Internet à l’aube de 2020 :
Ils tirent la sonnette d’alarme et proposent une alternative pour permettre de monétiser soi-même ses datas
A l’aube de 2020, l’utilisateur digital n’est absolument plus maître de ses datas. Les parcours utilisateurs/clients dictés par les GAFAM basés sur le principe de « l’acceptation » ou plutôt de la renonciation (malgré des initiatives telles que la mise en place de la RGPD), font du citoyen digital une « vache à lait » source de données monétisables et monétisées…mais pas par ce-dernier. C’est ce que dénoncent les fondateurs de Terradoxa en proposant une alternative totale à ce qu’est devenu internet aujourd’hui. Leur leitmotiv : la réappropriation dans un autre écosystème digital.
Terradoxa est une nouvelle interface où les datas appartiennent (et rapportent) aux citoyens du web. Le projet derrière cette nouvelle conception d’internet : rebattre les cartes et réimaginer un internet éthique, pratique et propre à chacun.
Leur proposition : et si chaque internaute possédait un avatar et un passeport digital lui permettant plus d’anonymat et une simplification des procédures de la vie de tous les jours ?
« Les services publics ou privés recherchent la conformité à la loi et un parcours client réduit à 1 clic mais coté utilisateurs/citoyens/consommateurs les process sont de plus en plus aliénants : on passe son temps à remplir des formulaires d’identité, signer des CGU sans les avoir lu, on redonne ses informations personnelles pour pouvoir accéder à la moindre page… le moindre temps passé sur une vidéo, sur un type de contenu nous amène tout droit à un monde version « 1984 » ou, si on parle en terme de références plus actuelles, dans un épisode de black mirror » explique Franck Libert CMO de Terradoxa
Le meilleur moyen de décrire l’absurdité du système actuel selon lui ? Les téléchargements de Cerfas!
En effet,ces derniers sont un passage obligatoire pour la moindre démarche administrative en ligne alors que toutes les données sont déjà présentes et actualisées sur d’autres plateformes ! Ces dernières n’interagissent toujours pas entre elles alors qu’en contrôler l’accès en tant qu’utilisateur « propriétaire » suffirait à les protéger.
L’assistant personnel délégué (un Doxavatar) qu’ils proposent est mandaté et contrôlé par l’utilisateur qui s’assure de la gestion de toutes les facettes de sa vie digitale en anonymisant les flux de données personnelles, adapté et adaptables à tous les outils et services digitaux.
Mais leur conception d’un internet conçu pour et par l’internaute qui pourrait y monétiser lui-même ses données personnelles ne s’arrête pas là et c’est d’ailleurs pour sensibiliser à ce nécessaire changement de paradigme digital que Terradoxa a lancé sa charte éthique ouverte aux particuliers se sentant concernés : https://meet.terradoxa.com/particulier
Une charte dédiée aux entreprises est aussi en ligne ici
Derrière Terradoxa, de grands noms de l’entrepreunariat et des penseurs du digital de demain tels que le CEO de France IX, Franck Simon ou encore Cyril BANOS, Start-up Program Director chez OVHcloud et CEO de Panga