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Une enquête annuelle révèle que le coût moyen du cybercrime s’élève à 13.4M€ par entreprise

Cette sixième étude annuelle, résultat du partenariat entre HP et le Ponemon Institute, prouve l’intérêt pour les entreprises de réorienter leur stratégie en matière de sécurité

HP dévoile les résultats de la sixième enquête annuelle menée en partenariat avec le Ponemon Institute, qui détaille les impacts économiques des cyberattaques sur les organisations des secteurs public et privé. Les résultats attestent une augmentation du coût du cybercrime pour les entreprises et le changement d’approche qui engage les professionnels de la sécurité IT à réinventer leur façon d’appréhender les risques.

Menée par Ponemon Institute sous l’égide de HP Enterprise Security, l’étude Cost of Cyber Crime Study 2015 chiffre le coût annuel du cybercrime pour des entreprises aux États-Unis, au Royaume Uni, au Japon, en Allemagne, en Australie, au Brésil et dans la fédération de Russie. Sur l’échantillon d’organisations sélectionnées pour l’enquête réalisée aux US, les résultats montrent que le coût annuel moyen du cybercrime par entreprise s’élève à 15 millions d’US$ 1 , ce qui représente une croissance proche de 20% par rapport à l’année dernière, et de 82% depuis la première édition de cette étude.

Les résultats montrent également que le délai moyen de résolution d’une cyberattaque – 46 jours – a augmenté d’environ 30% sur les 6 dernières années, et que le coût moyen global de résolution d’une attaque unique dépasse 1,9 million US$.

« Une faille de sécurité peut impacter de façon significative la réputation de l’entreprise, ses performances financières, sa stabilité opérationnelle et sa capacité à innover » déclare Sue Barsamian, Sénior Vice-Président et Directeur Général de la division HP Enterprise Security Products. « Cette étude annuelle prouve clairement que les investissements stratégiques dans les solutions de sécurité, les technologies de chiffrement et les bonnes pratiques de gouvernance peuvent faire une différence substantielle dans la manière de protéger ce qui compte le plus pour l’entreprise – les interactions entre utilisateurs, les applications et les données – et lui permettre de garder un cran d’avance sur ses adversaires. »

Pour les entreprises, élargir leur surface digitale veut également dire s’exposer à davantage d’attaques périmétriques de la part des cybercriminels. Bien que les organisations s’efforcent de recourir à de nouvelles technologies pour protéger leur environnement soumis à des attaques toujours plus nombreuses, il devient urgent pour elles de faire évoluer leurs stratégies de sécurité et de contrôle du réseau vers la protection des utilisateurs, des applications et des données.

L’étude ‘2015 Cost of Cyber Crime’ confirme ce besoin de changement, démontré par le fait que des organisations dépensent désormais 20% de leur budget de sécurité sur la sécurisation des applications, ce qui représente une croissance de 33 % en seulement deux ans.

Résultats marquants de l’étude 2015 Cost of Cyber Crime aux États-Unis

  • Le coût du cybercrime reste très important : le coût annuel moyen du cybercrime pour une entreprise s’élève à 15 millions US$, avec une plage allant de 1,9 million US$ jusqu’à 65 millions US$ par an. Sur les 6 années de l’enquête, cela représente une augmentation globale de 82%.
  • Le coût du cybercrime varie selon la taille de l’organisation ciblée : les résultats montrent une nette corrélation entre le nombre d’ employés de l’entreprise et le coût annuel du cybercrime. Néanmoins, sur la base du nombre d’employés, l’enquête montre que les petites organisations subissent un coût par utilisateur plus important que les entreprises de taille plus importante.
  • Le temps pour remédier aux cyberattaques continue de croître : le délai moyen pour résoudre une cyberattaque est de 46 jours, avec un coût moyen de 1,9 million US$ durant cette période, selon les éléments fournis par les entreprises ayant répondu à l’enquête. Ceci représente une augmentation de 22% par rapport au montant moyen annuel estimé dans l’enquête de l’année dernière – environ 1,5 million US$ – basé sur une période de résolution évaluée alors à 32 jours. Les résultats montrent que des attaques provenant d’utilisateurs internes malveillants peuvent prendre en moyenne 63 jours avant d’être circonscrites.

Les coûts du cybercrime les plus importants

  • Les cyberattaques les plus coûteuses restent toujours liées au déni de service, aux utilisateurs internes malveillants et aux codes malicieux. Celles-ci ont représenté plus de 50% de toutes les attaques subies par une organisation pendant un an.
  • Le vol d’informations continue de représenter le coût externe le plus important, suivi par les coûts liés à une interruption d’activité. Sur une base annuelle, le vol d’informations représente 42% des coûts externes globaux, alors que les coûts associés à une interruption de service ou à la perte de productivité totalise 36% des coûts externes (soit 4%de plus que la moyenne constatée il y a 6 ans).
  • Les tâches de détection et de récupération constituent les coûts d’activités internes les plus importants, soit 55% des coûts totaux de l’activité annuelle interne. Les dépenses de trésorerie et de main-d’œuvre directe représentent la majorité de ces coûts.

La bonne technologie et les bonnes politiques de sécurité font la différence

Les organisations, qui ont investi et utilisent des technologies de collecte d’informations sur la sécurité, ont été plus efficaces dans la détection et le cloisonnement des cyberattaques, réduisant ainsi les coûts qui auraient pu être encourus.

  • Le déploiement de solutions SIEM (Security Information and Event Management) a permis aux organisations de réduire leurs dépenses de 3,7 millions US$ par an, par rapport aux entreprises n’ayant pas mis en œuvre de solutions de sécurité similaires.
  • Un budget de sécurité suffisant peut faire économiser en moyenne 2,8 millions US$ de coûts induits par les actions mises en places pour y remédier et par la gestion des attaques.
  • L’emploi de personnels certifiés et/ou experts de sécurité peut éduire le budget d’une entreprise de 2,1 millions US$ à une entreprise.
  • L’embauche d’un responsable sécurité de haut-niveau peut faire économiser 2 millions US$ à l’entreprise.

« Avec des cyberattaques de plus en plus fréquentes et graves de conséquences, la compréhension globale de l’impact financier encouru peut aider les organisations à déterminer la quantité appropriée d’investissement et de ressources nécessaires pour prévenir ou atténuer les conséquences d’une attaque« , a déclaré le Dr Larry Ponemon, Président et Fondateur du Ponemon Institut. « Comme on le voit dans l’étude de cette année, le retour sur investissement pour les organisations déployant des systèmes de renseignement de sécurité, tels que les SIEM, a permis de réaliser en moyenne des économies annuelles de près de 4 millions US$ et prouve la capacité de minimiser les impacts en détectant et en contenant plus efficacement les cyberattaques. » État des lieux de la sécurité dans des agences gouvernementales locales, régionales et nationales Afin de mieux comprendre les enjeux auxquels la sécurité de l’IT et les professionnels de la sécurité IT doivent faire face pour sécuriser les agences gouvernementales, HP a également dévoilé les résultats d’une nouvelle étude menée en partenariat avec le Ponemon Institute. L’étude « 2015 State of Cybersecurity in Local, State & Federal Goverment » fait état de découvertes sur la fréquence des attaques ciblant le secteur public à l’échelle locale, régionale ou nationale, des difficultés rencontrées dans la recherche des bonnes compétences en matière de sécurité, et sur les capitaux informationnels les plus exposés au risque.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.