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Quand le Plan de Reprise d’Activité – PRA se positionne comme un sujet de gouvernance | Aurélien LEICKNAM, RSSI Jaguar Network, Vice-président CLUSIR PACA

À l’ère de la convergence des usages, les outils numériques sont au cœur de l’activité de l’entreprise et conditionnent son organisation, son fonctionnement et sa pérennité. Préserver le système d’information devient un sujet stratégique ; force est de constater que la notion de Plan de Reprise d’Activité (PRA) connaît un essor croissant au sein des entreprises et organismes publics, de toutes tailles.

Avant de mettre en avant un certain nombre de bonnes pratiques pour lancer son projet, abordons une courte définition de ce que représente un PRA : le Plan de Reprise d’Activité (en anglais « Disaster Recovery Plan ») vise à établir un plan d’action pour assurer la continuité des activités de l’entreprise en cas de crise majeure ; l’objectif étant de reprendre les activités critiques, dans un délai imparti et suivant un scénario déterminé à l’avance.

S’agissant de risques informatiques, ce plan d’action vise à reconstruire une infrastructure et un socle applicatif en mesure de supporter les processus métiers indispensables à la reprise de l’activité.

Au regard de cette définition, le PRA est, bien avant d’être un sujet technique, un enjeu d’organisation en cas de crise majeure.

En effet, le PRA intègre les prérequis métiers propres à chaque entreprise ; de là découlent des mesures organisationnelles ou techniques adaptées aux enjeux identifiés.

Ce point mérite une attention particulière : nombre d’entreprises se contentent d’aborder la notion de PRA sur un aspect purement informatique. Conduit dans une seule optique « infrastructure » ou de maîtrise d’œuvre, il ne peut aboutir que sur un plan de secours informatique, qui seul, ne saurait répondre à la véritable reprise des activités de l’entreprise.

Aussi avant d’évaluer l’infrastructure nécessaire au PRA, il est indispensable d’impliquer les différentes directions métiers afin de qualifier leurs besoins. Ces besoins seront ensuite traduits par une maîtrise d’œuvre, laquelle en intégrant les contraintes techniques, en déduira des besoins d’infrastructure. Tout restaurer n’est pas nécessairement pertinent : seules les ressources essentielles au support des métiers les plus critiques doivent faire l’objet du plan de gestion de crise.

Il est par conséquent primordial d’interroger les métiers et la direction générale sur différents points comme les temps d’indisponibilité acceptables des services, ou la perte de données admissible. La collecte de ces variables assure la construction raisonnée d’un plan de gestion du sinistre en quatre étapes :

  • Décrire une stratégie de reprise des activités critiques en fonction des types de sinistre,
  • Déployer et mettre en œuvre les mesures du PRA,
  • Évaluer périodiquement l’efficacité du PRA : intégrité et résilience des mesures,
  • Vérifier régulièrement la bonne adéquation entre le plan et les évolutions métiers de l’entreprise.

Mettre en place un PRA repose donc sur une analyse rationnelle des besoins de l’entreprise visant à gérer sereinement une situation de crise. L’objectif de la démarche vise à libérer 100 % des ressources afin de permettre la prise en charge des problèmes résiduels qu’implique systématiquement un sinistre.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.