« Il n’y a pas de domaine de recherche aujourd’hui qui ne nécessite pas d’informatique. Cela se traduit au travers de la politique gouvernementale, de l’éducation et du progrès », explique Daniel Gruner, CTO de SciNet High Performance Computing au Canada.
SciNet dope l’ordinateur le plus puissant au Canada
Au Canada, le superordinateur de SciNet à l’Université de Toronto a été enrichi. Niagara, le supercalculateur de recherche le plus puissant au Canada, vient en effet d’être équipé de 1500 nœuds de calcul haute performance ThinkSystem SD530 supplémentaires. Le nouveau cluster est dix fois plus puissant que l’ancien et n’utilise que les deux tiers de la puissance. Avec plus de trois pétaflops de puissance de traitement, ce nouveau cluster permettra aux scientifiques de réaliser simultanément des traitements Big Data, des simulations et des modélisations dans de nombreux domaines de recherche.
Répondre à de grands questionnements scientifiques
Dans un monde où la population augmente et où les ressources diminuent, les scientifiques cherchent à comprendre comment les êtres humains peuvent continuer à prospérer sur cette planète. Première concrétisation : dans le domaine du carburant, sujet sensible qui peut profiter de la capacité à gérer d’énormes quantités de données, Niagara sera utilisé pour concevoir des avions plus aérodynamiques et moins gourmands en carburant. Les scientifiques seront en mesure d’explorer des solutions alternatives pour réduire la pollution causée par la combustion, et rendre la production d’énergie plus efficace.
Apprendre à connaître les effets du changement climatique
Le changement climatique est un autre domaine d’étude urgent qui nécessite une puissance de calcul importante pour modéliser et simuler de grandes quantités de données. « Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas été en mesure d’étudier plus en détail l’impact du changement climatique sur les océans », indique Daniel Gruner en évoquant la capacité de Niagara à faire avancer la recherche sur le changement climatique. « Nous savons que le climat change. Mais nous devons comprendre comment il change. Quels sont les phénomènes ? Que pouvons-nous espérer ? Des événements comme les ouragans et les grosses tempêtes de neige se produisent plus fréquemment qu’auparavant. Sans cette recherche, nous ne saurions même pas comment les prévenir. »
Richard Peltier, expert du climat à l’Université de Toronto, prévoit d’utiliser Niagara pour explorer de nouveaux domaines de la science océanique, avec des simulations à très haute résolution qui incluent des aspects comme la topologie du plancher océanique. Ce seront les premiers calculs scientifiques menés grâce au nouveau système de Niagara et faisant fonctionner jusqu’à 48 000 cœurs de calcul simultanément pour un rendu en moins d’une semaine. Cette tâche aurait auparavant pris entre trois semaines et quatre mois et demi. Par ailleurs, ces simulations permettront de faire la lumière sur toute une série de phénomènes qui n’avaient pas été étudiés auparavant, et qui sont cruciaux pour comprendre les effets du changement climatique sur la circulation océanique.
Une solution informatique innovante
Les raisons pour lesquelles SciNet a choisi les serveurs Lenovo pour supporter le supercalculateur sont nombreuses : fiabilité, expérience, consommation d’énergie et performance, capacité de stockage, services de déploiement et de support, et une posture innovante.
« Nous aimons faire des choses un peu hors des sentiers battus et repousser les limites, malgré le manque de ressources », soutient Daniel Gruner. « Lenovo a été capable de nous proposer quelque chose d’inhabituel et qui fonctionne réellement. Nous avons pris un risque, mais la performance et la rentabilité ont été au rendez-vous. » Faire les choses différemment implique que tout ne se passe pas toujours comme prévu, mais les résultats se sont avérés satisfaisants. Les équipes techniques et dédiées aux professionnels de Lenovo ont fourni des services sur site permettant de répondre à ce déploiement complexe. « Le déploiement s’est très bien passé et l’équipe de techniciens est très réactive. Leur réponse aux inévitables problèmes rencontrés par chaque nouvelle installation a été très rapide. Par ailleurs, nous sommes très satisfaits du fonctionnement du système. Nous sommes vraiment enthousiastes à l’idée de donner l’accès à ces ressources précieuses aux chercheurs. Ce qui compte aujourd’hui est de faire avancer la science et de résoudre les défis de l’humanité » conclut Daniel Gruner.