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L’économie des APIs est-elle réellement prise en considération par les entreprises françaises ? Etude CA Technologies – Freeform Dynamics

Pour saisir toutes les opportunités offertes par l’économie des applications, les entreprises doivent placer les APIs au cœur de leur processus de transformation numérique. Une étude CA Technologies-Freeform Dynamics met en doute la capacité des entreprises à s’appuyer correctement sur les APIs.

Freeform Dynamics, un cabinet d’analystes spécialisé dans le secteur de l’informatique, a mené une étude mondiale* baptisée « APIs and the Digital Enterprise: From Operational Efficiency to Digital Disruption » (Les APIs et l’Entreprise Digitale : de l’Efficacité Opérationnelle à la Disruption) pour le compte de CA Technologies (NASDAQ : CA). Cette enquête met en lumière :

  • les principaux cas d’usage des API au sein des entreprises,
  • les facteurs d’adoption
  • les bénéfices obtenus par les entreprises les plus avancées dans leur mise en œuvre…

…mais aussi une réalité terrain : moins de 25% des entreprises françaises rassemblent les conditions nécessaires pour créer une rupture sur leur marché (‘digital disruption’) en adoptant une gestion adéquate des APIs.

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Utilisation généralisée des APIs par les entreprises françaises

« Les APIs sont essentielles à la réussite des entreprises dans l’économie des applications. Elles permettent de relier différents systèmes, de sécuriser ces intégrations, de proposer plus rapidement de meilleures expériences clients, et de tirer parti des nouvelles opportunités offertes par le numérique. Pourtant, force est de constater que c’est insuffisant. En effet, les APIs doivent être créées, gérées, supervisées et sécurisées, comme tout autre produit. Dans le cas contraire, des problèmes peuvent survenir rapidement, comme ce fut le cas récemment avec le piratage de voitures connectées, ou avec la faille de sécurité de Snapchat il y a deux ans », précise Julien Champagne, Directeur Solutions ‘API & Sécurité’ chez CA Technologies France.

Les résultats de l’étude suggèrent une adoption généralisée des APIs, qui permettent aux applications (mobiles ou autres) d’accéder aux données et services via un réseau. Ainsi, 82% des organisations utilisent des APIs pour créer des applications Web, tandis que 81% les utilisent pour intégrer des services de partenaires à leurs applications. En outre, 77% des entreprises utilisent des APIs pour créer des applications mobiles.

Parmi les principaux facteurs (actuels ou futurs) justifiant leur adoption figurent :

  • la nécessité de proposer une nouvelle/meilleure expérience client et d’accélérer le déploiement d’applications à même d’augmenter les revenus (89%  des sondés dans les deux cas),
  • la volonté de rationaliser les chaînes d’approvisionnement (86% des personnes interrogées),
  • et le besoin d’étendre la portée des services numériques (85% des personnes interrogées).

Tous ces éléments contribuent, selon les organisations, à la réussite dans l’économie des applications. Malgré cette utilisation généralisée et l’existence de facteurs clés justifiant leur adoption, peu de sondés estiment avoir surmonté des défis pourtant importants relatifs aux APIs.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :

  • 28% des organisations françaises ont sensibilisé les responsables des budgets de leur entreprise et sont parvenus à obtenir le financement de leurs initiatives en matière d’APIs
  • 32% des sondés ont recruté une masse critique de développeurs dans le cadre de leurs programmes relatifs aux APIs.
  • 44% des entreprises auraient trouvé les sociétés de conseil compétentes et adaptées à leurs besoins,
  • 35% des sondés sont actuellement en train de mettre en place l’infrastructure et les outils adéquats.

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Les organisations françaises en retard par rapport aux autres pays européens vis-à-vis de la sécurité de leurs APIs

Les résultats du baromètre API Capability Index confirment que les entreprises cherchent encore à surmonter les défis que posent les APIs. Ces conclusions proviennent des réponses de 920 responsables informatiques interrogés dans le cadre de cette enquête.

Les participants ont été interrogés quant à la mise en place dans leur organisation de 10 fonctionnalités favorisant la prise en charge d’APIs, et divisées en 4 catégories :

  • prise en charge de l’ensemble du cycle de vie,
  • fonctions de sécurité de base,
  • environnement d’exécution
  • et gestion opérationnelle.

Des valeurs numériques ont été attribuées à chaque réponse ; ces dernières ont ensuite été divisées en trois groupes en fonction du niveau de préparation à la prise en charge d’APIs : « avancé », « basique », et « limité ».

En France, seuls 23% des sondés sont à un stade « avancé » de la prise en charge des APIs, soit le taux le plus bas d’Europe à l’exception de l’Allemagne (22%). La France est également derrière le Royaume-Uni (41%), la Suisse (33%) et l’Italie (26%). À l’inverse, 43% des organisations françaises assureraient une prise en charge « basique » des APIs, et 34% d’entre elles, un support « limité ».

En s’intéressant aux résultats obtenus sur l’Europe entière, il existe une forte corrélation entre le niveau des fonctionnalités de prise en charge des APIs en place et les bénéfices tirés de ces investissements. En moyenne, les premiers adeptes des APIs au niveau européen ont deux fois plus tendance à évoquer des avantages considérables que leurs pairs ayant des capacités de prise en charge limitées.

Les organisations les plus avancées engrangent les bénéfices

Ainsi, 63% des organisations européennes avec des capacités de prise en charge de niveau « avancé » ont pu améliorer leur expérience client, contre seulement 23% de celles de niveau « limité ». De même, 62% des entreprises assurant une prise en charge « avancée » ont pu accélérer le déploiement d’applications favorisant des revenus plus élevés, contre 25% des organisations « limitées » sur ce plan. Enfin, près de trois fois plus d’entreprises ayant atteint un stade « avancé » en matière de prise en charge d’APIs en constatent les bénéfices vis-à-vis de la portée de leurs services numériques par rapport aux entreprises à un stade « limité » (un facteur essentiel de réussite dans l’économie des applications).

Les organisations européennes les plus avancées en la matière sont également plus à même de mettre en place une sécurité renforcée par défaut. L’étude révèle en effet que 74% des organisations assurant une prise en charge « avancée » des APIs ont mis en place des mesures de sécurité afin de se protéger des attaques de type « man in the middle » (qui permettent à leurs auteurs d’intercepter des échanges légitimes entre deux parties), contre seulement 21% des organisations avec une prise en charge « limitée ».

«  Nos recommandations aux entreprises françaises pour intégrer correctement les API dans leur stratégie de transformation numérique consiste en 4 points : 1) Intégrer et créer des API en s’appuyant sur l’existant, 2) Sécuriser les accès de bout en bout, 3) Accélérer le développement des apps, 4) Monétiser les API via des écosystèmes s’appuyant sur la valeur métier des apps », conseille Julien Champagne.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.