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La publicité sur mobile bannie par les mobinautes : quelle solution pour éviter cette hémorragie ? Par Laurent Feval, Insidepic

En 2016, une étude menée par PageFair a révélé que 309 millions de mobinautes* utiliseraient une solution d’adblocking sur mobile. Cela représente 16% des utilisateurs de smartphones dans le monde. Fort est de constater que les mobinautes sont excédés par l’abondance et l’agressivité de contenus non qualifiés envahissant leurs écrans.

La publicité sur mobile est-elle sur le déclin ? Comment lui redonner vie ? Réponses.

L’adblocking sur mobile : une montée en puissance qui inquiète

Alors que les publicités pourraient apporter aux mobinautes un contenu affinitaire de qualité, ces derniers préfèrent opter pour une solution plus radicale : les adblocks. Ces outils, redoutés par les annonceurs et les sites média, ont le vent en poupe depuis quelques temps et pour cause, leur usage a augmenté de 90%* sur mobile en 2015.

Les navigateurs permettant l’adblocking font partie des moyens les plus efficaces pour bloquer la publicité. Ils sont devenus les meilleurs alliés des mobinautes qui cherchent à tout prix à contourner le caractère intrusif des publicités qu’ils n’ont pas choisi et qui leur font perdre du temps.

Parmi les situations qui énervent fréquemment les utilisateurs, on compte :

  • Les pop-ups et autres formats inadaptés qui gâchent la fluidité de la lecture.
  • Les publicités qui nécessitent un temps d’attente avant de pouvoir accéder au contenu désiré.
  • Les « murs » mis en place par les sites média qui empêchent les utilisateurs d’accéder à un article à condition qu’ils suppriment leur adblock.

Face à cette montée en puissance de l’adblocking, les annonceurs et les sites média ont des difficultés à toucher leur audience cible et exigent pour autant des résultats de plus en plus ROIste. De ce fait, ces nouveaux comportements obligent à se poser de nouvelles questions pour parvenir à réconcilier le mobinaute avec la publicité :

  1. Quel format publicitaire le moins agressif faut-il privilégier ?
  2. Comment apporter un contenu de qualité aux mobinautes ?
  3. Comment ne pas entraver la fluidité de la lecture ?

L’image : une alternative à la publicité intempestive sur mobile

Depuis l’apparition d’Instagram, Pinterest, Tumblr, …, l’image a pris de plus en plus d’ampleur dans le mental des internautes. En effet, elle a la capacité de détendre et de faire voyager, rêver. Son efficacité et sa simplicité en font un moyen de communication puissant qui véhicule beaucoup d’émotions.

De nombreuses marques ont ainsi commencé à saisir l’importance et l’impact que l’image peut avoir et la place désormais au cœur de leur « branding », suscitant un intérêt plus vif de la part de leur communauté de fans. Partant de ce constat, pourquoi ne pas appliquer cette tendance en publicité ?

Sur un mobile ou sur une tablette, il est en effet plus facile de regarder une image que de lire du texte. Mettre en avant le support de l’image dans la stratégie de communication digitale des marques permet d’apporter un engagement fort sans agacer. Le caractère non intrusif de l’image n’interrompt pas le parcours utilisateur et illustre le contenu de manière qualitative. L’image est véritablement un outil de communication à valeur ajoutée qui perdurera dans le temps et au travers des évolutions du digital.

Sources* : PageFair, Mobile Adblocking Report, 2016.

Morgane
Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.

Written by Morgane Palomo

Diplômée d'un master un brand management marketing, sa curiosité et sa soif de savoir ne sont étanchées. De nature créative, elle a su diversifier ses expériences. De la création graphique, à l'événementiel en passant par la communication interne et le marketing digital, elle s’est construit un savoir pluriel et avant tout polyvalent.