in

DSP2 : l’éveil des banques et des prestataires traditionnels de services financiers – Clin d’œil sur le Paris Fintech Forum 2017

Comme pour la DSP1, le but affiché de la seconde directive (DSP2) est d’accroître la compétition dans le secteur des services financiers. C’est pourquoi, ce projet datant de 2012 a d’abord été massivement rejeté par les banques européennes. Plusieurs d’entre elles ont organisé un lobbying important auprès de la Commission Européenne. L’un des principaux points de discorde affiché était la sécurité des informations bancaires, ainsi que celle des transactions financières sur internet. Cependant, aujourd’hui, force est de constater que la communication des grands établissements bancaire est unanime : la DSP2 est une opportunité pour le marché des services financiers ! En dehors de certaines exigences de sécurité pour lesquelles les différents protagonistes se sont accordés : quelles sont les motivations d’un tel revirement ?

Radar des géants sur les pépites du marché des Fintechs

Le marché assiste à l’éveil des géants, même hors secteur bancaire. Certains sont précurseurs comme Orange qui a déjà beaucoup de succès en Afrique avec Orange Money et affiche plus de 20 millions de clients. La marque est sur le point de lancer sa propre néo banque. De son côté, la Société Générale est l’une des premières banques à avoir parié sur la banque en ligne et à investir dans l’agrégation bancaire. Il s’agit pour les géants de saisir de nouvelles opportunités, qui étaient auparavant considérées comme des menaces. Pour cela, plusieurs modalités de coopération avec les Fintechs sont distinguées.

  1. Le clientélisme : basculement d’un business model B2C vers le B2B
  2. La prise de participation pour soutenir les développements produits et commerciaux
  3. L’acquisition

A propos de cette dernière alternative, Frédéric Oudéa, Directeur Général de la Société Générale, ainsi que Jean-Marie Messier, ancien Directeur Général de Vivendi, sont restés prudents lors de leurs interventions au Paris Fintech Forum. Les problématiques humaines étant à prendre sérieusement en compte, l’intégration d’une Fintech au sein d’un groupe doit être réfléchie en termes de conduite du changement et surtout être accompagnée. Ainsi, il est plus fréquent d’assister à des politiques de partenariat de la part des banques pour qu’elles puissent mieux estimer les risques d’intégration d’une solution technologique. Philippe Marquetty, Directeur des produits Paiement et Cash Management de la Société Générale, explique la coopération du groupe avec la Fintech Limonetik : « La collaboration avec Limonetik […] permet de proposer dans le monde du e-commerce des solutions d’encaissement particulièrement performantes. » En effet, la Société Générale a choisi Limonetik comme partenaire pour le processing de moyens de paiement alternatifs et la réalisation de solutions de paiement répondant aux besoins très spécifiques des marketplaces comme des services de collecting ou de réconciliation des flux de transactions et bien d’autres.

 

Par Marion Deshoulières, pour DOCaufutur

Deputy Project Manager chez Limonetik, Marion est à l’affut des nouvelles technologies et de l’innovation dans les services, travaille depuis plus de 2 ans dans le secteur du paiement. Elle suit attentivement la petite épopée des Fintechs françaises et prend part au quotidien de l’une d’entre elles : Limonetik.

 

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.