Devenir indépendant est le rêve de nombreuses personnes. L’État incite d’ailleurs les jeunes à se lancer dans l’auto-entreprenariat afin de participer à la relance économique. Néanmoins, exercer une profession libérale présente aussi quelques inconvénients. L’artisan doit notamment accomplir certaines démarches pour bénéficier d’une protection sociale.
Un régime social assez avantageux pour les indépendants
Une personne qui exerce une profession libérale ne profite pas des mêmes avantages que les salariés d’une entreprise. Elle est éligible au régime social des indépendants (RSI). Ce dernier a été spécialement pensé pour les artisans et les auto-entrepreneurs. Ce statut donne accès à une protection sociale en contrepartie du versement des cotisations. Ce système ne couvre pas seulement les dépenses de soins du travailleur. Sa famille peut également bénéficier d’une couverture santé complète. Les remboursements sont délivrés dans les meilleurs délais, ce qui permet aux bénéficiaires de garder une certaine stabilité financière.
Les revenus de ces professionnels varient fortement en fonction de nombreux facteurs. Une mutuelle artisan/commerçant leur est alors indispensable pour se prémunir contre les frais des soins divers. Les législateurs ont donc taillé ce régime sur mesure afin de préserver le train de vie des travailleurs indépendants. Aujourd’hui, ces derniers peuvent également souscrire à des complémentaires santé convenant parfaitement à leur profil. Le pouvoir public exige que les mutuelles adaptent leurs offres aux besoins de ces personnes actives.
Un régime quasi identique aux salariés
Le Régime Social des Indépendants désignait aussi une caisse de prévoyance similaire à la Sécurité Sociale. Au début de 2018, cet organisme fut remplacé par sécu-indépendant. Néanmoins, les missions de ces deux entités sont les mêmes à savoir collecter les cotisations et verser des allocations diverses.
La protection sociale octroyée aux auto-entrepreneurs est bien plus complète qu’on ne le pense. En effet, les consultations et les différentes interventions sont prises en charge. En outre, les taux de remboursement restent assez intéressants. Toutefois, l’achat des lunettes et des appareils dentaires n’est toujours pas remboursé.
Pour être affilié au RSI, il faut remplir quelques conditions. La personne concernée doit de ce fait exercer en tant qu’artisan, commerçant ou entrepreneur individuel. L’actionnaire majoritaire d’une entreprise peut également prétendre à ce droit. D’une manière générale, la protection sociale porte sur l’assurance maladie, la maternité, la retraite, le décès et les aides familiales. Il faut malgré cela souligner que les délais d’attente des remboursements sont plus courts. Néanmoins, les bénéficiaires doivent réclamer les sommes dus en effectuant certaines démarches particulières. Pour une totale satisfaction, il est toutefois conseillé de souscrire à une complémentaire santé dès maintenant.