Selon une étude d’Iron Mountain, 83% des dirigeants européens ne comprennent pas ce que font leurs responsables de l’information
Valoriser l’information au maximum est une priorité pour nombre d’entreprises[i]. Toutefois, une nouvelle étude[ii] d’Iron Mountain, le spécialiste des services de conservation et de gestion de l’information, confirme que ceci est de plus en plus difficile et met au jour le cœur du problème : l’incompréhension entre ceux qui gèrent et ceux qui utilisent l’information.
Selon cette étude, 83 % des dirigeants européens ne comprennent pas ce que font leurs responsables de l’information. A l’opposé, 69% des archivistes et responsables de l’information en Europe reconnaissent qu’ils ne savent pas exactement ce que veulent leurs dirigeants et ce qu’ils attendent de l’information et 76% s’interrogent quant aux attentes vis-à-vis de l’information de leurs collègues des services marketing, financier et de fabrication.
L’étude montre également que 12% seulement des dirigeants européens (1 sur 10) ont une confiance totale dans la capacité de leur entreprise à extraire un maximum de valeur de l’information.
Une autre étude mondiale[iii] confirme les mêmes tendances et leurs effets, à savoir que 27% seulement des dirigeants de sociétés pensent que leurs salariés ont accès aux données dont ils ont besoin, et qu’ils sont 42% à reconnaître que l’accès à leurs données est fastidieux.
« Dans notre monde fondé sur la connaissance, notre étude révèle qu’un obstacle se dresse sur le chemin de la valorisation de l’information », explique Edward Hladky, Président-Directeur Général d’Iron Mountain France. « C’est un point à traiter urgemment si l’on veut se donner les moyens d’extraire des renseignements utiles de cette masse de données. »
« La bonne nouvelle est que 84% (86% en France) des archivistes et responsables de l’information sont confiants dans leur capacité à aider leur entreprise à valoriser au maximum l’information. Ce fossé s’expliquerait donc plus par une incompréhension et un manque de communication que par l’incapacité à s’exécuter et à donner satisfaction. Les dirigeants ont intérêt à mieux appréhender la valeur ajoutée que les archivistes et responsables de l’information peuvent apporter ; quant aux professionnels de l’information, ils doivent faire l’effort de s’adapter davantage aux besoins métier. »