« Nous avons voulu regrouper dans cette catégorie des innovations allant de la réalisation du fond documentaire (au sens modèles de documents) passant par la réception des données, leur normalisation, jusqu’à la fabrication des documents (mise en page et présentation des données), quel que soit le mode de diffusion. »
Etaient en compétition dans cette catégorie : CINCOM, PITNEY BOWES et BSC.
Commençons par un dossier dans le domaine de l’organisation et de la gestion de projets.
BSC a démarré en 2013 son Centre de Service documentaire avec de l’un de ses clients (une assurance) au travers de prestations issues d’un catalogue dans les domaines de la LAD/RAD, Dématérialisation, GED, Composition et Post Composition.
Le centre de service est, aujourd’hui, mutualisé avec d’autres clients permettant ainsi une plus grande flexibilité et une couverture fonctionnelle et technique plus importante.
L’objectif étant que l’ensemble des clients, bénéficient d’une meilleure réactivité, avec des coûts et une qualité maîtrisés.
L’innovation du centre de services repose sur un catalogue de prestations exhaustif et sur une convention de services adaptés à des domaines de niches que sont l’éditique et post composition, la Gestion Electronique des Documents (GED), la LAD/RAD. Les travaux à effectuer sont clairement identifiés en termes de charge, délai, qualité et recouvrent tous les métiers: Conseil, expertise, spécifications, développements, tests et support.
L’innovation ? Proposer un catalogue de services au forfait dans l’Editique (Composition et Post production) et dans les domaines connexes que sont : La GED, les workflows, la LAD-RAD, la Dématérialisation,…
Le second dossier, présenté par PITNEY BOWES était de proposer une solution globale CCM à un gouvernement européen visant à faciliter la gestion de la souscription des employés des entreprises nationales à un plan de retraite.
Il fallait, pour cela, une solution globale de CCM capable de fournir : le stockage, l’analyse ciblée et les communications multicanales, personnalisables pour plus de trois millions d’employeurs, tous secteurs d’activités confondus.
L’innovation ? De par la nature du donneur d’ordre : une entité publique nationale, non ministérielle. Mais également par la gestion même des échanges. L’utilisateur utilise un site web pour fournir les données qui seront à leur tour, utilisées pour de nouvelles communications web ou papier. L’innovation, vous l’aurez deviné est dans la nature même des échanges : une interaction des circuits de communication où chaque média vient compléter l’autre.
Enfin, CINCOM, avec la mise en place du « bureau utilisateur » , par le déploiement d’un outil ECM structurant, chez son client OCIRP
« Un utilisateur ne travaille plus pour lui-même, mais pour tous les autres »
Innovation par le partage de l’information sur une plateforme commune, avec une mise à disposition, une gestion de l’information, et un processus de données partagées, à jour, organisées, structurées, avec pour objectif d’optimiser la fluidité, la circulation de l’information, d’assurer son intégrité et faciliter le partage.
La notion d’innovation apparaît également dans l’organisation, de par la mise en place d’une méthode de conduite de projet et d’accompagnement du changement, possible de par l’outil lui-même, véritable « bureau de l’utilisateur » permettant une réelle transversalité de l’information.
Le prix de l’innovation documentaire a été attribué à Cincom et son client OCIRP, pour « le bureau de l’utilisateur ».