Fujitsu Limited et RIKEN présentent leurs avancées sur le développement conjoint du supercalculateur post-K, présenté comme la suite logique de l’ordinateur K par les ministères de l’Education, de la Culture, du Sport et de la Science et de la Technologie (MEXT). Fujitsu ayant terminé le prototype de puce CPU qui constituera le noyau de post-K, les tests de fonctionnalités vont démarrer, avec pour objectif d’en commencer l’exploitation complète vers 2021.
Avec post-K, Fujitsu et RIKEN cherchent à créer le supercalculateur le plus performant au monde. Ce dernier serait capable de traiter un large éventail d’applications pour résoudre des problèmes scientifiques et technologiques, mais pourrait aussi jouer un rôle dans des problèmes variés de société. A cet effet, Fujitsu adopte l’architecture ISA (Arm® Instruction Set Architecture), largement utilisée dans le CPU, tout en mettant en œuvre des instructions détaillées nouvellement formulées pour les supercalculateurs. En plus d’améliorer encore la bande passante haute mémoire et les performances arithmétiques à double précision implémentées dans l’ordinateur K, Fujitsu ajoute la prise en charge de l’arithmétique à demi-précision, essentielle dans des domaines tels que l’Intelligence Artificielle. Maintenant, avec des puces CPU conformes à ces normes de conception, Fujitsu et RIKEN franchissent une étape importante dans le développement du système.
À l’avenir, ces deux entreprises poursuivront leur développement en vue d’achever le supercalculateur post-K, pour débuter l’exploitation de leurs technologies.
Le prototype post-K a été exposé à l’ISC 2018, une importante conférence internationale et exposition sur le calcul à haute performance, qui s’est tenue en Allemagne du 24 au 28 juin derniers.