Dans une première période, la perspective d’économies sur les tarifs d’affranchissement a constitué le premier levier d’accélération de la dématérialisation. La baisse continue des volumes de courrier accentuait la pression à la hausse sur les tarifs d’affranchissement, et en définitive, renforçait l’urgence de dématérialiser. À cette spirale de l’urgence attribuée à des tarifs de l’opérateur postal, s’est ajouté un effet mécanique de ciseaux pour toutes les entreprises qui avaient développé des capacités internes de production éditique. Là encore, les volumes moins élevés contribuaient à l’augmentation unitaire du coût de chaque courrier envoyé.
Ces arguments ont poussé les entreprises à engager, sur les dix dernières années, une démarche volontariste de dématérialisation dont on peut désormais analyser les retombées. Celles-ci sont essentiellement de trois ordres :
- L’argument du tarif d’affranchissement a contribué à masquer la véritable problématique qui doit guider les stratégies de dématérialisation,
- La recherche d’optimisation des coûts a fait perdre de vue les objectifs, et notamment celui de la relation client,
- La fin programmée du raisonnement par les coûts implique un recours croissant à l’externalisation pour gérer à la fois des niveaux de qualité plus élevés et une réduction des volumes à moyen / long terme.
Ce livre blanc a, en définitive, pour vocation de remettre en cause un certain nombre d’idées reçues, avec un seul objectif, permettre aux entreprises d’effectuer les bons choix en prenant en compte l’ensemble des composantes, volumes, tarifs, contexte de marché, et technologies disponibles.
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