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La Tech face au changement de climat – Celge.fr

De nombreuses études actuelles tirent la sonnette d’alarme à propos du coût énergétique et de l’impact négatif sur l’environnement de la Tech. Afin de prouver que la Tech peut régler la problématique du climat et non pas contribuer au problème, le domaine doit apporter des éléments de réponses à plusieurs interrogations.

Les députés européens se montrent fières du vote qui a eu lieu au parlement et qui concernait la problématique du climat et de l’environnement. Ils estiment que c’est un message de haute importance qui a été envoyé par l’Europe au monde entier.Les réseaux sociaux, via Twitter, se sont chargés de propager la bonne nouvelle avec notamment une vidéo sur le sujet vue près de 10 000 fois en l’espace de quelques heures.

Ce qui signifie qu’il aura consommé, entre le stockage effectué dans un data center, le suivi sur les réseaux et l’affichage sur les terminaux connectés, la même énergie nécessaire à l’alimentation d’un frigo durant huit mois.

Plusieurs scientifiques se sont regroupés afin d’alerter les citoyens sur le coût en terme d’énergie utilisée et l’impact environnemental de la tech. En clair, on assiste à une véritable explosion. Les populations du monde entier ont pris conscience de cetteproblématique. D’après une étude du Credoc, 50 % des Français pensaient que le numérique était positif pour l’environnement, il y a une décennie. À l’heure actuelle, beaucoup de personnes expriment un avis négatif sur la question.

Data Centers, comment faire en sorte que les grosses industries du web respectent l’environnement ?

Les data centers sont la partie sombre du web. Il y en a des milliers à l’échelle mondiale, dont une centaines en France. D’après le think tank The Shift Project, les data centers représentent 19 % de l’énergie utilisée par le domaine du numérique. Les data sont en perpétuelle augmentation, car les données web explosent et le cloud, mis en avant par les entreprises informatiques, se développe à vitesse grand V.

Pour limiter leur effet néfaste sur l’environnement, il y a heureusement des solutions. Premièrement, les data centers possèdent actuellement des serveurs de nouvelle générationmoins polluants. Deuxièmement, il existe ce qu’on appelle le « free cooling ». Il s’agit d’une ventilation naturelle qui ne nécessite pas de ventilation pour refroidir les serveurs.

Le groupe Orange a notamment mis en place des Data Centers écologiques en Normandie. Ce qui leur permet d’avoir recours à la climatisation seulement une partie de l’année. » Ces datas respectueux de l’environnement représentent environ 100 millions d’euros d’investissement pour la célèbre entreprise de téléphonie.

Les GAFA cherchent aussi des solutions. Facebook a notamment mis en place des data centers en Suède, tout comme Google l’a fait en Finlande. Quant au groupe Microsoft, il procède actuellement à des tests pour inclure ses datas center sous la mer. Ces derniers sont alors sont refroidis par l’eau et sont alimentés en électricité par les courants. Ces derniers sont alors sont refroidis par l’eau et sont alimentés en électricité par les courants.

Les datas centers sont en fait l’amorce d’une chaîne qui termine dans nos boîtes mails, les vidéos que nous regardons et les recherches que nous effectuons sur Google. D’après plusieurs études portant sur l’utilisation du numérique, les utilisateurs représentent 1/4 de l’énergie utilisée par cette technologie, ce qui dépasse la consommation des datas centers.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.