Le profil Internet des Français : 1ère source d’information pour les voleurs d’identité sur Internet
Reconnue comme délit pénal, l’usurpation d’identité sur Internet est aujourd’hui « sanctionnable » comme dans le monde physique. L’étude réalisée par Toluna pour Affinion International, leader du marketing relationnel en France, révèle le classement des canaux d’usurpation d’identité les plus utilisés sur Internet. En tête, le profil Internet des Français, via les réseaux sociaux notamment, qui représente près de 40% des usurpations d’identité.
TOP 3 des sources d’usurpation d’identité numérique en France
Et si les réseaux sociaux étaient devenus le terrain de jeu des voleurs d’identité ?
C’est du moins ce que révèle l’étude Toluna pour Affinion International. En France, 39% des victimes d’usurpation d’identité le sont via leur profil Internet. Sur Facebook, Twitter, LinkedIn, SnapChat, etc… les usurpations d’identité se sont multipliées au rythme du développement exponentiel de ces réseaux sociaux. Qui sont les plus exposés à l’atteinte de leur vie privée via leur profil numérique ? Au premier chef, les 18-34 ans puisqu’une victime sur 2 est un jeune adulte. Suivent ensuite les les 35-54 ans (35%) et les séniors de 55 ans et plus (17%).
L’e-mail avec tentative d’extorsion de données arrive au second rang des moyens utilisés sur Internet puisque 1 victime de vol d’identité sur 3 l’est via le courrier électronique.
La tactique des voleurs d’identité, connue sous le terme d’hameçonnage ou de phishing, repose sur l’envoi d’un email invitant l’internaute à se connecter par le biais d’un lien hypertexte. Les plus exposés à ce type de fraude sont en priorité les séniors (40%).
3ème canal d’usurpation d’identité : l’achat en ligne
32% des victimes de vol d’identité le sont suite à une transaction sur un site web.
Là encore, les séniors sont les plus exposés. En effet, les plus de 55 ans représentent une part de 40% des victimes du e-commerce.
Méthodologie
Etude Toluna pour Affinion International, réalisée auprès de 1 000 répondants sur le mois de février 2016.