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Payforum 2016, sous le signe de la convergence

Nouvel espace, fréquentation en hausse, Payforum confirme son positionnement de salon phare dans le secteur du paiement aussi pour les acteurs que pour les clients français.

Ambiance studieuse pour la 9ème édition de PayForum, qui réunit chaque année les professionnels de la banque, mais aussi les responsables paiement des e-commerçants et distributeurs. Installé pour la première fois sous la Grande Arche de la Défense, le salon continue d’attirer des acteurs et des éditeurs de logiciels spécialisés. Pour sa première journée, le salon avait déjà dépassé son record de fréquentation de l’année passée et s’attendait à recevoir plus de 3000 visiteurs, un tiers de plus qu’en 2015. Signe de vitalité d’une manifestation « très orientée contenus », précise David Toboul, responsable de l’organisation. De fait, le PayForum se distingue par un cycle continu de conférences sur des sujets souvent pointus. Travaux du club SEPA, évolutions réglementaires, paiement et biométrie, paiement instantané ou mobile, impact de la DSP2, l’édition 2016 était ouvertement placée sous le signe de la transformation numérique de l’industrie. Elle faisait aussi la part belle aux enjeux de convergence entre l’externalisation des processus métiers et les technologies de paiement. « Il y a un travail d’éducation à faire autour d’un mouvement de convergence désormais bien réel », souligne David Toboul avant de rappeler que le salon avait accueilli DOCAPOST en 2015, avant d’ouvrir ses portes cette année à TESSI, lauréat d’un Award pour sa solution TESSI POP. Ces deux acteurs majeurs de l’externalisation des processus métiers ont d’ailleurs en commun d’avoir développé des offres de services autour du paiement.

Aucun risque cependant de voir converger dans l’avenir les deux salons organisés par l’équipe de Pierre-Henry Savoye, à savoir: Payforum et Banque & Innovation. « B&I se concentre sur les enjeux de la transformation numérique tandis que Payforum permet d’approfondir les sujets relatifs au paiement », rassure David Toboul.


Interview d’Eric Jamet, TESSI « Le nouvel enjeu, c’est la convergence des flux métiers et de paiement »

L’un des leaders de l’externalisation des processus métiers, TESSI a créé la surprise en venant présenter TESSI Pop, un portail de paiement capable de fédérer les différents modes de paiement proposés par un créancier pour le règlement de ses factures. Rencontre avec Eric Jamet, Directeur marketing et Innovation de TESSI.

DOCaufutur: Il est un peu surprenant de trouver un acteur du document sur un salon dédié aux technologies de paiement.

Eric Jamet : Le monde du paiement ne nous est pas étranger. Depuis 2001, nous assurons le traitement de 1,7 milliard de documents chèques, soit pour près de 45% du marché. Notre solution TESSI Pop est la suite logique de la première étape d’évolution de l’espace unique de paiement européen SEPA. La migration SEPA avait laissé de côté des moyens de paiement de niche comme le TIP. C’est un moyen de paiement mineur en volume, mais qui représente un enjeu majeur pour de nombreuses entreprises dont les clients sont habitués à valider leur paiement. Les nouvelles technologies de paiement permettent de préserver la logique de consentement à l’acte du TIP dans un contexte complètement dématérialisé. La vocation de TESSI Pop est de rapprocher le plus possible la facture de l’acte de paiement, en fournissant directement sur la facture un mandat de règlement pré-rempli ou un lien vers le portail TESSI Pop.

Quels sont les bénéfices pour les créanciers ?

Cette approche permet d’automatiser les encaissements et d’assurer la traçabilité des ordres de paiement. Elle profitera surtout aux petits créanciers tels que les offices de logement ou les collectivités. C’est aussi le sens de l’histoire pour tous les fournisseurs de services dont l’enjeu est de raccourcir un parcours client qui, paradoxalement, s’allonge avec la dématérialisation. Le développement des services numériques a ceci de particulier qu’il se traduit par un plus grand nombre d’étapes qui sont déléguées au client final via des interfaces web. Derrière, cela suppose toujours plus d’automatisation des traitements documentaires. Il faut aussi satisfaire de nouvelles obligations réglementaires telles que la certitude de l’identité du débiteur (KYC). Pour assurer la fluidité du parcours client, il faut savoir passer du portail front-office au back-office métier puis au traitement des encaissements de manière fluide.

On parle beaucoup sur Payforum de la convergence entre l’externalisation des processus métiers et le paiement. Votre nouvelle offre TESSI Pop reflète cette tendance ?

Oui, et c’est ce qui fait son originalité face à deux catégories d’acteurs qui se sont historiquement construits sur des bases très différentes. La séparation entre les acteurs des services de paiement d’une part, et les prestataires d’externalisation des processus métiers d’autre part, est encore très forte. Or, la fluidité du parcours client que nous venons d’évoquer repose avant tout sur un pilotage sans couture du flux transactionnel, depuis la facture jusqu’à son encaissement, et cela quels que soient les moyens de paiement. Nous assistons à une convergence des flux de paiement et de traitements métiers. Ils sont de plus en plus interdépendants. Il y a une co-responsabilité des différentes parties prenantes qu’il faut désormais organiser au service de la fluidité du parcours, et de la réduction du délai entre l’émission de la facture et son règlement, et de l’effort client demandé au moment du paiement.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.