Bien que de nouveaux outils soient venus en aide aux spécialistes marketing et communication dans leurs relations aux acheteurs, ces relations demeurent essentiellement liées à l’humain.
Un Nouvel « ensemble systémique Marketing » est né
Le fait que depuis quelques années le Document reste numérique de bout en bout dans son cycle de vie, et qu’il s’insère dans de multiples canaux de diffusions numériques et multimédias accessibles de partout via les smartphones, un nouvel ensemble systémique Marketing est né.
En effet, les Documents multimédias (texte, son, image fixe-animée, vidéo sonore) lus ou vus par un lecteur Z, sont désormais analysés dans leurs lectures (lieu, temps total, vitesse/page, clics, heure, …) et par leur canal ou canaux lus ou vus (mail, site, Réseaux Sociaux, …).
Ce nouveau processus permet d’établir un profilage de plus en plus fin du lecteur Z et du Document N lu ou vu, ainsi que de générer automatiquement un Document N+1 à diffuser via le canal ou les canaux choisis pour ce client Z.
On rentre ainsi dans une relation de type conversationnelle appelée « Marketing Automation ».
L’homme et le Marketing technologique
On parle de Marketing Digital, de Marketing Technologique ….mais en fait c’est toujours l’humain qui pilote :
- Les algorithmes d’analyses et leurs paramétrages sont décrits et écrits par une équipe dédiée -spécialistes du métier, développeurs data scientists, …-
- Les algorithmes de profilages et leurs paramétrages sont décrits et écrits par une équipe dédiée -spécialistes marcomm et développeurs Marketing Automation-
- Les algorithmes de conception des documents N et N+1 et leurs paramétrages sont décrits et écrits par une équipe dédiée -spécialistes métier, spécialistes marcomm et développeurs Marketing Automation-
- La validation et la correction de tous ces paramétrages est aussi faite par une équipe dédiée, après analyses des résultats de réactions des lecteurs des Document N+1.
Tous ces algorithmes avec leurs paramétrages relèvent de domaines de neurosciences comportementalistes, notamment : domaines de la psycho-sociologie, analyse transactionnelle, générations X-Y-Z, Pyramide de Maslow, références aux 7 péchés capitaux, manipulation, création et gestion de la légitimité, de la crédibilité, de la confiance, mais aussi de l’addiction, de la frustration, des jeux, etc.
Enfin on peut vouloir aider, conseiller et guider le client, mais sans être intrusif, un ressenti qui lui-même dépend de différents facteurs d’humeurs et d’émotions humaines plus ou moins prévisibles.
Conclusion
Le Marketing : au final « le vendeur ne doit-il pas savoir bâtir et savoir raconter un beau récit » ?
En exemple … il était une fois une belle femme nommée Shéhérazade, dont la vie ne tenait qu’à un fil : il fallait qu’elle raconte le soir une belle histoire, qui ne se finissant jamais et dont la suite était attendue le lendemain, lui permettait de survivre ! (cf. contes des mille et une nuits).
A noter aussi que le nirvana pour le vendeur serait surtout la création de SA Marque, qui représenterait le mythe, lequel naîtrait de l’histoire puis de la légende.
La robotisation
On peut se poser la question si cette robotisation sans frein ne va pas nous abêtir ou nous échapper ?
D’aucuns disent qu’elle va nous permettre de nous consacrer aux tâches les plus intéressantes et non réalisables par la machine -mais cette limite sera toujours reculée-.
D’autres aussi que ceci est inéluctable, qu’il faut utiliser la robotisation pour la création de valeur ajoutée et que les concurrents l’utilisent déjà.
Vaste débat, qui n’est pas l’objet de cet article.
Mais de fait cet article rentre dans le nouveau processus décrit ci-dessus.
Alexis Blum Consultant en Ingénieries Documentaire et Editique, et Jacques de Rotalier Consultant en Média imprimé, Coauteurs de l’Etude « les Métiers du Document » http://les-metiers-du-document.com/la-cartographie/