Le glissement progressif de l’économie française dans l’ère numérique produit des effets chaque jour plus sensibles sur les individus, les organisations privées ou publiques. L’essor du numérique modifie la manière dont les consommateurs et les entreprises s’informent, communiquent, produisent et commercent. Management, RH, gestion des données, communication, comptabilité, etc. doivent s’approprier de nouveaux modes de fonctionnement et de nouveaux outils. Si les grands groupes se donnent les moyens de s’équiper, se former et s’organiser, qu’en est-il des TPE ? Savent-elles transformer cette mutation en opportunités ?
Depuis 2008, ECL Direct est un des acteurs de cette mutation et propose aux TPE, PME et créateurs d’entreprises la gestion de l’intégralité de leurs prestations d’expertise-comptable en ligne. Précurseur sur le marché, ECL Directtravaille quotidiennement avec plus de 2 500 clients. La société publie aujourd’hui une étude réalisée auprès deses clients, donc déjà expérimentés, sur la numérisation des services au sein des TPE.
L’étude a été réalisée sur la base d’un questionnaire envoyé par mail entre le 26 mai et le 9 juin 2015 auprès de l’ensemble de ses clients. 617* ont répondu, ce qui permet de percevoir les enjeux liés à l’arrivée massive du numérique dans la vie professionnelle de ces sociétés de moins de 5 salariés.
Le numérique, acteur majeur du quotidien des TPE françaises ?
Il est à noter que les TPE interrogées possèdent plusieurs terminaux leur permettant d’accéder à des services numériques : 99,7% ont un ordinateur, 93% un smartphone et 65% une tablette. Des taux supérieurs à la moyenne de la population française puisque, selon l’étude du cabinet Deloitte parue en septembre 2014**, 61% de la population française détient un smartphone et 46% une tablette.
Les « très petites entreprises » interrogées ont su mettre à profit les possibilités offertes par le numérique pour gérer leur quotidien. Elles sont 75% à s’appuyer sur le web pour communiquer : 83 % grâce à un site web et 74 % via les réseaux sociaux.
L’utilisation de services numériques n’est pas épisodique puisque 80% des TPE y accèdent au moins une fois par jour, 15% une fois par semaine et 5% une fois par mois ou moins.
Numériser ses services : un vrai intérêt pour les TPE ?
Pour un chef d’entreprise, la bonne gestion administrative de son business est primordial… et chronophage. L’avènement du numérique a permis de voir émerger des services en ligne, comme l’expertise-comptable ou encore la banque, mais les utilisateurs de ces « e-services » perçoivent-ils un intérêt réel ? Lesquels sont-ils ?
95% des sondés utilisent des services numériques pour gagner du temps. Ils sont ensuite 52% à revendiquerl’aspect innovant, 44% mettent en avant les prix attractifs et 20% la sécurisation des données.
Pour 86 % des répondants, le numérique a un impact positif en termes de productivité (gain de temps sur le fonctionnement interne). Par ailleurs, 65 % déclarent qu’il les aide à mieux communiquer auprès de leurs clientset il leur permet de se former plus facilement pour 34 %.
Zoom sur l’expertise-comptable en ligne
Concernant le choix d’un expert-comptable en ligne, 78 % déclarent que celui-ci a été motivé par le gain de temps, 75 % pour la maitrise des coûts, 41 % pour la réactivité et 29 % pour la recherche de solutions technologiques.
58 % des répondants déclarent par ailleurs qu’ils n’avaient aucune appréhension à dématérialiser leur expertise comptable, principalement les consultants (64%), les professions libérales (63 %), et les sociétés de services (62 %). Les commerçants (47 %) apparaissent comme la catégorie ayant la plus forte appréhension.
«Un des enseignement de cette étude réalisée auprès de nos clients, donc d’utilisateurs de services numériques, est que les petites structures sont plus agiles que les grandes entreprises qui doivent mettre en place de véritables plans de transformation prenant en compte la formation de leurs salariés et l’adaptation de leur process. Les travailleurs indépendants et TPE ont intégrés cette mutation qui fait partie de l’ADN de leur activité » conclue Xavier de Labarrière, directeur général d’ECL Direct.
* Parmi les 617 clients sondés : 68 artisans, 89 commerçants, 107 exerçant une profession libérale, 155 consultants, 147 issus de sociétés de services et 51 évoluant dans d’autres secteurs d’activité.
** Source : site Challenges.fr.