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Le Radar Innovation de la Commission européenne référence be-ys (ex almerys) comme « innovateur clé » pour sa participation à la création de ProRegister, une blockchain de registre de données pour faire respecter le RGPD

Dans le cadre de la participation de be-ys (ex almerys) et de sa filiale be-ys Research – au projet MH-MD (My Health My Data) financé par la commission européenne dans le cadre d’Horizon 2020, la Commission européenne a référencé be-ys comme « innovateur clé » de la création d’un système de registre de données permettant de faire respecter le RGPD.

ProRegister rejoint ainsi les innovations présentées par la commission européenne sur sa plateforme Innovation Radar. De la même manière, be-ys est référencé « innovateur clé ». 

La plateforme Innovation Radar s’appuie sur les informations er les données recueillies par des experts indépendants impliqués dans l’examen des projets de recherche et d’innovation en cours financés par la Commission européenne. Ces experts ont également donné un avis indépendant sur les innovations des projets et leur potentiel de marché. L’objectif est de rendre les informations sur les innovations financées par l’UE issues de projets de haute qualité visibles et accessibles au public via la plateforme du radar de l’innovation de l’UE.

Pour la Commission européenne « Cela permet de montrer aux citoyens les excellentes avancées technologiques et scientifiques réalisées par les chercheurs et innovateurs à travers l’Europe. Cette initiative a le soutien des Etats membres de l’UE et, à ce jour, les ministres de 23 pays ont signé la déclaration du Radar de l’innovation confirmant leur soutien à cette initiative ». 

Le projet MH-MD

Première incarnation du privacy by design et des droits individuels du RGPD, MH-MD livre une plateforme d’échange de données personnelles innovante, transnationale, sécurisée et ouverte à tous. 

En février dernier, be-ys présentait à la commission européenne, ses travaux de développement et de test d’une plateforme européenne d’échange de données s’appuyant sur la blockchain pour traduire le RGPD en un ensemble de mesures de protections de données, automatisées (smart contrats).

Cette présentation concernait la dernière étape (2019) du projet échelonné sur 3 ans (2017-2019). L’année 2019 aura permis de déployer le prototype de plateforme dans 4 hôpitaux européens et plusieurs sociétés basés au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne et en France, notamment : le Queen Mary University of London, Ospedale Pediatrico Bambino Gesu, Charité, le Great Ormond Street, be-ys et Siemens. 

Cette dernière phase pilote a concerné 80 000 patients, 820 000 événements médicaux et 71 millions de données de santé (variables cliniques) anonymisées et stockées dans ces 4 hôpitaux européens. 

Le système développé par be-ys permet d’indexer, transférer et traiter des données sensibles entre différents partenaires et dans des lieux géographiques distincts en Europe, ce qui facilite la recherche, les études pharmaceutiques, et toutes autres applications nécessitant l’accès à des volumes significatifs de données tout en respectant le RGPD et sécurisant l’identité des patients.

Ce projet de recherche avait pour objet de créer un modèle de blockchain compatible avec le RGPD (il s’agit d’une première car il a toujours été souligné que la technologie blockchain était incompatible avec le respect de la protection des données personnelles et donc de l’application RGPD).

Le système, au-delà d’offrir une compatibilité avec le RGPD, permet de traduire les droits individuels (à titre d’exemple, droit à l’accès, droit à l’oubli etc). En effet, les technologies les plus avancées ont été combinées. Le système intègre notamment, en complément de la blockchain, les technologies d’anonymisation, de pseudonymisation (traitement des données personnelles sans possibilité d’attribution à une personne physique sans disposer d’informations supplémentaires), de confidentialité différentielle ou encore de chiffrement homomorphique.

Face au succès de ce pilote, MH-MD a également fait l’objet d’un transfert vers l’industrie avec une première version industrielle, ProRegister, et une extension prévue avec les partenaires de l’Openlab du CERN (qui s’inscrit dans le cadre de la collaboration de be-ys avec le CERN) d’ici fin 2020.

« La blockchain, technologie de stockage et de transmission d’information sécurisée, présente un intérêt majeur dans le secteur de la santé : permettre la collecte et l’analyse de données sensibles, dans un cadre sécurisé et fiable, dans un format digitalisé et standardisé » conclut David Manset, CEO de be-ys Research, ajoutant « Des cas d’usages que la crise du Covid-19 éclaire d’un jour nouveau, tant cette nouvelle technologie pourrait permettre d’améliorer le suivi épidémiologique des maladies, renforcer la traçabilité des produits de santé et moderniser la supply chain »

Le marché mondial de la blockchain en santé est estimé entre 1,5 et 4 Md$ d’ici 2025, selon les sources et le périmètre retenu. Un marché significatif qui s’articule autour de trois cas d’usages principaux : la collecte des données patients pour la recherche et les essais cliniques, la gestion des dossiers médicaux pour le suivi des patients et la traçabilité des médicaments, de leur fabrication à leur utilisation.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.