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Cloudera dévoile tendances et prévisions pour 2016 : Hadoop, Big Data, Cloud, Internet des Objets… Romain Picard, Directeur Régional Europe du Sud chez Cloudera, propose ses prévisions pour l’année 2016

L’année 2015 a encore été exceptionnelle pour Apache Hadoop. Elle nous a démontré que l’ère d’Hadoop ne fait que commencer et qu’il reste beaucoup à faire ! Nous avons vu Apache Spark devenir un composant majeur de la pile logicielle, de nouvelles fonctionnalités de stockage telles que Kudu (actuellement en incubation) ont été intégrées, et la sécurité a été renforcée. Il est difficile de déterminer ce qui pourrait suivre. Mais c’est toute la beauté d’Hadoop : le rythme ne faiblit jamais, les possibilités sont apparemment infinies, et en conséquence, nous sommes constamment impressionnés par ce qui suit.

Alors, que pouvons-nous prédire pour 2016 ? Evidemment, nul ne le sait avec certitude, mais voici quelques éléments de réflexion :

De moins en moins de traitements standards, et de plus en plus d’applications métiers sur Hadoop

Nous sommes conscients que ceci n’est pas très original puisque Mike Olson en a parlé lors de la conférence d’ouverture de Strata+Hadoop World à New York City l’année dernière, mais cela mérite néanmoins d’être mentionné. Alors que les principaux points d’attention des cas d’usages d’Hadoop étaient concentrés sur un stockage et un traitement de données économique et étendus, nous continuons de voir des grandes et petites entreprises se lancer dans des véritables programmes de transformation à l’aide de cette plate-forme aujourd’hui, et l’éventail d’applications ne cesse de s’étoffer.

Les fournisseurs de services de communication, tels que  True et British Telecom (BT) construisent des applications pour bâtir une vue client à 360° couvrant l’ensemble de leurs activités, refaçonnant ainsi les modalités d’interaction avec les clients. Les entreprises dans le secteur de la finance, telles que  Northern Trust améliorent la livraison de services et mettent en œuvre des systèmes de contrôle des opérations de paiement. Et, à travers les secteurs d’activité, les applications communes vont être modernisées. Countertack, par exemple, propose désormais des solutions de cybersécurité répondant aux préoccupations de plus en plus vives de chaque entreprise, quel que soit son secteur.

Les barrières à l’adoption vont diminuer

Chez Cloudera, nous sommes fiers de compter 100 membres dans notre programme universitaire Cloudera Academic Partnership (CAP), dont la vocation est d’aider à former les professionnels d’Hadoop dont nous aurons besoins dans le futur. A mesure que le temps passe, de plus en plus de personnes arrivent sur le marché, avec les compétences nécessaires pour garantir la réussite des projets Hadoop. C’est une étape essentielle qui va dans le bon sens, mais ce n’est pas tout.

Au-delà de l’acquisition des compétences nécessaires, il est peut-être encore plus difficile d’identifier et d’évaluer comment tirer le meilleur parti d’Hadoop dans votre entreprise. A la fin de 2015, les conversations ont clairement dérivé du « quoi » et « pourquoi » vers « comment ». La technologie n’est qu’un élément de l’équation lorsqu’il s’agit de développer une nouvelle architecture avec Hadoop. Les entreprises prennent conscience qu’elles ont aussi besoin de prendre en compte les changements concernant le personnel et les processus, et bien souvent, comprendre comment gérer l’ensemble des changements peut se révéler décourageant.

En 2016, les entreprises vont avoir besoin de formations pour garantir la réussite de leurs projets. « Quel est le meilleur point de départ aujourd’hui ? », « comment adapter le projet une fois déployé ? » et « comment passer de projets départementaux limités à des initiatives à l’échelle de toute l’entreprise ? » sont les principales questions qui devront être traitées. La technologie est fantastique, mais ce n’est qu’une pièce du puzzle. L’adoption s’accélérera à mesure que de plus en plus d’entreprises prendront du recul et évalueront le travail réalisé, tout en réfléchissant aux objectifs fixés et en développant une stratégie bien pensée visant à rendre le cheminement le plus lisse possible.

