Selon le dernier baromètre national « L’artisan du bâtiment d’aujourd’hui » réalisé par Sage et Batiweb, la numérisation du secteur bâtiment progresse. À l’heure de la transformation digitale qui concerne aujourd’hui toutes les entreprises, celles du secteur du BTP ne sont pas en reste. Toutefois, lorsque l’on regarde de plus près, les usages que font les artisans du numérique sont encore très hétérogènes.
Sage, leader du marché et de la technologie pour les solutions intégrées de comptabilité, de paie et de gestion commerciale vient de publier les résultats du baromètre national 2016 sur les artisans et le numérique. Menée en partenariat avec Batiweb, cette 3ème édition confirme bien la tendance déjà observée en 2014 sur le très fort taux d’équipement des artisans du bâtiment. En effet, 98% des artisans possèdent au moins un terminal connecté au web. Pourtant, seuls 61% des artisans interrogés se considèrent comme « connectés ».
Les principaux résultats de l’enquête :
La quasi-totalité des artisans du BTP utilise quotidiennement des équipements mobiles ou informatiques. 98% d’entre eux possèdent un équipement mobile ou informatique. 71 % d’entre eux les utilisent pour communiquer avec leurs fournisseurs, clients ou collègues. 69% recherchent des informations pour préparer leurs devis et monter leurs projets et 65% d’entre eux passent leurs commandes.
Malgré ce fort taux d’équipement, l’utilisation des solutions professionnelles et des applications métiers est encore faible. Cette tendance déjà observée en 2014 s’accentue encore aujourd’hui.
Seulement 19% des artisans interrogés déclarent utiliser des applications métiers. Pourtant, les besoins et les attentes exprimés sont réels. Ils souhaitent recevoir sur leurs équipements numériques : des demandes de devis émanant de particuliers à 46%, une aide à la gestion de leurs chantiers à 38% ou encore des informations sur leurs chantiers à 35%.
Les artisans investissent de plus en plus les réseaux sociaux pour le travail. 57% ont une utilisation personnelle et professionnelle des réseaux sociaux. En 2014, seulement 40% affirmaient la pertinence d’être sur les réseaux sociaux pour leur activité professionnelle.
Plus d’un artisan sur deux possède un site Internet et la grande majorité d’entre eux (84%) l’utilise comme vitrine. Ils sont, par ailleurs, 62% à considérer le site internet comme un moyen de contact qui leur permet de trouver plus facilement des opportunités d’affaires.
« Le numérique est de plus en plus adopté par les artisans, qui y voient des bénéfices réels dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ils présentent d’ailleurs le numérique comme étant l’un des principaux leviers de croissance qui leur permettra d’augmenter leurs opportunités d’affaires, d’optimiser leur productivité et de gagner du temps. Pourtant, il faut noter que seuls 19% des artisans utilisent les applications métiers. Le numérique est un formidable accélérateur de business, et nous devons mettre tous les moyens en œuvre pour les aider à prendre le meilleur parti des solutions logicielles et mobiles, telles que Sage Batigest i7, que nous proposons aujourd’hui. Cela passe aussi par la formation et l’accompagnement. C’est pourquoi nous avons récemment noué un partenariat majeur avec les ARFAB. » explique Daniel Marache, directeur du marché BTP chez Sage.
« Si l’entrepreneur du bâtiment est de plus en plus connecté, peut-on d’ores et déjà parler de transformation digitale des métiers du BTP ? Pas encore. En effet, si bon nombre des entreprises gagnent du temps avec les outils numériques, certaines peinent encore à s’y mettre. 58% des artisans ont un site internet mais la plupart ne l’exploitent pas assez au quotidien. Nos offres de mise en relation ou de gestion de rendez-vous nous permettent de les accompagner dans ce sens. » selon Régis Bourdot, responsable du Groupe Batiweb.
Méthodologie de l’enquête
Cette enquête a été menée auprès de 1 047 artisans du BTP, clients Sage ou abonnés à Batiweb.com dont 91% d’hommes, 41% âgés de 46 à 55 ans, 62% d’entreprises qualifiées RGE et 75% d’entreprises dont la taille salariale fait moins de 5 salariés. Ces personnes ont été interrogées entre le 1er décembre 2016 et le 15 janvier 2017.