plus forte valeur ajoutée.

Le facteur temps semble aussi faire défaut aux répondants qui souhaitent bénéficier de plus d’efficacité et de lien avec leurs collaborateurs et leurs clients. Beaucoup d’entreprises ont opté pour le télétravail pour préserver la santé de leurs collaborateurs et ce malgré la fin du premier confinement. Néanmoins, 37 % des répondants estiment que les réunions à distance sont moins efficaces qu’en présentiel et qu’il s’agit d’une nouvelle difficulté à surmonter.

La troisième difficulté afférente aux risques accrus, s’inscrit dans l’actualité : 34 % des décisionnaires sont préoccupés par cette période car elle peut être propice aux erreurs, mais aussi aux fraudes et aux cyberattaques.

Un avenir préoccupant mais peu de changements en perspective

« Si l’on en croit les résultats de ce second baromètre, la digitalisation des processus de gestion de trésorerie est clé pour limiter les erreurs manuelles et palier l’aspect chronophage de certaines tâches, afin que les trésoriers puissent se concentrer sur l’essentiel : guider leur entreprise pour l’aider à traverser la crise »,commente José Teixiera, Chef de marché Cash management et Electronic banking chez Sage.

En effet, 69 % des décisionnaires en trésorerie prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires en 2020, qu’elle soit légère ou forte. Et paradoxalement, si 64 % se disent moyennement ou pas satisfait de leur logiciel de trésorerie actuel, seul 32 % sont en réflexion ou ont déjà un projet en cours pour faire évoluer ou remplacer leur outil de trésorerie.

José Teixeira poursuit : « La gestion et la prévision budgétaire doivent être accompagnées par des outils intégrant la mobilité, l’intelligence artificielle ainsi que l’automatisation. Nous voyons que les acteurs du monde de la trésorerie ont conscience qu’améliorer leurs outils leur permettra d’aider les dirigeants à prendre des décisions rapidement et en toute connaissance de cause. »

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.