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D’après une étude les salariés français plébiscitent l’automatisation des tâches de routine

55% des salariés français consacrent plus de 40% de leur temps de travail à des tâches répétitives ou de routine.

  • Un tiers des salariés pourraient économiser 25% de leur temps de travail si leurs tâches de routine étaient automatisées, et 50% de leur temps de travail pour 21% d’entre eux.
  • Le temps gagné serait consacré en priorité au travail créatif et aux contacts avec la clientèle.
  • Les tâches à automatiser en priorité en France sont la gestion des documents et des fichiers, et l’organisation des réunions.

Alors que leur charge de travail a encore augmenté en 2017, la majorité des salariés français (55%) consacrent au moins 40% de leur temps au bureau à des tâches répétitives ou de routine. L’automatisation de ces tâches, via des solutions d’intelligence artificielle par exemple, représenterait pour eux un très fort gisement d’économie de temps, qu’ils consacreraient en priorité au travail créatif et aux relations commerciales.

C’est ce que révèle l’étude Digital Work Report 2018 menée par Atomik Research au quatrième trimestre 2017 à l’initiative de Wrike, éditeur d’une solution de gestion des tâches et des projets en mode collaboratif, conjointement auprès d’un échantillon représentatif de 1000 professionnels – employés, responsables d’équipe et cadres – dans des entreprises de toutes tailles à la fois en France, en Allemagne et au Royaume Uni.

A noter que les résultats de l’enquête sont très proches les uns des autres dans les trois pays concernés, ce qui semble indiquer que les perceptions et stratégies dans le domaine de l’automatisation des tâches sont quasi identiques dans les principaux pays européens. Toutefois, une étude similaire réalisée par Wrike quelques mois plus tôt aux Etats Unis montre que les entreprises américaines sont en avance de phase par rapport aux entreprises européennes sur ce sujet.

Omniprésence des tâches de routine

La charge de travail des salariés français s’est de nouveau accrue en 2017. 62% des personnes interrogées en France déclarent qu’elle a augmenté un peu (37%) ou beaucoup (25%). Seules 35% d’entre elles indiquent qu’elle est restée stable. Cette hausse s’est traduite principalement par un accroissement du stress (69%) et du nombre d’heures travaillées (67%).

Mais dans le même temps, 55% des salariés français interrogés déclarent consacrer au moins 40% de leur temps de travail à des tâches répétitives ou de routine, sans réelle valeur ajoutée de leur part. L’automatisation de ces tâches leur permettrait d’économiser un volume de temps considérable, qu’ils évaluent à 25% pour un tiers d’entre eux, voire 50% pour 21% d’entre eux.

D’après les personnes interrogées dans l’enquête, le temps ainsi gagné serait consacré en priorité au travail créatif (34%), à une meilleure écoute des clients et partenaires (29%), puis à la gestion d’équipe (27%) et à la réflexion stratégique (20%).

L’automatisation, une demande forte des salariés

87% des salariés français interrogés soit favorables – très favorables (50%) ou plutôt favorables (37%) à l’introduction de nouvelles technologies pour réaliser cette automatisation des tâches. Et pour 47% d’entre eux, celle-ci donnera clairement un avantage concurrentiel à leur entreprise.

Lorsqu’on les interroge sur les tâches qu’ils voudraient voir automatisées en priorité, les salariés français indiquent en premier lieu la gestion des documents et des fichiers (24%) et l’organisation des réunions (20%). Suivent ensuite la recherche des informations (18%) et la gestion des emails de vente et de marketing (17%).

Toutefois, seule une minorité d’entreprises ont déjà une stratégie en matière d’automatisation en place. Seules 8% des personnes interrogées indiquent que cette stratégie concerne l’ensemble de leur entreprise, et 37% qu’elle touche uniquement quelques départements.

Les entreprises américaines sont en avance

L’enquête similaire réalisée par Wrike aux Etats-Unis plus tôt en 2017 montre des résultats proches sur de nombreuses questions. Toutefois, les salariés américains consacrent une part encore plus grande de leur temps de travail qu’en Europe à des tâches de routine. 73% d’entre eux déclarent y consacrer au moins 40% de leur temps. Les entreprises américaines sont également largement en avance sur la mise en place d’une stratégie d’automatisation. 25% des personnes interrogées déclarent que cette stratégie concerne l’ensemble de leur entreprise, et 43% qu’elle touche déjà quelques départements, à comparer avec 8% et 37% respectivement pour la France par exemple.

En outre, 71% des salariés américains sont persuadés que cette stratégie donnera un avantage concurrentiel à leur entreprise. Tout comme presque la moitié des salariés français, à savoir 47% d’entre eux. Comment expliquer cela ? L’automatisation des tâches a d’ores et déjà produit des résultats visibles sur la productivité des entreprises américaines. Un signal qui devrait inciter les entreprises européennes à emprunter la même voie.

« Les résultats de notre enquête confirment que l’automatisation des tâches de routine s’affirme comme un des principaux gisements de productivité pour les entreprises dans les années à venir, déclare Andrew Filev, CEO de Wrike. « En permettant aux salariés de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée pour une meilleure efficacité opérationnelle, les entreprises pourront en retirer un véritable avantage concurrentiel. »

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.