De notre côté, nous continuerons à simplifier le produit le plus possible. Par exemple, Cloudera Navigator Optimizer, fournit une visibilité sur les charges de travail et aide les utilisateurs à comprendre quelles charges sont les mieux adaptées pour être déployées sur Hadoop, afin de réduire les délais de développement et améliorer les performances. Des améliorations progressives de ce type contribuent grandement à faciliter l’adoption.

Le Cloud et l’Internet des Objets

On parle des mots à la mode, n’est-ce pas ? L’internet des objets (IoT) est sans doute l’un des sujets les plus chauds du moment, depuis l’avènement des big data. Battage médiatique ou pas, le phénomène est voué à durer et va continuer à prendre de la vitesse à mesure que l’année progresse. Le Cloud ne va pas disparaître non plus. Pour Hadoop en particulier, je pense que le Cloud va continuer à progresser à mesure que la gravité des données passe des systèmes « sur site » au Cloud.

Dans un récent webinaire, nous avons demandé aux participants quelle proportion de leurs données réside dans le Cloud et dans des équipements sur site. Leur réponse n’est pas si surprenante : 45% des participants ont répondu que l’ensemble de leurs données étaient stockées « sur site », soit environ la moitié des entreprises aujourd’hui. En revanche, seulement 33% pensent que l’ensemble de leurs données seront stockées dans le Cloud d’ici à 2020. Je dirais que nous sommes pressés de vivre ce jour où les données seront stockées dans le Cloud, mais les résultats de cette enquête nous apportent une information essentielle : il est évident qu’on assiste aujourd’hui à une mutation vers un modèle hybride pour les données et nous pensons qu’il en sera de même pour les déploiements Hadoop. Dans un autre webinaire décrivant les moyens de garantir la réussite de la production sur Amazon Web Services (AWS), 54% des participants ont déclaré que la « complexité perçue d’Hadoop » formait une barrière à son adoption. C’est pourquoi nous avons investi dans la simplification de l’expérience Cloud, avec des outils comme Cloudera Director, et allons continuer à œuvrer à la facilité d’utilisation de la plate-forme, sur la base des principes de l’amélioration continue.

L’Internet des objets est l’un des sujets dont nous entendrons parler le plus cette année. Les clients de Cloudera, depuis longtemps, font des choses très intéressantes dans ce domaine. Vivint, par exemple, développe à l’aide de Cloudera des solutions B2C d’IoT qui permettent l’avènement des maisons connectées, tout en offrant un service de meilleure qualité. D’un autre côté, Omneo repousse les frontières de l’IoT en optimisant la chaîne d’approvisionnement en temps réel et en réalisant ainsi entre 15 et 20 millions de dollars d’économies. Que cela soit dans l’amélioration de l’expérience client ou les produits créés à partir d’une analyse de données, attendez-vous à ce que l’Internet des objets soit un thème central de toutes les conversations tentant d’ébaucher l’avenir.

Corinne
Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès. Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication. Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.

Written by Corinne

Depuis plus de 25 ans dans le métier de la communication et du marketing, Corinne a démarré sa carrière à la télévision avant de rejoindre une agence événementielle. Curieuse dans l’âme, elle poursuit sa carrière dans l’IT et intègre une société de conseil en éditique puis entre chez un éditeur de logiciels leader sur son marché, SEFAS. Elle est ensuite nommée Directrice Communication chez MGI Digital Graphic, constructeur de matériel d’impression numérique et de finition international coté en bourse. Revenue en 2008 chez SEFAS au poste de Directrice Marketing et Communication groupe, elle gère une équipe répartie sur 3 géographies (France, Etats-Unis et Angleterre), crée le groupe utilisateurs de l’entreprise et lance un projet de certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 26000 couronné de succès.
Pendant 7 ans membre du conseil d’administration de l’association professionnelle Xplor France et 2 ans sa Présidente, Corinne a créé dès 2010 TiKibuzz, son agence de marketing et de communication.
Elle devient Directrice de la Communication en charge des Relations Presse, du Lobbying et du marketing digital chez DOCAPOST, groupe La Poste, durant 3 ans avant de rejoindre la start-up FINTECH Limonetik, en 2013. C'est cette même année qu'elle crée votre média professionnel, DOCaufutur, l'avenir du document.