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Enquête mondiale Wavestone sur les investissements Deep Tech : La France émerge parmi les destinations clés

Depuis les années 2000, les start-ups se sont massivement imposées comme un nouvel écosystème d’innovation. Un peu à l’écart de cet univers dense et compétitif, les Deep Techs créent de nouvelles solutions fondées sur des technologies disruptives telles que l’intelligence artificielle et le big data, la réalité virtuelle et augmentée, les objets connectés, les micro et nanotechnologies…et attirent de plus en plus l’attention des investisseurs en quête de la prochaine vague.

Si l’Europe et la France disposent de nombreux atouts pour se faire une place de choix dans cet univers, qu’en est-il vraiment ? Quels sont les pays les plus attractifs pour les investisseurs ? Quels sont leurs critères de choix ? Quelles sont les technologies les plus prisées ? Pourquoi la France est-elle une destination privilégiée des investisseurs ?… Pour faire toute la lumière sur cette tendance forte, la nouvelle étude du cabinet Wavestone, menée auprès de 107 investisseurs, dresse un état de lieux de la dynamique internationale autour des Deep Techs.

La Deep Tech : l’Europe est dans la course…

En Europe, depuis 2015, les investissements en capital-risque dans la Deep Tech ont augmenté 3 fois plus vite que dans l’univers des start-ups technologiques B2C. En 2017, pour la première fois, le montant des investissements dans les  Deep Techs (4,6 milliards d’euros)* a dépassé celui des investissements dans les start-ups B2C (3,7 milliards d’euros).

Pour les investisseurs, talents, infrastructures scientifiques, soutien des Etats et accès à un marché important sont les fondations clés du succès dans les Deep Tech. L’accès aux financements ne vient qu’après.

La France émerge comme l’un des principaux leaders

 

 

La France n’est pas en reste : 61% des investisseurs classent la France dans leur Top 5 des destinations pour investir dans la Deep Tech et pour la toute première fois, le pays a pris la tête des levées de fonds VC en 2017 (2,7 milliard d’euros levés) en Europe. 88% des investisseurs s’attendent d’ailleurs à ce que la croissance sur le segment Deep Tech soit plus forte en France que dans le reste de l’Europe.

La France, un terreau particulièrement propice au développement des Deep Tech

 


L’attractivité de la France réside avant tout dans la qualité de ses talents : pour 94% du panel, le pays se situe dans le Top 5 en la matière. Un résultat qui s’explique par deux raisons principales : une forte culture de la rigueur scientifique & mathématique et un engouement grandissant pour l’entreprenariat au sein des grandes écoles.

La France se distingue également par l’excellence de ses centres de recherche, la richesse de son écosystème d’innovation (incubateur, espaces collaboratifs…) et un soutien public qui encourage la création d’entreprise  et la recherche.

IA, Bio Tech et IoT : le trio gagnant de la France dans les Deep Tech

Selon l’étude, AI & Big Data, Bio Tech & Med Tech et objets connectés ressortent comme les atouts majeurs de la France dans les Deep Techs, à l’instar de quelques belles réussites, telles que Shift Technologies (Séries B) spécialisé dans la détection de fraudes dans l’assurance, Poietis spécialisée dans la Bio-impression Laser de tissus vivants, et Navya qui a révolutionné les déplacements en proposant des solutions de mobilité autonome et fluide.

« La Deep Tech n’est pas un effet de mode, mais  une vraie lame de fond technologique qui peut répondre à de nombreux enjeux auxquels le monde fait face aujourd’hui. L’Europe n’a peut-être pas tenu son rang sur la première vague des start-ups technologiques, mais la Deep Tech constitue une nouvelle opportunité historique. La France, avec son excellence scientifique éprouvée et son nouvel élan entrepreneurial, a toutes les cartes en main pour s’en saisir » expliquent Reza Maghsoudnia et Laurent Stoupy, directeurs associés Wavestone en charge de l’étude.

Méthodologie de l’étude

Cette étude s’est appuyée sur un questionnaire en ligne, diffusé du 5 octobre au 1er décembre 2017, et des entretiens avec des entrepreneurs, des centres de recherche et des experts.

107 investisseurs ont participé au questionnaire en ligne, représentant des fonds gérant un total de 33 milliards d’euros.

Les investisseurs interrogés :

  • 57% en France,
  • 16% aux États-Unis,
  • 9% Royaume-Uni,
  • 18% viennent d’autres pays.

L’enquête est fondée sur un panel de 15 pays : Canada, Chine, Finlande, France, Allemagne, Inde, Irlande, Israël, Pays-Bas, Norvège, Singapour, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.