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Internet des objets : que retenir des 12 derniers mois ? Par Alexander Damisch, Senior IoT Solutions chez Wind River

Alors que le mois de janvier et la traditionnelle période des vœux s’achèvent, Alexander Damisch de Wind River propose de jeter un dernier coup d’œil au rétroviseur et d’arrêter notre regard sur la technologie hype des 12 derniers mois selon le Gartner : l’Internet des Objets.

Qu’a-t-il concrètement apporté aux entreprises? Et que peuvent-elles en attendre pour la nouvelle année ?

Dans un monde rempli d’incertitudes, une chose est sûre : en 2014, tout le monde aura entendu parler de l’Internet des Objets. Il est évident que l’Internet des Objets est devenu omniprésent dans le marketing de quasiment toutes les entreprises. Jadis nouveau terme accrocheur utilisé uniquement dans l’industrie électronique, cette technologie fait désormais partie des sujets de conversation des responsables des opérations commerciales des entreprises. 2014 a également été la première année où de grands éditeurs de logiciels tels que SAP et Oracle ont inclus l’Internet des Objets dans leurs offres de solutions.

Analyse en temps réel, passage du préventif au prédictif… L’Internet des Objets a permis de faire du neuf avec du vieux

Pour beaucoup d’entreprises, et en particulier dans les secteurs industriels, l’Internet des Objets contribue à une évolution plus globale de leurs modes de commercialisation de produits et services. L’amélioration du contrôle de sites et de la supervision d’actifs, les analyses en temps réel, ou encore l’évolution de méthodes de maintenances préventives vers des méthodes prédictives ne sont pas de nouvelles idées. Beaucoup d’organisations manufacturières ont déjà adopté ce type de concepts, mais l’Internet des Objets permet à ces entreprises d’utiliser plus rapidement ces données. Celles-ci ne servent pas uniquement à assurer une gestion optimale des sites ou des équipements, mais également à innover en matière de fourniture de produits et de services.

L’Internet des Objets offre aux entreprises la possibilité de disposer de chariots élévateurs à fourche et de les payer en fonction de leur utilisation plutôt qu’au comptant. Ainsi, dans le secteur industriel, des moteurs à réaction aux équipements de chauffage/ventilation, n’importe quel appareil peut désormais être loué et payé en fonction de son utilisation.

Pour les fabricants souhaitant basculer vers un modèle de fourniture de services avec des paiements ainsi différés, le défi ne doit pas être sous-estimé.

L’Internet des objets crée les conditions de revenus durables

La perte de revenus immédiats issus de la vente d’équipements industriels peut affecter fortement le flux de trésorerie. En revanche, il est possible de bénéficier d’une source de revenus réguliers en mettant en place des partenariats commerciaux plus collaboratifs basés sur un « partage des risques » avec la clientèle. Le rôle joué par l’Internet des Objets pour permettre cela a énormément progressé en 2014. Par ailleurs, le verrouillage technologique par l’utilisation de systèmes propriétaires n’est désormais plus viable. Aujourd’hui, afin d’instaurer un climat de confiance, il faut privilégier une approche à base de systèmes ouverts.

L’Internet des Objets est très certainement le plus grand catalyseur commercial de 2014, mais n’oublions pas de nous arrêter un moment afin de prendre en compte les défis tout aussi importants que doivent affronter les entreprises dans le cadre de leur migration vers un modèle de fourniture de services. C’est un des enjeux majeurs des douze prochains mois.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.