Devant l’explosion du nombre de nouvelles menaces, les éditeurs de sécurité pour terminaux font évoluer en permanence leurs produits. Or, la constance et l’accélération du phénomène les rendent très rapidement obsolètes et les mesures de protection conventionnelles ne suffisent plus. Voilà pourquoi une autre logique s’impose. Dans cette optique, Computacenter, fournisseur indépendant de services d’infrastructures informatiques, s’est allié à Bromium, spécialiste des solutions de sécurité basées sur la micro-virtualisation.
Virtualiser pour isoler le danger
Computacenter propose depuis quelques mois la solution de Bromium à ses clients. Cette offre permet de compléter les mécanismes de protection d’ancienne génération déjà présents dans l’entreprise et utilisés pour gérer les fichiers récupérés à l’extérieur des zones dites de confiance : téléchargements de fichiers via Internet, documents en pièces jointes associés à des emails, etc…
Bromium s’appuie sur une technologie de micro-virtualisation par isolation matérielle (CPU). La menace potentielle est isolée du reste du poste de travail puis exécutée dans cet environnement virtuel (isolation réalisée par l’agent Bromium).
L’opération est invisible pour l’utilisateur et lui permet de poursuivre ses activités sans interruption.
Associé aux habituels dispositifs de protection comme les firewalls et les logiciels de filtrage, les postes de travail ainsi équipés présentent un niveau de sécurité très élevé.
Une approche déjà éprouvée en Europe
La solution de Bromium a déjà été adoptée dans plusieurs pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche) dans de nombreux secteurs d’activité (banque, santé, BTP…). Le constructeur aéronautique Airbus S.A.S, Ariane Group ou encore Rolls Royce en sont notamment équipés. En France, où l’offre Bromium est proposée par Computacenter depuis quelques mois, les directions informatiques sont encore en phase d’éducation.
« Computacenter utilise Bromium dans son centre de services de Montpellier depuis plusieurs mois. Si la solution a déjà été adoptée par des directions informatiques ailleurs en Europe, en France nous en sommes encore pour le moment à la phase d’éducation et d’acceptation. Changer de logique de protection et adopter une nouvelle approche demande en effet de la réflexion. Nous sommes cependant convaincus que la mutation constante des menaces informatiques à laquelle les entreprises ont du mal à faire face impose cette nouvelle logique. » explique Pascal Hauet, Responsable développement réseau & sécurité chez Computacenter.