in

Les compagnies d'assurance ont besoin de solutions analytiques pour mieux détecter les fraudes

Selon une étude européenne réalisée par SAS, seulement 21% des assureurs surveillent la fraude en temps réel, contre 67% sur une base mensuelle ou trimestrielle.

SAS, le leader mondial de la business analytics, a présenté, lors de la dernière édition de SAS Forum France qui s’est déroulée le 14 octobre dernier, les résultats d’une étude menée en ligne auprès de compagnies d’assurance européennes, qui révèle une corrélation entre des taux de détection de fraudes élevés et l’utilisation de solutions avancées de business analytics.

Réalisée durant l’été 2014 auprès de compagnies couvrant l’automobile, la santé, la vie, les biens, les accidents du travail, cette étude montre que parmi les sociétés utilisatrices de technologies analytiques, 57% ont constaté une augmentation de plus de 4 % du taux de fraudes détectées d’une année sur l’autre. Dans le même temps, les compagnies n’utilisant aucune solution ou observant une approche basée sur des règles métier ne sont que 16 % à bénéficier d’une amélioration similaire.

« Si l’on tient compte des résultats de l’étude et de notre expérience sur le terrain, le message est simple : en investissant dans des technologies analytiques et de détection de fraudes ; en utilisant différentes techniques d’analyse et en combinant les résultats, les assureurs peuvent augmenter leurs taux de détection et de prévention de fraudes, » déclare David Hartley, directeur des solutions de lutte contre la fraude à l’assurance chez SAS.

Les résultats de l’étude indiquent que si le secteur de l’assurance a constaté un essor rapide de la fraude, il a pris conscience de la nécessité d’y remédier, en investissant dans du personnel dédié et des technologies appropriées. Fait encourageant, la majorité des répondants disposent déjà d’une division chargée des enquêtes (33 %), ou d’une équipe de collaborateurs dédiés issus de différents services (35 %). En outre, 81 % des assureurs interrogés affirment utiliser des technologies de détection automatique, et 49% des solutions de business analytics.

« L’expérience que nous avons acquise auprès de compagnies d’assurance dans le monde entier démontre qu’il est crucial de disposer d’une équipe de détection dédiée afin de lutter contre la fraude, » poursuit David Hartley. « Lorsque ces équipes sont équipées des toutes dernières technologies analytiques, les assureurs parviennent à accroître fortement leurs taux de détection et leur rendement. Ils génèrent ainsi rapidement un retour sur investissement de leurs nouveaux systèmes et solutions. »

L’étude met également en lumière quelques disfonctionnements dans la lutte contre la fraude. Actuellement, près de 3 assureurs sur 10 (29 %) affirment ne disposer d’aucun salarié en équivalent temps plein (ETP) uniquement chargé de la détection des fraudes ; 18 % affirment n’en avoir qu’un ou deux ; et seuls 11 % en auraient plus de dix. Cela pose question sur l’étendue des ressources disponibles, riches de l’expertise nécessaire à la prévention des fraudes, et sur la capacité de certains assureurs à définir des objectifs clairs en matière de gestion de ce phénomène.

Autre constat inquiétant, 28 % des répondants indiquent ne pas avoir de métriques précises en matière de fraude au sein de leur organisation. Pire, seuls 21 % des assureurs superviseraient actuellement les niveaux de fraude en temps réel, tandis que 64 % d’entre eux les mesureraient une fois par mois ou tous les trois mois.

« Superviser les niveaux de fraude en temps réel et évaluer l’efficacité des moyens de lutte mis en œuvre est essentiel pour toutes les compagnies d’assurance, pour à la fois identifier les principaux points à améliorer et mesurer l’impact de l’introduction de nouveaux processus et de nouvelles technologies automatisées. Nous recommandons à tous les assureurs de définir des métriques précises en matière de fraude, et de s’assurer de pouvoir en contrôler les niveaux au minimum une fois par mois, l’idéal étant de s’en occuper au quotidien voire en temps réel. »

Clairement, les résultats obtenus par les assureurs en matière d’amélioration des taux de détection sont actuellement décevants.
En France, les chiffres publiés par l’Agence pour la lutte contre la fraude à l’assurance (ALFA) font état d’une perte annuelle de 2,5 milliards d’euros. Des statistiques publiées en 2013 aux Pays-Bas par le syndicat des assureurs Verbond Van Verzekeraars, montrent que la fraude à l’assurance a progressé de 25 % au cours des cinq dernières années.

En outre, l’étude de SAS révèle que moins d’un assureur sur dix (8 % des répondants) aurait amélioré son taux de détection des fraudes de plus de 10 %.

« Combattre la fraude devrait être une priorité pour n’importe quelle compagnie d’assurance. Il est encourageant de constater que la plupart des assureurs commencent à détecter davantage de pratiques frauduleuses chaque année, mais il leur reste encore beaucoup de travail. Pour faire de cette tendance positive une véritable réussite sur le long terme pour l’ensemble du secteur, les compagnies d’assurance doivent continuer à investir dans des équipes spécialisées, ainsi que dans des technologies analytiques récentes et de pointe, afin d’aborder ce problème de façon proactive, dans une approche vraiment préventive, » ajoute David Hartley.

Consultez le rapport complet « Compagnies d’assurance : êtes-vous bien équipées pour réussir à lutter contre la fraude ? » afin de comprendre les problématiques des assureurs confrontés à la croissance des niveaux de fraude, et de découvrir les processus et technologies permettant de lutter contre ce phénomène.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.